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Pro176: official website

A l'avant-garde du graffiti, Pro développe un style rare et inégalé, entre lignes rétro-futuristes et cubisme. En peinture comme en chanson, le cyber-peintre revendique un champ lexical prémonitoire, qui gravite autour des notions de galaxie, d'hyperespace et de drive-by entre les planètes.

Pro176 (UB GT RTZ) vient de lancer son nouveau site, sur lequel on peut trouver une sélection de ses murs, dessins et toiles. Il inaugure également une rubrique musicale où ses différents titres sont disponibles au téléchargement payant via iTunes Store.

Prochaine étape, Berlin à nouveau avec une expo chez Yard5 :

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Poes VMD 1UP

Poes VMD 1UP a un blog sur lequel il publie régulièrement des photos de murs et de toiles.

shows

Smole @ Montana Montpellier

Pour son exposition printanière, Montana Shop&Gallery Montpellier présente Smole, en exhibition solo du 3 Avril au 15 Mai 2010.

Artiste graffeur montpelliérain de 27 ans, Smole n'en est pas à ses balbutiements, il comptabilise plus de dix ans d'expérience et de peinture sur tous supports roulants (2000 trains à son actif). Ses différents voyages et sessions dans pratiquement toutes les capitales d'Europe, lui ont permis de vivre ses plus belles expériences sur le terrain. Ses multiples styles sont une combinaison entre humour et recherche de lettrages toujours plus originaux. Sans relâche, en passionné et puriste qu'il est, il transpose désormais sa peinture sur toile dont voici les plus récentes :

Vernissage le vendredi 2 Avril 2010 à 19h30.
Montana Shop&Gallery Montpellier
11 rue d'Alger, 34000 Montpellier
Plan d'accès ici.

Plus d'infos sur Smole ici.

shows

Jonone 156 @ Artcurial, Paris

A l'occasion de la nouvelle vente aux enchères de graffiti organisée chez Artcurial le 22 mars 2010, Jonone y est venu vendredi dernier faire son show.

John Perello, a.k.a Jonone, est un des acteurs majeurs du graffiti. Originaire de Harlem, il commence vers 17 ans à tagguer sur les métros son nom -Jon- suivi de 156 (sa rue). Il se distingue rapidement des autres taggueurs en se tournant vers l'abstraction.

« Ce sont les gens qui peignaient des métros et des gigantesques fresques murales quand j'étais petit qui m'ont attiré vers la peinture. Quand tu voyageais en métro et que depuis ton wagon t'y voyais bouger les murs à trente/quarante kilomètres heure, c'était un véritable flash de couleurs, une explosion qui sortait du tunnel. C'est ce qui a influencé mon style : la vitesse des couleurs. Donc quand tu vois mon travail, ce n'est pas simplement de l'abstraction d'influence Picasso, Kandinsky ou Pollock, c'est plutôt la force et l'énergie d'un mur que tu vois d'un train qui bouge. »

Pour retrouver cette énergie, il n'hésitera pas à mélanger très tôt la bombe et la peinture sur les métros :

« A l'époque, je volais beaucoup de bombes, mais ça devenait de plus en plus dur. Dans les magasins de peintures, toutes les bombes étaient dans des cages alors que la section acrylique, à côté, était sans surveillance. C'est comme ça que j'ai commencé à piquer des acryliques qui coûtaient hyper cher. J'ai commencé à avoir un bon stock que j'ai vite été amené à utiliser sur les métros ».

Il découvre la toile en 1985 grâce à son ami A-One, et viendra à Paris en 1987. C'est à ce moment là que les parisiens découvriront son throw up sur tous les stores des magasins, des blocks sur les camions, ses fresques dans les terrains vagues, ses toiles dans les expositions (la première en 1990 à Berlin, puis chez Agnès B, Willem Speerstra, Magda Danysz, etc.).

Si la base de ses toiles reste généralement une superposition de son tag jusqu'à le rendre illisible, il affirme ironiquement s'en « foutre du tag ». Ce qu'il recherche, c'est la lumière. La lumière colorée, « celle que l'on a dans les yeux lorsqu'on fixe trop longtemps un projecteur : on est aveuglé, on voit des rayons de toutes les couleurs. »

Explication en photos par Hugo Vitrani :

Source : Mediapart