Après avoir baigné dans les comics américains quand il était petit, Pro176 découvre l'existence du graffiti en 1989, en regardant Mode2 et Colt à l'œuvre lors d'une peinture des maîtres de l'époque dans un festival. Mordu, il ne tarde pas à s'y mettre et très tôt, il se focalise sur le travail de la lettre, faisant notamment ses armes à Paris et sa banlieue sous le nom de Puzle.
En 1996, il rejoint les rangs des Grim Team, et l'année suivante les UltraBoys. Il revendique alors une nouvelle forme de graffiti, à l'esthétique imprégnée toujours de l'univers Marvel, mais aussi de lignes abstraites futuristes et de constructivisme alphabétique : une sorte d'Avant-Garde Graffiti.
En 2010 il intègre le groupe RTZ (Return To Zero), des pionniers Berlinois de la lettre qui partagent une vision similaire du Style et du Graffiti. La musique, le rap essentiellement, est une autre influence majeure de sa vie et le portera de 1992 à 2010, à collaborer sur de nombreux projets avec différents artistes et à produire 3 albums sous son nom de scène, Profecy.
Depuis 2013, Pro rencontre également un franc succès en galeries. Son travail sur toile se revendique d'un style inspiré de Jack Kirby, un monde dont l'éternelle quête philosophique du bien contre le mal se joue sur fond d'univers aux étoiles et galaxies infinies, peuplés de super-héros ou super-villains.
Le livre Cosmonometry édité par Wasted Talent est un hymne photographique à l'œuvre de Pro, de ses premiers graffs à ses dernières productions. En plus des clichés grand format, de nombreux textes viennent éclairer l'univers de cet acteur atypique de la scène française et européenne.
Sous-titré A Space Odyssey by Pro176, le livre est un bel objet indispensable aux fans de graffuturism, et qui saura de manière plus générale satisfaire ceux qui apprécient un graffiti différent, qui pousse les codes esthétiques du mouvement hors de leurs retranchements.
Cosmonometry compte 256 pages et est édité en série limitée à 1000 exemplaires reliés d'une couverture rigide de luxe. Il coûte 39€ et est disponible dès aujourd'hui ici sur Allcity.fr et à All City Paris – prochainement dans tous les All City Stores en France. En voici un aperçu, également téléchargeable en PDF ici.
]]>La bonne grosse surprise de Noël 2013, c'était la sortie de Matière Grise, un livre indispensable pour les amoureux et (déjà) nostalgiques du fameux petit gris de Gare du Nord, et plus généralement pour tous les fans de graffiti sur trains. Best seller éclair, le livre est aujourd'hui quasiment épuisé : il n'en reste que quelques dizaines encore disponibles ici pour peu de temps, et aucune réédition n'est prévue.
Forts de ce succès, l'auteur Mank et son team comptent bien récidiver. Cette fois-ci ils s'attaquent à un gros morceau : les TER en France. Mais pas n'importe lesquels; les anciens modèles dits « classiques ».
On s'en doutait un peu à vrai dire, un fil de discussion trouvé sur un forum de cheminots nous ayant récemment mis la puce à l'oreille. Le sujet : un appel à témoins concernant le graffiti sur les TER. Evidemment les réactions virulentes des cheminots ne se sont pas fait attendre, et le petit monde du graffiti en prend pour son grade – normal… Ambiance :
Tu ne trouveras ici que des propos négatifs concernant les graffitis. Le graff à son apparition, ça pouvait être novateur, inédit, avec des messages drôles ou pertinents. Mais au fil des années, force est de constater que c'est aujourd'hui l'overdose, les graffitis ont tout recouvert dans le milieu ferroviaire, à commencer par les murs pour ensuite s'attaquer au matériel roulant, cachant les infos relatives à la sécurité. [...] On efface ça revient, un peu comme un cancer, au final on ne les regarde même plus et c'est devenu un élément à part entière du décor comme la pub au mur, ça n'intéresse au final plus que les graffeurs eux-mêmes.
Interroge qui tu veux mais bien souvent dans une zone graffée, on ne s'y sent pas particulièrement en sûreté, c'est psychologique mais c'est validé aussi par le fait que des individus étrangers au service sont passés dans les emprises alors qu'ils n'ont rien à y faire pour y commettre des faits interdits…
D'entendre dire que les graffeurs sont passionnés du train je dis non, ils ne sont pas passionnés du train, ils sont passionnés de LEURS tags SUR un train.
Depuis, l'équipe du projet – nom de code Matière TER – est sortie du bois et viens de lancer une page Facebook officielle intitulée TER, pour faciliter la récolte de témoignages et photos auprès des principaux intéressés : les graffeurs.
Pour essayer de faire le meilleur travail d'archivage possible nous sollicitons toutes personnes ayant des photos de TER. Nous ne prenons pas les modèles de trains récents de types Z-TER, X-TER, corails etc… Photos de pièces, de modèles, d'action, d'ambiance. Nous voulons aussi récolter des témoignages : biographie, évolution des modèles, histoire de la scène locale, anecdotes. Que ce soit pour les clichés ou les textes, la qualité prime.
L'adresse mail pour l'envoi de ces archives (en bonne résolution) est [email protected]. Veuillez joindre l'année et le lieu de la prise de vue.
Nous souhaitons montrer le plus objectivement possible la scène TER de France. Ce travail mérite d'être tenté même si il est impossible de tout réunir. Le format du livre sera le même que Matière Grise. Toutes les régions seront représentées. Merci d'avance.
Pour l'instant, pas de date de sortie prévisionnelle annoncée. Patience donc, et en attendant… à vos archives !
]]>L'éditeur Whole Train Press s'est fait remarquer avec sa série d'ouvrages Glorious dédiés au graffiti sur train en Italie. Ils font désormais évoluer le concept avec Glorious Attitude, une série de monographies dédiée aux principaux acteurs de la scène train italienne.
Le premier à ouvrir le bal est Cook de Milan. Ce membre des Metal Lovers, les fameux ML'S, est actif sur les trains italiens depuis 1994. L'ouvrage détaille, avec un nombre important de photos inédites de panels et d'ambiance, toute l'étendue de son style multi-facettes, qu'il décline sous de nombreux alias : Cook bien sûr, mais aussi Mad, Kuqter, Alfio, Pow, Hobe.
Un vrai plaisir pour les amateurs de graffiti sur train, en particulier grâce aux nombreuses œuvres documentées étape par étape notamment par le photographe Luca « Natan » Giacosa. Des textes de Cook et des témoignages de ses proches renforcent l'immersion dans l'univers encore préservé du trainwriting.
Glorious Attitude – Cook compte 208 pages, il coûte 19,90€ et est disponible ici sur Allcity.fr et bientôt dans les All City Stores en France. En voici un aperçu, également téléchargeable en PDF ici.
]]>A l'occasion de la sortie de son premier livre auto produit intitulé Flash#1, Thorfine a été interviewé par Emporium. En voici quelques extraits pour en apprendre un peu plus sur l'auteur de cet ouvrage.
