Alors que le film La Planète des singes : L'Affrontement sort à peine en France, Augs & Buge se sont attaqués à 2 affiches pour y inscrire leurs blazes en respectant le code couleur dans les rues de Los Angeles.

Au début du mois de Juillet 2014, le couple Scien & Klor 123Klan ont été invité par OG Slick à réaliser un mur en compagnie de Brisk et Cook du crew DZT, à Los Angeles.

Source : MTN-World

Ce 1^er épisode de Talented Vandalz présente de nombreuses actions de street bombing en compagnie de Versuz, Buges, Klozer, Demos, Scom entre autres dans les rues de Los Angeles.

Surprise à l'aéroport Van Nuys de Los Angeles au petit matin : un des jets privés vient d'être redécoré aux couleurs de Flame LMK pendant la nuit ! Cette bonne blague à l'attention de la jet set révèle au passage les faiblesses d'un système de sécurité soi-disant infaillible, qui a permis à un simple tagueur de s'introduire dans l'aéroport et peindre un jet d'une valeur de plusieurs millions de dollars, au nez et à la barbe des autorités.

L'avion ne volera pas avant de passer au kärcher, mais la télévision se charge de la publicité grâce à ce reportage de la chaîne NBC4 :

L'objet du délit :

Source : NBC

Dans cette vidéo, Astro & Kanos se rendent à Los Angeles pour peindre plusieurs murs et réaliser une performance Cellograff en compagnie de T-Kid, Dytch66, Binho et le crew CBS au festival Graffiti Fine Art.

Quelques photos :

Le writer toulousain Tilt était invité par la galerie Fabien Castanier à Los Angeles pour une exposition personnelle intitulée All You Can Eat en Février 2013.

Quelques photos du vernissage :

A cette occasion, l'équipe de LA Canvas s'est entretenue avec l'artiste et l'a interrogé sur sa passion pour le skate en rapport avec sa pratique du graffiti. La vidéo n'est malheureusement pas sous titrée.

Tilt a profité de son séjour pour faire un mur :

Né en 1973, Le writer américain Augustine Kofie a grandi et vit à Los Angeles. Il est un membre actif de la communauté graff de LA depuis le milieu des années 90. Au fil des années il a développé un style qui se nourrit de ses centres d'intérêt : plans d'architecture, lettrages déstructurés, collages sur papier vintage et imagerie des années 60 et 70.

Il a réussi la transition des murs vers les galeries avec une œuvre qui mélange les lignes pures et la typographie à la recherche de la balance parfaite. Il collabore régulièrement avec des architectes en décorant des immeubles et des maisons contemporaines.

Kofie est depuis peu membre du crew Agents Of Change, qui regroupe des writers adeptes du graffuturism, un mouvement dont ils sont à l'origine et qui met en avant ce qu'ils considèrent comme des styles de graffiti innovant.

Montana Colors lui rend hommage en lui dédiant une bombe de sa nouvelle série 2013 d'éditions limitées.

Le design de la bombe est lithographié, c'est-à-dire imprimé directement sur le métal et non pas apposé sur une simple étiquette papier. Ce modèle est produit en série limitée à 500 exemplaires estampillés par l'artiste. Chaque bombe est vendue dans une boîte vitrée en bois, de quoi satisfaire les collectionneurs les plus exigeants.

La bombe est disponible dès maintenant ici sur Allcity.fr et dans les All City Stores en France.

Dans cette vidéo, Esteh réalise un mur à Los Angeles :

Source : Talented Vandalz

Yellow Line est une vidéo réalisée par Simon Rouby à l'occasion de son exposition personnelle qui a lieu au Musée Caltrans à Los Angeles du 12 Juillet au 28 Septembre 2012. Simon Rouby y présente une autre manière d'aborder l'aspect tentaculaire de Los Angeles en documentant le travail des peintres des autoroutes, ceux qui tracent les lignes jaunes signalétiques.

« Yellow Line est un film documentaire de moyen-métrage débuté lors d'un échange universitaire au California Institute of the Arts. En prenant comme point de départ une ligne jaune, rencontrée lors d'une errance dans le désert, j'élargis progressivement le spectre vers les hommes qui l'ont peinte : le California transportation Striping Crew. Embarqué avec eux, caméra au poing, le long des milliers de kilomètres du système autoroutier du sud de la Californie, je dessine les contours d'un système de transport à l'image de la société qui l'a créé : une société de la démesure, destructrice, en route vers sa propre fin. Le jaune strident des lignes, la lumière de l'ouest américain, le mouvement de translation permanent qui irrigue les images donnent à cet essai cinématographique une forme hypnotique et esthétique illustrant la contradiction d'un système qui, malgré son dysfonctionnement, parvient encore à générer une matière visuelle fascinante, presque par mégarde. »

 

