Il fut un temps ou Barcelone était la capitale du graffiti et du street art en Europe. Les rues du centre ville étaient de véritables galeries à ciel ouvert et accueillaient les fresques collectives et spontanées de Miss Van, Chanoir, Sixe, Pez, El Xupet Negre entre autres.

Depuis, le graffiti n'a plus sa place, les murs sont régulièrement repeints, les arrestations se multiplient et le prix des amendes s'envolent.

En hommage à cette époque révolue, Boris Hoppek a récemment publié cette vidéo intitulée Threesome. En 2012 en compagnie de Miss Van et Rimon Guimarães, ceux-ci réalisent un mur illégal à Barcelone. L'histoire ne dit pas combien de temps l'œuvre est restée…

Le mur :

En Avril 2014, Inti a été invité par Writers Madrid à peindre 1 bâtiment dans le village de Quintanar de la Orden, lieu des aventures de Don Quichotte, personnage de fiction de Cervantés.

Tout aurait dû se passer dans la joie et la bonne humeur, mais les propriétaires du bâtiment sur lequel Inti a peint, ont été surpris et agacés de voir apparaitre sur le Don Quichotte masqué des signes faisant références aux Mouvement 15-M aussi appelé Mouvement des indignés protestant contre la politique actuelle espagnole.

« Les œuvres financées par l'État ne doivent pas avoir de références, l'administration n'est pas là pour financer un contenu politique. »
-Carlos Madero, maire de La Mancha

Inti a dû revoir sa copie au risque de voir son œuvre disparaitre.

L'œuvre rectifiée :

On ne rigole pas avec l'argent public !

Finerats, magazine espagnol gratuit, présente Ol U Can Eat, une vidéo dans laquelle les membres du crew espagnol OLAE exposent leur point de vue sur leur pratique du graffiti.

« Les gens sont libres de faire ce qu'ils veulent, qui sommes-nous pour critiquer ? Le graffiti c'est la liberté. »

Pro176 a récemment invité Ogre & Dibo210 de passage à Valence, en Espagne, à venir peindre un mur en compagnie de Fasim.

Source : Lectrics

Quand Mola, Giso, Menor et Risa se retrouvent, ce n'est généralement pas pour une soirée pyjama. Ce gang de filles préfère rôder dans les dépôts de trains et de métros à Rotterdam, Bruxelles, Barcelone ou Paris, et quand elles se baladent en ville, ce n'est pas non plus pour faire du lèche-vitrine mais des tags et des throw ups sur des stores ou des camions.

La 1^ère partie est à voir ici.

Source : MTN-World

Le graffiti est loin d'être le bienvenu à Brunete, petite ville espagnole paisible située à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Madrid. Le conseil municipal a donc eu une idée de génie : piéger les writers locaux en organisant un concours destiné à « nettoyer l'image du graffiti ». 1^er prix : 300 euros à la clé.

Informés par les médias locaux et une campagne d'affichage, les jeunes writers sont ainsi invités à présenter leurs œuvres pour participer à l'édification du 1^er monument dédié à la liberté d'expression.

5 d'entre eux, parmi les plus actifs dans les rues de ce village, sont sélectionnés pour participer au concours, très heureux que leur talent soit enfin reconnu, et appâtés par le 1^er prix.

Mais surprise, surprise ! les 5 sélectionnés ont finalement dû enfiler une combinaison blanche de buffer, et nettoyer, dans le sens littéral du terme, l'image du graffiti. En ce qui concerne la récompense de 300 euros, elle correspondait en fait… à l'amende qu'ils auraient du payer !

Dans un 2^ème temps, et pour enfoncer le clou, ils ont dû peindre ce qu'ils venaient d'effacer sur des panneaux en bois sur la place du village, ceci pour « redorer l'image du graffiti ».

Majorque est la plus grande des Iles Baléares située au large de Valence en Espagne. Elle attire de nombreux vacanciers avides de soleil et de plages. En 2007, une ligne de métro au départ du centre ville de Palma de Majorque a été inaugurée, venant renforcer la ligne principale de trains. Cette destination touristique n'a évidemment pas échappé aux writers en quête de modèle unique.