« Les crews présents dans ce livre sont VMD, KSF, 1UP, PAL, The Grifters. Ces crews font partie des plus représentatifs d'une activité visible dans la rue, sur trains, et sont des proches. »
« Ce livre ne représente que ma vision des choses, je ne prétends pas, à travers 100 pages de photos, montrer l'envers du décor du graffiti dans son ensemble. Chaque ouvrage lié au graffiti est différent, chacun peut interpréter ce mouvement et le retranscrire comme il le souhaite à travers ce qu'il photographie, ou en suivant tel ou tel groupe dans tel ou tel pays. Le graffiti est gratuit et libre à tous, on y retrouve toutes sortes de gens et toutes sortes d'ambiances. Pour les groupes présents dans ce livre, le graffiti fait partie intégrante de leur vie, ce n'est pas un hobby mais une façon de vivre, de voir et un besoin d'évoluer dans ce monde de manière complètement différente voire marginale. Ma volonté était de présenter l'envers de leur décor, des situations, des instants de vie et différentes façons de faire. »
« Je ne crois pas que beaucoup d'artistes pratiquent le graffiti de façon revendicative ou contre le système, c'est une pratique en marge du fait de son illégalité relative. Que le graffiti soit en galerie ou dans la rue, les mêmes institutions t'encensent ou t'enferment. Pour certains c'est une façon de vivre qui est complètement différente du train de vie commun, en marge des règles, avec ses propres codes et pour d'autres un passe-temps du dimanche ou un moyen de gagner de l'argent. »
L'interview est à lire dans son intégralité ici.
]]>Dize & Yome du crew VMD sont deux writers incontournables du graffiti français. Issus de la scène parisienne des années 90, il ont su faire évoluer leur art de manière complémentaire : Dize se concentre aujourd'hui sur ses toiles, tandis que Yome est tatoueur. Ils définissent le Graffiti comme un véritable mode de vie, qui les a notamment amenés à se produire ou à exposer dans de nombreux pays comme la Suisse, l'Allemagne, l'Italie, le Royaume-Uni, la Belgique, l'Espagne ou encore les États-Unis.
Le livre Victory Makes Days est une compilation exhaustive de leurs travaux récents. Sur plus de 200 pages couleur on retrouve de très nombreux murs, des actions dans la rue (tag, throw-ups), du graphisme, des dessins, des toiles et du tatouage. Une quantité importante de guests à la renommée internationale viennent compléter le menu : Revok, Aroe, Pro176, Jayone, Remio, Rap, Fuzi, Trun et bien d'autres. La production du livre est particulièrement soignée avec notamment 3 types de papier différents (brillant à mat) et un poster central.
Dize Yome – Victory Makes Days compte 224 pages, il coûte 25€ et est disponible ici sur Allcity.fr et bientôt dans les All City Stores en France. En voici un aperçu, également téléchargeable en PDF ici.
]]>Thorfine est un photographe français qui présente Flash#1, un premier ouvrage auto-produit tiré à 400 exemplaires (reliure cousue, papier 170g).
Ce livre regroupe de nombreuses photos exclusivement prises à l'appareil photo argentique, d'ambiances et d'actions en compagnie des crews 1UP, VMD, PAL, KSF ainsi qu'en compagnie de Boris et Abra entre autres, dans les rues, les dépôts de trains et de métros de Paris, Berlin, New York, Madrid.
« Sites internet, blogs et magazines papiers regorgent d'informations sur l'univers du graffiti. Fourvoyés dans la masse, ces images se noient dans un constant besoin de présenter du nouveau, vite et de manière exhaustive, notamment via les divers réseaux sociaux. Flash est une édition intimiste qui dévoile une vision personnelle et brute des acteurs de ce mouvement. ces instantanés récoltés avec des appareils argentiques de 1er prix témoignent d'une volonté farouche de montrer l'envers d'une pratique gratuite, sans aucun artifice, bien loin de l'art urbain et de son marché qui envahissent notre quotidien. »
Flash#1 est disponible ici au prix de 20 euros.
]]>Fort du succès de son premier livre, Blackbook – les mains dans l'alphabet, le graffeur français Woshe propose un nouveau guide typographique à destination des writers. Alphabeatz, le graffiti en toutes lettres, est un véritable manuel d'apprentissage focalisé sur les 20 consonnes et 6 voyelles de notre alphabet, donnant ainsi les clés pour maîtriser l'art délicat de la lettre graffiti.
Avec le souci de clarté qui le caractérise, Woshe divise son livre en 3 parties :
La 1ère partie retrace la naissance du graffiti et l'émergence du dessin des lettres. On apprend ainsi comment la réinvention de la typographie est devenue une discipline incontournable.
La 2ème partie explore à la loupe les 26 lettres de l'alphabet. Toutes les formes des lettres sont expliquées, commentées, décodées. Selon le tempérament, la culture, l'environnement ou l'humeur du graffeur, ces lettres prennent des formes bien définies. Ce chapitre est illustré par des caractères originaux dessinés par l'auteur, et d'autres, empruntés aux writers parmi les plus influents de la scène internationale.
Dans la 3ème et dernière partie, Woshe interroge 10 graffeurs contemporains réputés pour leur maîtrise de la typographie dans leurs créations : Bates (Danemark), Darco (France), Dems (Espagne), Geser (États-Unis), Jurne (États-Unis), Lokiss (France), Serch (Pays-Bas), Swet (Danemark), Sye (États-Unis) et Zoer (France). Toutes ces interviews sont richement illustrées.
Un ouvrage didactique indispensable pour tous ceux qui veulent s'initier ou progresser dans la réalisation de sketches Graffiti.
Alphabeatz compte 252 pages et une couverture rigide luxueuse, il coûte 34,90€ et est disponible ici sur Allcity.fr et bientôt dans les All City Stores en France. En voici un aperçu, également téléchargeable en PDF ici.
]]>BCN-Zniart est un livre de 272 pages qui regroupe plus de 1500 photos de Cercanias (trains de banlieue espagnols) peints sur une période s'étalant de 1987 à 2013 à Barcelone, ce qui permet de faire le lien entre l'évolution du style des trainwriters et les différents modèles de trains.
Quelques pages extraites du livre :
Avis aux collectionneurs, passionnés et autres spécialistes ferroviaires, cet ouvrage édité à compte d'auteur à seulement 500 exemplaires numérotés ne sera pas vendu en France, mais vous pouvez vous le procurer ici directement sur le site de l'auteur.
]]>Sorti en 1984, Subway Art fait l'effet d'une bombe, qui va permettre au graffiti de sortir de New York pour se répandre dans le reste du monde. A travers l'œil des photographes Henry Chalfant et Martha Cooper, la scène du métro de NYC dans les années 80 se dévoile aux yeux de tous, avec toutes les légendes du Graffiti Art tels Futura2000, Skeme, Blade, Seen, Dondi et bien d'autres…
25 ans plus tard et après plus de 500 000 exemplaires vendus, cette édition anniversaire sortie en 2009 est un véritable bijou : couverture rigide et reliure de luxe pour un très grand format (A3) qui fait de chaque page un véritable poster. Redécouvrez en grand format les photos de l'édition originale, ainsi que 70 photos supplémentaires inédites.