-Simon Rouby

Le writer Make (de son vrai nom Galo Canote) a été invité à peindre par Christian Louboutin pour célébrer les 20 ans de l'enseigne. Au menu : démo graffiti (on ne peut plus fashion), fresque à Berverly Hills et tag sur semelles. Une vidéo a été faite de l'événement, accompagnée par quelques photos :

En 2011, JR a envahi la ville de Los Angeles à la recherche des aléas historiques des villes modernes et à la redécouverte de ceux qui les composent. Dans cette vidéo intitulée The Wrinkles of the City (Les Sillons de la Ville), JR s'est attaché à partager les parcours des personnes âgées, révélateurs de la construction de la ville emblématique du rêve américain  :

Quelques visages affichés par JR et son équipe à Los Angeles :

Source : Magda Danysz

Alex Stapleton est l'auteur d'Outside In: The Story of Art in the Streets, un documentaire sur l'exposition Art in the Streets qui a eu lieu d'Avril à Aout 2011 à Los Angeles. Les principaux participants (Fab5 Freddy, Loomit, Mode2, Revok, Invader, Shepard Fairey, Lee Quiñones, Martha Cooper, Henry Chalfant, Swoon, Futura, Chaz Bojórquez, Stephen Powers entre autres) y sont interviewés.

Le trailer :

Le documentaire :

Le livre Art In The Streets consacré à l'exposition, véritable encyclopédie de 324 pages, est toujours dispo ici sur Allcity.fr.

Source : ILG

Avis aux amateurs : Selflearnla a récemment dégotté dans ses archives le 1^er recueil d'analyse du phénomène cholo à Los Angeles dans les années 70 intitulé Los Angeles Barrio Calligraphy écrit par Jerry & Sally R.Romotsky.

Los Angeles Barrio Calligraphy est à télécharger gratuitement au format PDF ici.

Pour accompagner ce texte théorique, Kid Deuce publie un guide destiné aux forces de police locales édité dans les années 80 répertoriant les différentes significations des graffitis des cholos et sobrement intitulé Street Gangs of Los Angeles County :

La lecture de ces 2 ouvrages serait aride sans quelques photos d'époque :

Source : 12oz

Chaz Bojórquez est artiste américain originaire de Los Angeles dont les calligraphies sont une vraie influence pour des générations de graffeurs et de tatoo artists. Il était un des invités de marque de l'exposition internationale Intersticios Urbanos qui s'est tenue à Mexico City l'été dernier. On le retrouve en vidéo avec à ses cotés une grande quantité d'artistes en provenance de tout le continent Sud-Américain.

La bombe collector's en édition limitée née de la collaboration entre l'artiste et Montana Colors est disponible ici sur Allcity.fr.

Dans cette vidéo intitulée Heat Wave, Brock Brake filme en time-lapse le writer californien Reyes MSK dans la réalisation d'un mur.

Cette vidéo est un extrait de Eye on LA, une émission de télévision américaine des années 80 qui analyse le phénomène Cholo.

Saber MSK, writer de Los Angeles (connu pour être rentré dans le Guiness des records avec un graff visible de l'espace) a décidé de protester contre le moratoire sur les fresques murales et tout ce qui concerne le graffiti, même légal. Cette loi prévoit la destruction systématique de tout ce qui peut ressembler à du graffiti légal ou illégal à Los Angeles : les propriétaires de magasin ou d'immeubles comportant des fresques autorisées sont harcelés par les pouvoirs publics pour faire repeindre leurs murs en beige par les sociétés anti-graffiti, le tout bien sûr aux frais du contribuable californien.

Saber a donc lancé une pétition en ligne et a loué les services d'une société publicitaire utilisant des avions pour écrire dans le ciel : l'occasion de protester en étant visible médiatiquement tout en faisant de la promo pour son crew et ses amis.

Quelques photos :

La vidéo de l'évènement intitulée Art Is Not A Crime :

Un Mad Society Kings tracé dans le ciel :

Norm, Augz, Aloy tracés dans le ciel :

Sources : Revok, Saber, Vandalog

Noah Banks a filmé Roid et Rime pendant la préparation de leur exposition intitulée Perseverance à Los Angeles : Ils se sont rendus à Detroit, ancienne capitale de l'automobile, qui regorge de lieux abandonnés et vierges suite à sa faillite générale et à l'exode démographique (la ville a perdu 60 % de sa population par rapport à l'époque de sa grandeur).

Les murs peints à Detroit par Roid et Rime :

Source : MTN-World

Aurélie Champagne s'est entretenue avec Shepard Fairey pour Rue89, en voici quelques extraits.

A 20 ans, il recouvre un panneau publicitaire de Providence (Rhode Island, Etats-Unis) d'une image représentant la tête esquintée d'un catcheur français des années 70 : André Roussimoff, dit André le géant. Au nom d'une obscure private joke, il flanque ce portrait d'une phrase récurrente : Une variation de André the Giant Has a Posse (André le géant a une bande).

