A l'occasion de l'exposition The insistent image: Recurrent Motifs in the Art of Shepard Fairey & Jasper Johns organisée par l'institut Halsey d'Art Contemporain de Charleston, Brett Novak s'est entretenu avec Shepard Fairey.
L'artiste évoque son parcours, son goût pour le skate et la culture DIY dans cette vidéo malheureusement non sous-titrée en français.
Vasco Lopez & Nicolas Delpeyrou présentent un documentaire de 30 minutes intitulé Red Vaporz – Graffiti & Street Art en Russie. Ces 2 français se sont rendus à Saint-Pétersbourg, Moscou et Ekaterinbourg pour rencontrer différents acteurs du mouvement, muralistes, writers et organisateurs de festival.
Les intervenants sont : ZukClub, Roof169, Mednoy, Luka, Vitae Viazi, Slava Ptrk, Milky, Nomerz, Ivan Yagoda, Vladimir Abikh, FLM, Destroyers crew, Sindik, Dima Oskes, Calypso, Leto, VGA, Ludi Sten, Jeka.
Les interviews sont heureusement sous titrées en français.
« Le but de notre documentaire est simplement de montrer qu'il se passe des choses aussi en Russie. Moi le premier, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en partant. Montrer une facette différente de la Russie, plus jeune, plus dynamique. Prouver aussi au grand public et aux gens intéressés que la scène du graffiti russe existe et que ses acteurs sont toujours en quête d'évolution. »
-Nicolas Delpeyrou & Vasco Lopez
Le Courrier de Russie s'est entretenu avec les 2 réalisateurs, l'interview est à lire ici.
Alëxone Dizac est sous les feux des projecteurs ces derniers temps, notamment depuis sa participation au 1er whole train légal à Rome, qui fait jaser dans les chaumières… et sur internet.
Ce nouvel épisode de 5 Minutes, un projet vidéo initié par Arte Creative, est l'occasion pour le peintre de s'exprimer sur son parcours et notamment sur la transition de son passé de graffeur – il taguait Œdipe dans les années 90 – à son actualité en tant qu'artiste.
Il évoque ainsi son entrée dans le monde de l'art, un bon moyen de comprendre l'évolution de son travail et sa position par rapport à l'univers du graff, dont les acteurs ont parfois tendance à rejeter ce qui ne relève plus du « graffiti pur et dur ».
« Je ne suis plus le graffeur intègre [...], je ne pense plus l'être suffisamment pour pouvoir le prendre à ceux qui sont vraiment dans la passion de ce truc là, corps et âme. »
-Alëxone Dizac
Estelle Beauvais présente Hope Against Hope, un portrait vidéo de Julien Malland alias Seth.
« Ma vision du monde est sombre, mais je n'ai pas envie de la représenter sur le mur, j'ai envie de quelque chose de positif [...] c'est un moyen de lutter contre la fatalité de ce monde, de ce système qui broie les espoirs ou qui les change en quelque chose de matériel. »
-Julien Seth Malland
Le dernier livre de Seth intitulé Extramuros, un carnet de voyage photographique et illustré, est toujours disponible ici sur Allcity.fr et dans tous les All City Stores de France.
A l'occasion de la sortie de son premier livre auto produit intitulé Flash#1, Thorfine a été interviewé par Emporium. En voici quelques extraits pour en apprendre un peu plus sur l'auteur de cet ouvrage.
« Les crews présents dans ce livre sont VMD, KSF, 1UP, PAL, The Grifters. Ces crews font partie des plus représentatifs d'une activité visible dans la rue, sur trains, et sont des proches. »
« Ce livre ne représente que ma vision des choses, je ne prétends pas, à travers 100 pages de photos, montrer l'envers du décor du graffiti dans son ensemble. Chaque ouvrage lié au graffiti est différent, chacun peut interpréter ce mouvement et le retranscrire comme il le souhaite à travers ce qu'il photographie, ou en suivant tel ou tel groupe dans tel ou tel pays. Le graffiti est gratuit et libre à tous, on y retrouve toutes sortes de gens et toutes sortes d'ambiances. Pour les groupes présents dans ce livre, le graffiti fait partie intégrante de leur vie, ce n'est pas un hobby mais une façon de vivre, de voir et un besoin d'évoluer dans ce monde de manière complètement différente voire marginale. Ma volonté était de présenter l'envers de leur décor, des situations, des instants de vie et différentes façons de faire. »
« Je ne crois pas que beaucoup d'artistes pratiquent le graffiti de façon revendicative ou contre le système, c'est une pratique en marge du fait de son illégalité relative. Que le graffiti soit en galerie ou dans la rue, les mêmes institutions t'encensent ou t'enferment. Pour certains c'est une façon de vivre qui est complètement différente du train de vie commun, en marge des règles, avec ses propres codes et pour d'autres un passe-temps du dimanche ou un moyen de gagner de l'argent. »