Dans une nouvelle préface les auteurs reviennent sur comment ils ont pu se faire accepter par la scène graffiti et décrivent les techniques utilisées pour la photographier. La postface, elle aussi inédite, relate la vie des artistes après le livre, la mort du graffiti sur métros de la fin des années 80 et sa renaissance dans les années 90 pour devenir un mouvement mondial global. Sans aucun doute la bible officielle du graffiti. Rigoureusement indispensable pour quiconque s'intéresse à l'histoire de ce mouvement.
En guise de complément, pour savoir comment Henry Chalfant et Martha Cooper pratiquaient leur chasse au métro, voici un petit bijou vidéo d'époque montrant les deux photographes à l'œuvre dans les rues de New York :
L'ouvrage compte 128 pages, il coûte 29,95€ et est disponible ici sur Allcity.fr et dans les All City Stores en France. En voici un aperçu, également téléchargeable en PDF ici.
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Mirko Reisser, aka Daim est une des figures phare du graffiti Allemand. Dès le début des années 90 il va être un des premiers à populariser le style 3D avec ses pièces en volume si caractéristiques. Il a depuis peint et exposé à travers la planète et demeure encore aujourd'hui un des artistes les plus connus en dehors du mouvement.
Sous-titré Daring To Push The Boundaries (Oser dépasser les limites), ce livre revient non seulement sur un grand nombre de graffs de Daim, mais aussi des toiles, des sculptures et des travaux sur ordinateur. De nombreux textes viennent compléter les photos grand format dans ce qui est probablement la rétrospective papier la plus complète de l'œuvre de l'artiste.
L'ouvrage compte 110 pages, il coûte 23€ et est disponible ici sur Allcity.fr. En voici un aperçu, également téléchargeable en PDF ici.
]]>Matière Grise est aux trains gris de Gare du Nord ce que Descente Interdite est au métro parisien : un nouveau pavé qui fera date dans l'Histoire du graffiti roulant en France, et un véritable travail de mémoire dédié au travail de tous ceux qui, dans l'ombre, ont consacré de nombreuses années de leur vie à peindre les trains de la capitale.
Les fameux « petits gris » ont disparu des lignes de Gare du Nord, remplacés en 2013 par des trains plus modernes, au grand dam des passionnés du rail parisien. Amoureux de cette ligne et de ces trains, l'auteur, Mank, accomplit ici un travail d'archiviste minutieux, compilant les grands moments du graffiti sur ces trains inox devenus mythiques, des tous débuts en 1986 jusqu'à aujourd'hui.
Ce livre ne sera pas dédié à une personne ou un crew, mais plutôt à une ligne, celle de Gare Du Nord et plus particulièrement aux trains gris qui ont disparu le 19 janvier 2013, une partie de ma jeunesse avec. J'ai réuni plus de 4000 clichés pour n'en garder que les meilleurs. Dans ce livre, je vais essayer de vous transmettre ma passion à travers ces photos et textes.
Au travers de ces années, énormément de gens m'auront accompagné et très peu seront restés. La peinture est une passion qui coûte cher physiquement et pénalement. Certains se sont faits attraper, d'autres sont passés à autre chose, des disparus aussi. Mais aussi des acharnés et même des pères de famille. Un de mes procès a lieu dans quelques jours, grosse peine, petite peine, cela compte à peine.
De tout ce que je viens de citer, le plus important sera ce qu'il restera de cette période, et pas de meilleur moyen que de faire un livre, images figées de tous ces souvenirs. Cette passion, cette ligne, ce dépôt (Pierrefitte) m'ont accompagné comme ma meilleure amie. Toutes mes joies, mes peines, certains Noël, Jours de l'An, naissances ont été fêtés ou pleurés dans ce lieu. Bonne lecture et j'espère que les images parleront d'elles-même.
MANK
Au total 800 clichés pour la plupart inédits, plus de 80 whole cars, et des souvenirs qui sentent le vécu avec notamment la participation d'Ecraz, Skweez, Vices, Cokney, Spyn, Nova, Ours, Omer, Bloke, et des photos de tous ceux qui ont fait l'histoire des trains gris de la ligne : les WC, UV, TPK, FD, NPK, WC, KO, MPV, DKS, BIGS, 156, SDK, OBK, HG etc…
Matière Grise est un monument de 340 pages, relié avec une couverture cartonnée de luxe, et édité à compte d'auteur en tirage limité de 1000 exemplaires. Il coûte 39€ et arrive officiellement la veille de Noël, livré en traîneau bien sûr.
Le livre pèse plus de 2kg (!!!) et coûte 39€. Il est disponible dès maintenant à All City Paris, et ici sur Allcity.fr.
Il sera par la suite disponible dans les autres All City Stores et dans les meilleurs graffiti shops de France. En voici la preview, également téléchargeable ici au format PDF.
]]>Après Drone Technology Graffiti et InterRail, le projet Bello Gesto de Gérard Fournier se poursuit en Italie, avec ce mini film tourné en compagnie d'un writer réalisant paisiblement une pièce du même nom, sur un train noyé dans le brouillard au petit matin.
Bello Gesto est un couple livre + DVD dédié exclusivement au graffiti sur trains et métros. L'ouvrage coûte 39€ et est disponible ici sur Allcity.fr.
]]>Le livre Beat The Clock illustre à travers le travail d'une sélection de writers, ce qui caractérise le flop alias le throw-up. Une signature à mi-chemin entre le tag et le graff qui se doit de répondre à une volonté d'esthétisme et de style sans perdre en efficacité ni en rapidité d'exécution sur les trains, les murs, les portes, les devantures, etc…
L'ouvrage propose la participation des meilleurs taggeurs de Paris et d'Europe en la matière : Uzi, Gorey, Seb, Supe, Trane, Flask, Soda, Pro176, Brone, Dead, Jam, Bates, Oclock, Kripoe, Var85, Babbo, Clint, Ey1, Rap, Bando, 2Mou, Kegr, Que, Se, Gues, Sari, Recto, Rex, Size, ERS, JonOne, RCF1 et bien d'autres, ainsi que le concours du photographe Silvio Magaglio. Un très bel ouvrage de collection qui n'est pas seulement réservé aux initiés.
L'ouvrage compte 232 pages, il coûte 21,95€ et est disponible ici sur Allcity.fr. En voici un aperçu, également téléchargeable en PDF ici.
]]>Dondi, de son vrai nom Donald White, est une des figures les plus marquantes du mouvement Graffiti. Actif sur la scène métro de NYC dès la fin des années 70, il va développer rapidement un style en avance sur son temps où cet acharné du sketch travaille autant la lettre que ses intérieurs. Il est une influence majeure pour toute une génération de writers qui, parfois sans le savoir, adaptent encore aujourd'hui ses créations.
