Tare Styles s'est entretenu avec Woble et Hoe, 2 writers norvégiens qui peignent essentiellement des trains et des métros à Oslo, ce qui relève souvent de l'exploit sportif. Le seul moyen de peindre un métro est de le faire en backjump en quelques minutes, ce qu'on peut constater dans la vidéo qui suit. Quelques extraits traduits de l'interview :
« J'ai commencé à peindre à l'âge de 2 ans, comme tout le monde. Ma première pièce était un throw up. J'ai tout fait avec une seule bombe Quick (marque norvégienne) noire : intérieur, ombres et effets. C'était en 1999. Après ce début complètement fou, l'effet boule de neige s'est mis en place. Depuis, la boule de neige roule sur une pente vertigineuse et ne cesse de grossir. »
- Hoe
« J'ai peint ma 1ère pièce pompée en 1997. Bien avant ça, j'étais déjà dans les bombes de peinture, je les volais à ma mère et dans les garages de mes voisins pour taguer sur les rochers et les murs en ville. »
- Woble
« La scène norvégienne est divisée en 3 catégories :
- les writers qui ne peignent qu'en terrain, ils savent exactement comment utiliser une bombe, les différents styles et les différentes techniques. Je les appelle : Monsieur Je Sais Tout.
- les street bombers qui sont de très bons artistes mais qui sont trop paresseux/défoncés ou saouls pour en avoir quelque chose à foutre. Ils font généralement des chromes ou des pièces rapides.
- les writers qui ne font que des métros. Ces gars planifient chaque mission et repoussent les limites du graffiti. La plupart des writers légaux passent 6 à 7 heures sur une pièce, alors que les gars qui font du métro restent 5 minutes pour un résultat aussi intéressant. »
– Hoe
« Je veux continuer à me dépasser pour faire les trucs les mieux aussi longtemps que possible. Avec tous mes potes autour de moi, je suis sûr que je peux aller plus loin et faire plus de trucs fous. Il y a plein de trains et de métros que je veux peindre. Les vacances graffiti sont de supers expériences, une bonne atmosphère, des actions folles et de bonnes rigolades. »
- Woble
La vidéo :
L'interview est à lire dans son intégralité ici.