« C'est la première œuvre qui a vraiment compté. Celle pour laquelle il y a eu un avant et un après. Ce panneau a provoqué tellement de choses, il a été tellement vu. Les gens se demandaient s'il y avait un acte politique derrière. Tout le monde s'interrogeait. C'est là que je me suis rendu compte du poids qu'avait une image dans la rue, dès lors que ce n'est pas une pub. J'ai mesuré l'immense pouvoir que c'était. »

Fairey se met à alors coloniser les murs de Los Angeles avec son image d'André. Mais en 1998, Titan Sports, détentrice de la marque, le menace de poursuites. L'artiste abdique sans rien lâcher et continue à utiliser l'image du catcheur. A ceci près qu'il l'accompagne désormais de l'impératif : Obey.

En 2008, l'artiste a des milliers d'affiches à son actif. Il a conçu les pochettes de disques de Monkey Business, des Black Eyed Peas, de Zeitgeist des Smashing Pumpkins ou de Whiskey on a Sunday de Flogging Molly. Il réalise aussi l'affiche du biopic Walk the Line. Mais c'est avec l'affiche d'Obama qu'il devient mondialement connu. Il imagine d'abord un poster représentant le visage du candidat avec le slogan Progress (Progrès). Mais l'équipe de campagne le contacte pour lui demander de réaliser une autre version, avec Hope (Espoir), plus en phase selon eux avec le message de campagne :

« Parfois, on croit que j'ai été engagé par son équipe de campagne, mais non. Je l'ai fait parce que j'ai trois filles, que je fais de mon mieux pour leur donner une vie décente. Obama était simplement celui qui me semblait le mieux défendre mes valeurs. »

Dans la foulée de l'élection, le portrait d'Obama inspire à Time Magazine une variation du travail de Shepard Fairey pour son numéro sur Obama, personnage de l'année.

Fairey est désormais un artiste mondialement reconnu. L'année suivante, l'Institut d'art contemporain de Boston lui offre sa première rétrospective. Mais le Californien est arrêté alors qu'il se rend à l'exposition.

« Je collais des autocollants. Ça a été assez grave. Ils ont présenté 34 chefs d'inculpation. Je risquais jusqu'à huit ans de prison. J'ai finalement écopé d'une peine avec sursis. Je sors tout juste de ma période de probation. Mais si je suis repris, ce sera la prison ferme. »

Fairey a déjà connu seize arrestations, mais Boston l'échaude pour de bon.

« Ça fait partie du street art, mais je n'aime pas ça. J'essaie maintenant de bien mesurer les risques que je prends. »

Dernièrement, il organisait une expo à Copenhague, et profitait de son séjour pour réaliser sept fresques en sept jours. La ville fournissait grues et matériel. Par chance, le photographe danois Henrik Haven documentait ce travail.

Pour l'anecdote, le premier mur auquel Fairey s'attaque est celui d'une bâtisse qui a abrité jadis un centre de jeunesse. L'État l'a fermé quelques années plus tôt. Des adolescents en colère viennent vite chercher des noises à l'équipe :

« Des jeunes hyper agressifs qui voulaient saboter son travail. Fairey a eu l'intelligence de comprendre que leur provocation était tournée contre le gouvernement. Il a continué à travailler et une fois l'œuvre achevée, il a mis tout le monde d'accord. »

Shepard Fairey n'a pas envie de s'étendre sur l'incident. Il garde pour lui le coquard et la côte cassée dont il écope. Flegmatique, il assure que dans la rue, il faut savoir rester très calme.

« Les citoyens moyens ont peu de pouvoir. Le pouvoir est entre les mains d'un nombre de plus en plus restreint de personnes. »

Comme il réaffirmait dans une tribune sur le Huffington Post, le street art est un moyen de participer au dialogue. Dans la rue, tout le monde peut prendre la parole.

« Au final, peu importe ce qui s'est passé avec Obama. Peu importe que je sois content ou pas. La seule chose qui importe c'est qu'un graphisme, une simple image a fait la différence. La leçon va au-delà du fait d'avoir à voter ou non. Ce qui compte, c'est d'utiliser les outils qu'on a pour imposer son point de vue. »

L'intégralité de l'article est à lire ici. Retrouvez également ici tous les livres consacrés aux travaux de Shepard Fairey.

L'éditeur Fred Forsyth et le photographe Will Robson-Scott présentent une série de courtes vidéos pour accompagner la sortie du livre Crack & Shine International.

Le 1er épisode est un entretien avec Revok MSK à propos de l'histoire du graffiti à Los Angeles.

Le 2ème épisode est consacré à Paris : On y suit Tomek & Horfé dans les rues, Honet sous terre et on retrouve André sur les toits parisiens pour une interview.