C'est Zephyr (membre du crew CIA fondé par Dondi) qui est à l'origine de ce livre dédié a son ami disparu trop tôt en 1998. L'ouvrage se base sur un grand nombre de photos grand format, de scans de maquettes et de textes pour décrire par le détail l'évolution de l'œuvre de Dondi, des métros aux galeries. L'occasion, par exemple, de retrouver dans le contexte la série de whole cars mythiques Children of the Grave dont le 3ème volet a été immortalisé par Martha Cooper dans Subway Art.
Une attention toute particulière a été apportée à ce livre (reliure cartonnée de luxe, papier épais) qui est l'hommage ultime à ce graffeur de référence. Un indispensable pour tout ceux qui veulent savoir d'où viennent les bases de nombreux styles actuels qui peuplent les terrains vagues de nos jours.
L'ouvrage compte 198 pages, il coûte 39€ et est disponible ici sur Allcity.fr. A noter que le livre et un grand classique mais qu'il est épuisé chez l'éditeur, les quelques exemplaires en vente sont les derniers. En voici un aperçu, également téléchargeable en PDF ici.
]]>Gérard Fournier présente un chapitre de la vidéo Bello Gesto intitulé InterRail, Cet extrait est désormais visionnable en ligne gratuitement : 35 minutes d'action sur trains en Pologne, France, Italie, Suisse, Autriche et au Pays Basque.
Quelques captures d'écran :
Bello Gesto est un couple livre + DVD dédié exclusivement au graffiti sur trains et métros. L'ouvrage coûte 39€ et est disponible ici sur Allcity.fr.
]]>Après Street Art Cookbook, l'éditeur scandinave Dokument Press revient avec Graffiti Cookbook, LE guide sur la pratique du Graffiti. Les outils et les techniques sont explorés dans le détail avec le soutien de centaines de photos et une douzaine d'interviews d'acteurs majeurs du mouvement.
Le livre revient en détails sur les trucs et astuces indispensables pour progresser dans la pratique du graff. Parmi les très nombreux conseils on trouve :
En rupture avec les nombreux ouvrages qui ne présentent que des photos de graffs, celui-ci s'intéresse en profondeur aux méthodes de travail des writers.
De nombreux artistes ont accepté de dévoiler leurs petits secrets de fabrication, et non des moindres : Bates, Gauge, HNR, Jurne, Kacao77, Kaos, Ket, MadC, Nastee, Niro, Riot, Roger, Rosy, Shoe, Sken, Skil, Smash, Soten, Swet, Tagno, Track, Vino pour ne citer qu'eux !
Graffiti Cookbook, de par son approche résolument Do It Yourself, est un indispensable pour tout ceux qui veulent s'initier ou aller plus loin dans la pratique du Graffiti.
L'ouvrage compte 140 pages, il coûte 24,90€ et est disponible ici sur Allcity.fr et bientôt dans les All City Stores en France. En voici un aperçu, également téléchargeable en PDF ici.
]]>Le livre Dishu: Ground Calligraphy in China, le nouveau documentaire de François Chastanet développé pendant l'été 2011 dans les villes de Pékin, Shanghai et Shenyang, vient de paraître aux éditions Dokument Press. Cet essai photographique s'accompagne de nombreuses vidéos complémentaires en ligne proposant des plans-séquences retraçant le contexte, le temps et la gestuelle de différentes inscriptions .
L'entretien proposé ici précise le contexte du projet et dévoile quelques détails de cette pratique calligraphique éphémère au sol utilisant simplement l'eau comme encre. Non en tant qu'expert de l'art de l'écriture chinois mais plus en tant qu'observateur (occidental) sensible à la relation entre écriture gestuelle grand format et espace public, François Chastanet tente de tracer les origines de ce phénomène d'écriture manuscrite et son développement actuel dans la société chinoise. Il propose une analyse détaillée des outils d'écritures artisanaux spécialement conçus pour la calligraphie en contexte urbain et explore la possible transposition de cette pratique vers d'autres cultures de l'écriture et une diffusion globale.
Après le phénomène Pixacao à São Paulo et l'écriture Cholo des gangs chicanos de Los Angeles, pourquoi s'intéresser à cette pratique ?
L'étude des cas de São Paulo et Los Angeles comporte un socle commun: l'influence plus ou moins directe des lettres gothiques issues de la vieille Europe dans un monde urbain globalisé, cette globalisation s'appuyant en grande partie sur l'alphabet latin. La description de l'évolution inattendue de la forme des lettres latines dans des contextes culturels et urbains spécifiques était au centre de mon travail documentaire. Il me semblait important de décrire des situations similaires d'invasion massive de l'espace public par le signe dans d'autres cultures de l'écrit, hors de l'influence occidentale. La pratique du Dishu en Chine (calligraphie éphémère au sol utilisant simplement l'eau comme encre) s'est imposée comme une évidence, de part sa très forte popularité et la qualité extraordinaire des signes observables dans cette civilisation possédant un langage visuel basé sur l'idéogramme et le logogramme. La faculté de l'écriture chinoise de pouvoir se pratiquer à la fois verticalement et horizontalement permet aussi plus de possibilités dans le dialogue avec l'espace urbain et sa structuration. Ce rapport différent à l'espace et la nature éphémère de ces inscriptions semblaient constituer potentiellement un riche terrain de jeu photographique.
Est-ce une pratique répandue en Chine ?
Il n'existe pas de chiffres précis mais ce phénomène regroupe probablement des millions de calligraphes anonymes chaque jour à travers la Chine. À l'échelle de l'histoire chinoise cette pratique qui a émergé au début des années 1990 dans un parc du Nord de Pékin, est extrêmement récente mais connait une expansion rapide, sa popularité est indéniable. Le Dishu est largement accepté et respecté socialement, cette activité participe d'une culture vivante du signe écrit, la calligraphie étant clairement considérée comme le premier et le plus important des arts en Chine. La calligraphie à l'eau sur le sol provoque souvent des attroupements de passants qui se mettent à discuter spontanément de la qualité d'un signe ou d'une courbe précise d'un tracé. C'est très impressionnant pour un observateur européen habitué à ce que ce type de pratique reste confiné à un cercle de spécialistes invisible d'un grand public peu réceptif à la qualité du dessin d'une lettre.
Existe t-il des espaces dédiés à cette pratique / est-ce une pratique sauvage ?
Les deux coexistent: la naissance de ce phénomène a eu lieu dans un parc comportant un accès facile à un point d'eau (le lac artificiel central est un élément récurrent dans la composition des parcs chinois) et des allées pavées puis s'est répandue dans l'ensemble de l'espace public disponible. Rues, parvis de stations de métro ou d'un édifice, places centrales, etc. c'est-à-dire tout lieu comportant une surface adéquate (de préférence un grès ou marbre lisse sombre) est susceptible d'être utilisée comme une page d'écriture géante
Certains parcs comportent aussi désormais des aires pavées spécifiquement réservées pour les calligraphes de rue. Personne ne s'offusque de cette pratique éphémère qui dialogue avec l'espace public: les inscriptions disparaissent rapidement et ne portent aucune atteinte au support ou à l'espace partagé par tous, les gens marchent sur les différentes inscriptions sans que le calligraphes ne réagisse négativement, tout se fait dans une ambiance calme et une forme d'évidence assez surprenante. Il semble exister un loi tacite: on peut écrire partout à partir du moment où le contenu de l'inscription est neutre ou acceptable par les autorités qui contrôlent l'espace public.
Quelle est la signification des textes / rapport avec la censure ?
La plupart des textes sont issus de la littérature, des poésies chinoises classiques voire même des slogans communistes traditionnels, très peu des textes semblent produits par les calligraphes de rue eux-mêmes. Malgré la nature éphémère par définition de cette écriture à l'eau, le contrôle de l'espace public semble total. Même si cette situation est difficile à percevoir pour un observateur occidental, les policiers en uniforme ou en civil, les responsables de quartier avec leurs brassards rouges, les gardiens des parcs ou même le citoyen lambda constituent les protagonistes d'un système extrêmement efficace permettant un contrôle social omniprésent. La liberté du calligraphe de rue chinois semble donc principalement exister dans la forme du signe et son expérimentation, mais aucunement dans le sens du message contenu dans l'inscription. On peut ici faire un lien avec avec les cultures du graffiti du nom (de type New York, São Paulo ou Los Angeles) où prédomine un contenu vide ou faible (un pseudonyme, le nom d'un groupe) et avant tout une très forte expérimentation au niveau de la forme des lettres et des jeux de composition de l'image du nom. Les calligraphes de rue chinois semblent accepter ce statu-quo de l'inscription neutre et préfèrent pratiquer calmement leur art de l'écriture éphémère qui constitue avant tout un dialogue intérieur avec son propre corps, un quête personnelle pour un accomplissement esthétique.
Qui sont ces calligraphes urbains, y a t-il un lien avec une pratique subversive / activité politique ?
La majorité des pratiquants sont des personnes à la retraite ayant tout au long de leur vie développé un intérêt pour l'art chinois de l'écriture. Mais toutes les classes d'âges sont néanmoins représentées, il n'est pas rare de voir de jeunes pratiquants échanger tôt le matin ou en début de soirée avec des calligraphes plus âgés, de nombreux grand parents profitent aussi de ce moment-là pour initier leurs petits enfants à l'art de l'écriture. De plus environ un tiers des pratiquants sont des femmes. Contrairement à ce que l'on peut croire, le coût de la pratique calligraphique traditionnelle sur papier peut s'avérer rapidement élevé pour un citoyen chinois lambda, il faut en effet posséder de nombreux pinceaux et papiers de qualité mais aussi un espace avec une table de travail de grand format, etc. ce qui n'est pas forcément facilement accessible. On retrouve donc toutes les classes sociales chez les pratiquants du Dishu qui s'entraînent quotidiennement sur le sol avec de l'eau; ils ont aussi bien sûr une pratique papier, qui demeure à leur yeux la véritable pratique. Mais il est désormais fort probable que le Dishu devienne une activité à part entière, de plus en plus indépendante stylistiquement de son origine papier. Au départ phénomène informel spontané, le Dishu s'est peu à peu structuré en véritables clubs et sociétés de calligraphes reconnus et appuyés par les autorités locales. Des concours annuels du meilleur calligraphe de rue sont par exemple organisés dans un parc du Sud de Pékin, véritable reconnaissance officielle de cette pratique en temps perçu comme potentiellement problématique car pouvant perturber la fluidité des espaces public (obsession de l'attroupement chez les autorités chinoises). Comme déjà mentionné, une pratique subversive de type inscription comportant un message critique sur le gouvernement ou l'organisation de la société semble inexistante malgré le temps de vie extrêmement court de ces textes.
Quels sont les outils utilisés ?
Contrairement aux deux projets éditoriaux précédents qui se focalisaient sur l'étude calligraphique et typographique des graffiti observés et leurs relations plus large à l'histoire de l'écriture latine, la conception artisanale d'outils d'écriture optimisés pour l'espace public a ici constitué un point d'analyse central dans ce projet documentaire. Des prises de vue systématiques des différents outils ont été mise en place, détaillant les différents types de pointes et des manches issues de matériel récupérés et divers rebuts d'objets de consommation courante. La majorité des pinceaux se compose d'une pointe de mousse taillée au ciseau puis fixée sur un bâton ou baguette d'environ 65 cm, le manche étant parfois télescopique ou modulaire pour un transport plus aisée. La pointe mousse tente de rejouer la forme d'un pinceau traditionnel chinois composé de poils, une forme pointue et effilée produisant des tracés jouant avec extrême sensibilité sur la pression et la rotation exercées sur l'outil. Certains de ces pinceaux de rue sont directement fabriqués sur des bouteilles ou incorporent des réservoir d'eau dans le manche afin de pouvoir écrire plus longtemps. L'intelligence de cette production artisanale d'outils d'écriture spécifiquement conçus pour l'espace public est particulièrement impressionnante, tout comme la variété des pointes mousses en fonction du style calligraphique que chaque participant souhaite développer. Ces outils émergeant du contexte chinois se révèlent d'autre part utilisables dans d'autres cultures de l'écriture, notamment dans le dessin de la lettre latine basée sur le contraste (le rapport entre les pleins et les déliés) dit par expansion, esthétique que nous avons l'habitude de côtoyer lorsque nous utilisons des typographies comme le Didot ou le Bodoni sur nos écrans. Des ateliers à Utrecht et San Sebastían, Zaragoza explorant des stratégies d'invasion de l'espace public à travers le lettrage éphémère ont constitué une première tentative de diffusion de cette pratique chinoise avec des pinceaux à pointe en mousse grand format dans un contexte occidental. Lors de ces ateliers chaque participant est invité à créer son propre outil d'écriture et à expérimenter différents modèles d'écriture optimisés pour la calligraphie de rue.
Les calligraphes gardent-ils une trace de leur performance, comment immortaliser cette pratique ?