Le livre est disponible ici sur Allcity.fr et dans les All City stores en France.

The 7th Letter présente Perseverance, une exposition collective de Revok, Roid et Rime qui a lieu à la Known Gallery jusqu'au 10 Septembre 2011. A défaut de pouvoir se déplacer à Los Angeles, voici une vidéo du vernissage :

Source : Senses Lost

Hugo Vitrani s'est entretenu avec Estevan Oriol, photographe, à Los Angeles pour Mediapart.

Si le ciel de Los Angeles est toujours bleu saturé, la vie n'y est pas rose. Loin des cartes postales et des clichés hollywoodiens, Estevan Oriol photographie la streetlife locale, faite de gangs, de tatouages, de prison, de lowriders, de femmes, de musique et de débrouille.

Hugo Vitrani s'est entretenu avec Retna et El Mac à Los Angeles pour Mediapart.

Mixage contemporain des murales mexicains et chicanos, de la peinture classique italienne et des gang graffiti, les fresques monumentales de Retna et El Mac nous font lever les yeux aux murs, pour mieux nous les ouvrir. Touchant de la bombe et du pinceau la misère des barrios de L.A, leurs murs transpirent la pauvreté, l'espoir, la révolte et les identités déracinées-métissées.

Hugo Vitrani s'est entretenu avec Chaz Bojórquez, artiste américain originaire de Los Angeles, pour Mediapart.

Son premier tag fait en 1969 est devenu un symbole de protection contre la mort pour les gangs. C'est aussi lui qui a fait entrer dans le milieu de l'art officiel les gangs graffiti, calligraphies obscures utilisées par les gangs pour le marquage des territoires et l'affirmation de leur identité chicanos.

Pour l'exposition Art In The Streets, le MoCa a réalisé en collaboration avec Chaz Bojórquez et Montana Colors une bombe collector's de la fameuse MTN Hardcore. Cette édition limitée est actuellement uniquement vendue au MoCA et dorénavant ici sur Allcity.fr et dans les All City Stores.

The 7th Letter présente Perseverance, une exposition collective de Revok, Roid et Rime qui aura lieu à la Known Gallery de Los Angeles à partir du 20 Août 2011. Une vidéo a été réalisée pour l'occasion :

La marque de vêtements LRG suit Vizie D30 MSK dans ces 2 vidéos.

Dans la 1ère vidéo, Vizie réalise un mur pendant la journée :

Dans la 2ème vidéo, Vizie peint un camion de nuit :

Lush a encore frappé ! Ses nouvelles œuvres mélangeant références à l'histoire du graffiti, ironie et pornographie du meilleur goût étaient exposées à Los Angeles le 15 Juillet 2011. En voici un aperçu.

Le 5 Aout 2011, Lush exposera pour la première fois en solo à la galerie Fifty24SF à San Francisco. La galerie se transformera en peep show dans lequel les icônes de la revue érotique locale Lusty Lady se produiront. Accessoirement, Lush y montrera aussi de nouvelles toiles.

Un avant-goût en quelques photos :

Source : Viva la Tranza

Agnès Varda a réalisé avec Juliet Berto, le documentaire Murs, murs dans lequel elle a filmé des dizaines de murs mémoriaux et les tags des cholos à Los Angeles dont la plupart ont disparu aujourd'hui.

« En 1980, j'ai fait Mur, murs, un vrai documentaire, pour découvrir une ville et ses habitudes, ses couleurs et leurs mots. Un portrait de la cité à travers ses murs. J'ai voulu le film ensoleillé, coloré et surprenant comme un collage spectaculaire même si cette cité exprime beaucoup d'anxiété et une recherche confuse de sa propre identité ».

Agnès Varda

Le documentaire est désormais visionnable gratuitement :

La suite est à voir ici.

Revok, Vans, Rime, Witnes, Dabs & Myla, Deus, Score et Askew ont réalisé un immense mur à Los Angeles cet hiver. Le concept consistait à peindre la phrase Only Time Will Tell (l'avenir nous le dira) en partageant le mur en 4 parties, une par mot. Chaque mot représente une saison (en commençant par l'hiver et en finissant par l'automne).

Vans, Rime et Witnes se sont occupés de l'hiver. Vans a tracé le Only.

Dabs, Myla et Score se sont occupés du printemps. Score a tracé le Time.

Revok et Rime se sont occupés de l'été. Revok a tracé le Will.

Askew et Deus se sont occupés de l'automne. Askew a tracé le Tell.

Quelques photos du mur :

La vidéo réalisée par Vans :

Le mur entier est visible ici.

Source : Jersey Joe

A Los Angeles, Yano, Able et Fuct se sont attaqués à une affiche annonçant la sortie du film Transformers: Dark of the Moon :

Source : ILG