L'idée d'immortaliser est probablement très occidentale, pas sûr qu'elle puisse s'appliquer ici… Aucune pratique photographique systématique ne semble en effet exister chez les pratiquants du Dishu, la seule forme d'enregistrement est assumée par une part du public amateur de littérature ou de poésie qui recopie à la main sur papier les inscriptions offertes au passant chaque jour. Parfois de jeunes personnes de la foule prennent de rapides photos avec un smartphone. Pour les calligraphes le fait d'immortaliser leur pratique par l'enregistrement de l'inscription produite ne se pose pas vraiment: c'est une pratique dans l'espace public intrinsèquement éphémère et qui doit le rester. La performance du calligraphe est ici un ode à l'impermanence, une image n'est pas nécessaire pour témoigner du niveau de leur pratique, cela ne fait pas sens pour le calligraphe lui-même. Mais effectivement l'ouvrage Dishu: Ground Calligraphy in China tente de répondre à cette question: pour un observateur extérieur (occidental) il semble évident de la nécessité de témoigner de l'importance de cette pratique par la photographie mais aussi par des illustrations et plans permettant de fabriquer soi-même des pinceaux de rue. En complément, une archive vidéo accessible à tous est aussi proposée en ligne sur la plateforme Vimeo, montrant par de courtes séquences en temps réel l'intensité et la virtuosité de ces moments d'écritures. La principale méthode photographique choisie pour cet ouvrage fut de mettre en place une série de prises de vue aériennes, grâce à un appareil photo compact placé au sommet d'un manche télescopique aluminium et muni d'un déclencheur / câble USB mais sans écran de contrôle. La totalité des photographies et vidéos a donc été prise à l'aveugle, en tentant de se positionner à distance constante et de se déplacer à la même vitesse que le calligraphe.
Un nombre très important de photos et des vidéos a donc été nécessaire à la réalisation de ce documentaire. En conclusion, la promotion de cette pratique hors de son lieu d'émergence et au-delà des frontières chinoises, c'est-à-dire transmettre globalement le virus du dessin de lettres grand format et éphémères, constitue sûrement la solution la plus efficace. La pratique du Dishu constitue un outil pédagogique extrêmement efficace, une redécouverte du geste manuscrit et de sa propre culture de l'écriture, en réaction à la civilisation du clavier actuelle.
Des projets pour un futur ouvrage ?
Tout d'abord poursuivre la série d'ateliers intensifs développés en Europe afin de diffuser la pratique du Dishu dans un contexte occidental.
Probablement une pause dans la recherche documentaire et la volonté de s'orienter à nouveau vers un travail de conception graphique en proposant des modèles calligraphiques et/ou typographiques pour le signe écrit grand format en opérant la synthèse des différents ouvrages publiés. Ces modèles seront prochainement diffusés via internet sous forme de documents PDF imprimables et libres de droits dans la continuité du travail précédemment effectué pour le site Lpdme.org, à suivre.
Le trailer de Dishu: Ground Calligraphy in China :
et une présentation du livre par l'éditeur Dokument :
L'ouvrage compte 320 pages, il coûte 29,90€ et est disponible ici sur Allcity.fr. En voici un aperçu, également téléchargeable ici au format PDF.
]]>N'en déplaise aux puristes, le Body Painting fait désormais partie intégrante du paysage Graffiti, et les photos de petites copines décorées au Posca pullulent sur Facebook et autres Tumblr.
En 2005 lorsque Vince Prawns lance Shriiimp, le premier site dédié au Graffiti on Girls, il était loin de se douter du succès qu'il allait rencontrer. Aujourd'hui ce sont plus de 10,000 clichés que l'on peut retrouver sur cet espace communautaire. Le livre Holy Shriiimp: The Bible Vol.1 est un véritable best of de ces années de présence Internet. Il collecte plus d'une centaine de photos HD illustrant les meilleurs travaux des artistes les plus appréciés dans ce domaine.
Une compilation à ne pas rater pour tous les amateurs de Body Painting désireux de découvrir ce qui se fait de mieux en terme d'art et de prise de vue dans la discipline. Le livre est une édition limitée à 1000 exemplaires, tous dotés d'une couverture soft touch type « peau de pêche »… histoire de se mettre dans l'ambiance.
L'ouvrage compte 112 pages et coûte 15€, il est disponible ici sur Allcity.fr et bientôt dans tous les All City Stores de France. En voici la preview, également téléchargeable en PDF ici.
]]>Bello Gesto est un couple livre + DVD dédié exclusivement au graffiti sur trains et métros. Son auteur, Gérard Fournier, a photographié et filmé pendant 4 ans (de 2008 à 2012) de nombreux crews (PSK, ADM, REIS, ALQ et d'autres) à l'assaut des systèmes ferroviaires européens.
Le livre regroupe sur 110 pages plus d'une centaine de photos grand format. On y retrouve des clichés d'ambiance dignes des plus belles photos de La Vie Du Rail, des photos de la traditionnelle phase de guet qui précède l'action, et bien sûr des photos d'action. Une légende sobre revient sur le lieu et les caractéristiques de la prise de vue pour chaque image. Un livre dans la lignée de Vandals, qui plaira donc particulièrement aux passionnés de systèmes ferroviaires et de photographie.
Le DVD quant à lui propose plus de 80 minutes d'actions, regroupées en 3 catégories principales : Belghome (avec une mise en avant de la scène du Plat Pays), InterRail et EuroMetro. Une plongée pleine d'adrénaline dans les réseaux de Belgique, France, Suisse, Italie, Espagne, Portugal et Argentine. Une immersion d'autant plus accentuée que de nombreuses scènes sont filmées au cœur de l'action à la GoPro.
Bello Gesto est 100% autoproduit en édition limitée à 1000 exemplaires, tamponnés et numérotés à la main par l'auteur.
L'ouvrage coûte 39€ et est disponible ici sur Allcity.fr. En voici un aperçu, également téléchargeable en PDF ici.
]]>Ekin GLK est un train writer prolifique originaire de Budapest en Hongrie. Ce spécialiste des métros est un des vandales les plus extrêmes du monde du Graffiti sur trains. Accro à l'adrénaline, il s'est mis au défi de peindre les systèmes les plus sécurisés de la planète; parmi lesquels ceux du Caire en Egypte, ou Tbilissi en Géorgie.
Il a d'abord commencé à relater ses actions et celles de ses amis dans la trilogie de vidéos sans concessions Papas. Aujourd'hui c'est dans un livre, Ekin Subways, qu'il compile ses œuvres. Sous-titré 1998-2013, l'ouvrage revient en photos sur 15 ans de panels et autres whole-cars. Avis aux amateurs de systèmes, on retrouve ici pas moins de 65 réseaux différents, un nombre de villes qui fait tourner la tête.
Un voyage photo autour du monde d'Athènes à Moscou, du Japon à l'Arménie en passant par un incontournable tour des USA. Un must-see pour ceux qui désirent en savoir plus sur la discipline la plus radicale du graff : peindre les métros. En plus des panels, de nombreuses photos d'ambiance et des textes de l'auteur accompagnent chaque escale.
L'ouvrage compte 160 pages (les 77 pages mentionnées dans la vidéo sont une erreur !), il coûte 29,90€ et est disponible ici sur Allcity.fr. En voici un aperçu, également téléchargeable en PDF ici.
]]>Will I Go To Hell For This… Irai-je en enfer pour ça ? Une phrase percutante à propos du graffiti, que Rens TAV peint en window-down sur un des fameux S-Trains rouges de Copenhague… c'était en 1993. 20 ans plus tard, Rens fait partie de la légende et cette pièce est devenue un grand classique. Aujourd'hui, c'est au tour des auteurs de ce livre historique de lui rendre hommage. Rens signe d'ailleurs pour l'occasion le logo de l'ouvrage.
Sous-titré 25 Years of Danish S-Train Graffiti, Will I Go To Hell For This est donc un livre sur l'épopée du graffiti sur les S-trains de Copenhague, une histoire qui commence en 1984. Après plus de 2 ans de travail, 75 interviews et une sélection de 600 photos, le résultat final est un témoignage unique de l'évolution du graffiti sur train au Danemark. Des styles qui continuent encore d'influencer les productions actuelles du vieux continent.
Le livre comporte au final 264 pages, et est divisé en 14 chapitres parmi lesquels : les panels, les end-to-ends, les whole cars, le tag, les touristes, etc…
Le livre est disponible sur Allcity.fr ici. En voici une préview, également consultable ici.
]]>Après un excellent premier volume, la collection Piecebook est revenue avec Piecebook Reloaded (Rare Graffiti Drawings 1985-2005). Imitant à la perfection et dans le moindre détail les blackbooks des writers New Yorkais, l'auteur de Mascots & Mugs a réuni une nouvelle série de dessins et sketches réalisés par les plus grandes légendes du graffiti made in NYC : Reas, Seen, Sent, Veefer, Lady Pink, Fuzz, Kase, Pure, Zephyr, Daze, Smith & Sane, Jonone 156, Ket, Haze, Part TDS, Ghost, Arab, Stak, Yes2, Doc TC5, Iz The Wiz, Dero, Sharp, Min RTW, Revs, Revolt et des dizaines d'autres…
Un sketchbook historique, ce qui n'a pas échappé à Barak et Michelle Obama ici présents…
Le livre coûte 29€95 et est en vente ici sur Allcity.fr. En voici une preview :
]]>Après un Volume 2 à succès, l'équipe de Mural Art a remis le couvert avec opus très volumineux consacré à l'art des fresques murales géantes. Du graffiti art au pochoir en passant par le trompe-l'œil et la décoration, cet ouvrage luxueux est une véritable bible qui s'adresse tout autant aux initiés qu'au grand-public, et qui fait un tour d'horizon très complet des différentes approches de tous les artistes réalisant des murals, ces fresques géantes et hors-normes qui ornent de plus en plus les paysages urbains dans le monde.
Avec notamment les travaux de Mode2, FX crew, 3 Steps, Art Facade, Hitozuki, Shok1, Saber, Gottfried Helnwein, Vulcan, 2501, Kacao77, Clyde, TATS cru, Ron English pour n'en citer que quelques-uns. En tout plus de 120 artistes et 1000 œuvres des 5 continents vous sont présentés.
Ekosystem a passé le livre en revue ici, et leur opinion est assez enthousiaste :
Les exemples de suites de films à succès qui ne sont pas des réussites sont nombreux. On pourrait penser qu'il en serait de même pour ce 3ème volume de Mural Art. De façon assez étonnante il n'en est rien. A vrai dire ce nouveau numéro est mon préféré de la série. L'ambition de Mural Art est de présenter un panorama mondial des artistes de grandes peintures murales. Les artistes issus du graffiti sont mélangés à des artistes plus traditionnels. Alors que le concept aurait pu s'épuiser (après les 2 gros volumes précédents on aurait pu penser que le vivier d'artistes intéressants aurait tari). Ce 3ème volume me semble le plus réussi car contrairement aux précédents le nombre de découvertes et de photos originales est incroyablement élevé (même pour quelqu'un qui passe ses journées sur Flickr et les sites spécialisés).
Si vous souhaitez démarcher votre mairie, des riverains, un syndic d'immeuble ou tout autre institution car vous avez un projet de peindre une grande façade, ce livre est votre meilleur allié pour convaincre vos interlocuteurs.
Mural Art Vol. 3 est disponible ici sur Allcity.fr, et dans les boutiques & librairies spécialisées. En voici la preview, également téléchargeable ici au format PDF.
]]>Don Karl & Basma Hamdy présentent Walls of Freedom – Street Art of the Egyptian Revolution, un livre regroupant 50 photographes, 30 artistes et 20 auteurs, témoins et acteurs du Printemps arabe en Égypte.
Cet ouvrage est un projet à financement flexible Indiegogo. Pour recevoir le livre accompagné de différents goodies, il reste quelques jours pour contribuer ici au financement du projet et atteindre la somme nécessaire à la production du livre.
Les artistes ayant participé au projet :
Alaa Awad, Ammar Abou Bakr, Amr Gamal, Aya Tarek, Bahia Shehab, Chab, Charles Akl, Freedom Painters, Ganzeer, Hanaa El Degham, Hany Khalid, Hend Kheira, Hosny, Keizer, Layla Magued, Mohamed Gaber, Mohamed Khalid, Mohamed Moshir, Mona Lisa Brigades, Mozza, Nazeer, Nemo, Picasso alias Omar Fathy, Sad Panda, Sameh Ismael, Shank, Tefa, Teneen, Zeft…
Le trailer du livre :
Quelques photos extraites du livre :
]]>Les Festivaliers fêtent leur 5 ans d'existence en présentant Les Yeux Dans Les Murs, un livre gratuit, consultable en ligne mêlant football et street art.
« Certains se demanderont mais quel est le rapport entre le street art et le football ? La réponse est simple : afin de rendre notre ouvrage accessible au plus grand nombre et ne pas tomber dans le cliché du who's who s'adressant aux puristes, il nous fallait un angle original et de préférence populaire. Après avoir écarté le sexe, non sans mal, nous avons opté pour un angle qui n'exposerait pas notre bouquin à la censure : le football. Fins connaisseurs de la question footballistique, il n'en fallait pas plus pour que notre concept dévie vers une sélection, comparable à celle effectuée par les entraineurs nationaux de football.
Cette liste, composée de 23 noms à l'instar des sélections du ballon rond, totalement subjective (quoi que) s'appuie sur un concept simple mais alambiqué : les street artistes sont répartis par postes en suivant une analogie footballistique.
Postes qui se basent sur les partis pris suivants :
- Gardien du temple : les graffeurs à l'ancienne qui ne jurent que par la bombe aérosols.
- Défense d'afficher : les colleurs d'affiches.
- Milieu artistique : street art, post graffiti, peinture contemporaine, yarn bombing, guerrilla art.
- Attaque en justice : les abonnées du commissariat et tout ce qui se rapproche du graffiti vandale »
On y trouve les œuvres de MadC, El Mac, Tilt, Max Zorn, Mentalgassi, Dan Witz, Evol, Zevs, L'Atlas, Sam3, Olek, Vhils, Banksy, Interesni Kazki, Slinkachu, Os Gemeos, Roa, Speedy Graphito, Kidult, Aryz, Le Cyklop, Blu, Mobstr.
Le livre est à télécharger gratuitement au format PDF ici.
]]>Le livre Blackbook, les Mains dans l'Alphabet a connu un succès fulgurant dès sa sortie en 2005. Plus de 10 000 exemplaires ont été vendus jusqu'à sa disparition des bacs en 2010. Les Éditions Alternatives ont eu la bonne idée de rééditer ce livre culte qui est le manuel francophone de référence pour apprendre et se perfectionner dans la réalisation de sketches graffiti.
L'auteur, Woshe, nous guide à travers son blackbook. Fort de plus de 15 ans de pratique, il est adepte d'un style classique hérité des pionniers new-yorkais; les amateurs de wildstyles à la Dare seront comblés. A noter que la préface est signée Darco, un des pionniers français du graffiti en 3D.
La première partie du livre est didactique et bien conçue, Woshe y décrit méthodiquement sa recette pour réussir à décliner et assembler les 26 lettres de l'alphabet afin d'obtenir une maquette rythmée et harmonieuse. Chaque lettre se voit consacrée une page où ses différents styles possibles sont analysés. Une mine pour ceux qui désirent maîtriser l'art du wildstyle.
Dans la deuxième partie, l'auteur élargi son étude de la lettre en révélant quelques uns de ses secrets pour un sketch réussi mais aussi en abordant de front des sujets qui fâchent comme le fait de pomper les lettres d'un autre graffeur. Il en profite également pour décortiquer un style à la manière d'une autopsie, un bon moyen de comprendre et s'approprier un cheminement de création.
Les bases et le cœur de la démarche posés, le lecteur est en condition pour regarder avec des yeux neufs les travaux de Woshe les plus significatifs. L'auteur profite donc d'une troisième partie pour présenter ses réalisations personnelles.
L'ouvrage compte 144 pages, coûte 23,75€ (au lieu de 25€ prix public) ici sur Allcity.fr et dans tous les All City Stores de France. En voici la preview, également disponible en PDF ici.
]]>Bien qu'incompris du grand public, les tags sont incontournables dans la pratique du Graffiti. A l'instar de Flip The Script, sorti récemment et qui traite uniquement des tags made in USA, les Éditions Alternatives proposent ici le premier livre francophone consacré à la pratique, avec une étude des tags de New York, mais aussi et surtout ceux de Paris.
Les auteurs du livre TAG sont allés à la rencontre des tagueurs dans 3 métropoles majeures, hauts lieux de la discipline : New York où tout a commencé, São Paulo avec sa variante pixo, et bien sûr Paris et sa multitude de styles, du old school au new school. Ils dévoilent ainsi dans leur livre dix ans d'archives, une occasion unique de découvrir les différents handstyles à travers une sélection des spécialistes en la matière, par exemple Kooce, Tore, Apôtre, Popay, MaxyT, Rizot, Colorz, Horfé, Zevs ou Sonick pour ne citer qu'eux. Certains nous ont d'ailleurs gratifiés de quelques démos qui parlent d'elles-mêmes :
Badypnoz pour les amateurs de styles à l'ancienne :
Sonick, plus représentatif des styles « modernes » :
Boogy Paper et ses talents de calligraphe :
Pour aller plus loin dans l'analyse du phénomène, les clichés sont accompagnés de citations des writers eux-mêmes qui offrent ainsi une vision brute et inaltérée de leur passion. Le livre est donc à la fois une bonne source d'archives et de photos pour les passionnés de tags, tout autant qu'un indispensable guide pour tous ceux qui veulent en savoir plus et aller plus loin dans la pratique de cette frange complexe et exclusive du graffiti.
L'ouvrage compte 320 pages, et coûte 23,75€ (au lieu de 25€ prix public) ici sur Allcity.fr, et bientôt dans les All City Stores de France. En voici la preview, également téléchargeable en PDF ici.
]]>Les jams entre graffeurs sont presque aussi anciens que le Graffiti lui-même, mais c'est en Allemagne au milieu des années 90 qu'est né le jam qui fait référence en la matière : le Meeting Of Styles. Ce qui était au départ une réunion quasi confidentielle est devenu au fil des ans une rencontre internationale avec plus de 130 éditions à travers la planète dans des métropoles majeures telles que New York, Chicago, Los Angeles, Mexico, Rio de Janeiro, Paris, Madrid, Liverpool, Copenhague, Stockholm, Anvers, Minsk et bien d'autres…
Le 17ème volume de la collection On The Run Books est consacré aux nombreux évènements qui constituent les premières années du Meeting Of Styles. Le nombre de jams étant tellement important, un second volume lui fera suite pour documenter le reste.
L'ouvrage est rempli à ras bord de superproductions par plus d'une centaine des meilleurs writers de la planète. Le format paysage met en avant de manière parfaite les longs montages présentés ici de la manière la plus complète possible. L'occasion également d'être spectateur de l'évolution des styles au fil des années et des jams.
Le livre est une édition spéciale de 224 pages. Il est disponible dès aujourd'hui ici sur Allcity.fr au prix de 16,95€, et bientôt dans tous les All City Stores. En voici un aperçu, également téléchargeable ici sous forme de fichier PDF.
]]>Giant, de son vrai nom Michael LeSage, est un artiste multi-facettes basé à San Francisco. En plus d'être un writer accompli depuis de nombreuses années, il s'est imposé comme une référence dans le monde de l'illustration et du tatouage.
Son art tire ses sources dans l'imagerie Cholo et les typographies line-art des gang hispaniques de Californie. Il va ainsi mélanger iconographie religieuse, art urbain avec les classiques du tatouage pour obtenir un résultat qui lui est propre et l'appliquer sur ses trois supports de prédilection : la feuille, le mur et le corps humain.
Cette œuvre où le noir et blanc règne en maître va permettre à Giant d'exposer dans de nombreuses métropoles telles que Londres, Amsterdam, NYC et bien sûr San Francisco… Aujourd'hui Michael LeSage partage son temps entre son art, le Bouddhisme, les fixies et son travail de designer pour la marque de vêtements street-wear Rebel8.
L'éditeur Gingko Press propose avec Eternal la monographie la plus complète de Giant à ce jour. Plus de 680 illustrations grand format plongent en profondeur le lecteur dans l'univers de cet artiste atypique. Un must pour tout amateur de tatouage, de typo, de photo ou de Graffiti Californien qui se respecte !
L'ouvrage compte 320 pages, coûte 39,90€ et est disponible dès aujourd'hui ici sur Allcity.fr et bientôt dans tous les All City Stores de France. En voici la preview, également disponible en PDF ici.
]]>Didier Jaba Mathieu et Sozyone Gonzalez préparent ensemble Enemies, une série de nouvelles graphiques de 200 pages couleurs, produites par Vince Argentine.
Cette saga prévue pour comporter 7 volumes est un projet Kickstarter, une plateforme internet collaborative permettant de récolter des fonds.
Pour recevoir le 1er volume de la série, il reste 1 mois pour contribuer ici au financement du projet et atteindre la somme nécessaire à la production du livre.
Le trailer du livre sur un morceau de Omar White x Prince85 :
En voici une preview :
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