Mais le système métropolitain n'est pas vaste et les dégâts causés par le graffiti commencent à faire la une de la presse et de la télévision locales qui s'indignent évidemment du coût du nettoyage des rames. En 2013, 31 plaintes ont été déposées pour des dégâts estimés à 109 000 euros, comme l'explique ce reportage de la chaine IB3 :

Les systèmes de sécurité les plus efficaces ne ralentiront certainement pas le duel engagé entre writers et compagnie ferroviaire locale comme on peut le voir dans cet extrait du DVD Hamaz3, en provenance de Pologne :

Le shop Montana Colors de Séville vient de fêter ses 3 années d'activité. Ils ont ainsi investi le patio de l'académie des Beaux-Arts locale durant toute une après-midi. L'occasion rêvée de réaliser un atelier géant autour de la nouvelle MTN Water Based 300 à base d'eau.

Avec plus de 200 participants, ce test grandeur nature s'est révélé être un franc succès. De nombreux writers étaient présents pour animer l'évènement : Alone, Maow, Diego P., R.Stoy…

La MTN Water Based 300 est la toute première bombe qui soit autant respectueuse de la santé de son utilisateur, tout en proposant des performances aussi pointues qu'une bombe de peinture classique telle que la MTN 94. Outil idéal pour tous les amateurs de Beaux-Arts, elle est disponible sur ici sur AllCity.fr.

Grip & Laia est un couple espagnol qui profite régulièrement de balades nocturnes avec leur chien pour faire des throw ups dans les rues de Barcelone.

Quelques murs du duo :

L'équipe de Writers Madrid présente le 7^ème épisode de Cities on film une vidéo de 7 minutes consacrée au métro de Barcelone, une cible de plus en plus difficile à atteindre.

On suit les crews OTP, ADS, DRN entre autres en mission dans le dédale souterrain défiant la sécurité et la vidéo surveillance pour peindre de nombreux panels et des whole cars.

Quelques captures d'écran :

1994-2014… Voici 20 ans déjà que Montana Colors accompagne les créations colorées de plusieurs générations de graffeurs. 20 Years Getting Up Together, comme le mentionne en  ce moment le design de l'ultime classique de chez Montana, la MTN Hardcore.

Si vous vous demandiez qui se « cache » derrière les bombes que vous utilisez à chaque peinture, ce petit film très corporate que vient de tourner Montana Colors apporte la réponse : à l'usine de Barcelone en Espagne, pas de robots ni d'esclaves du monde moderne, mais une équipe soudée et motivée de 150 personnes, qui font vivre le graffiti et que le graffiti fait vivre.

Le magazine Frank151 avait également interviewé à l'occasion de cet anniversaire le boss de Montana, Jordi Rubio. Celui-ci nous en dit plus sur sa philosophie et son engagement écologique, qui prend aujourd'hui tout son sens avec le lancement récent de la bombe écolo, la MTN Waterbased. La présentation de l'équipe catalane est ainsi complète.

Rares sont les trainwriters qui tiennent dans le temps, souvent rattrapés par la justice, par une vie de famille, ou par la drogue et l'alcool, les activistes de la 1^ère heure disparaissent peu à peu.

Ce n'est pas le cas de Vino TSK, originaire de Barcelone qui fait encore et toujours parler de lui en parcourant les 4 coins de la planète pour s'adonner à sa passion : peindre des trains dans un style élégant, simple et efficace.

MTN Australie s'est récemment entretenu avec lui, en voici quelques extraits accompagnés de panels récents.

« Je suis originaire de Barcelone, mais je suis toujours en déplacement. J'ai commencé à peindre au début des années 90 avec mon crew TSK. »

« Je dessine tous les jours, j'essaie toujours de trouver quelque chose de nouveau. Ce que j'aime dans la scène actuelle c'est que de plus en plus de gens s'y mettent sérieusement. »

« Je n'ai pas besoin d'exposer en galerie, les trains et les métros du monde entier sont mes toiles. Je ne pense pas m'arrêter un jour. Je veux continuer à voyager et à découvrir des nouvelles villes et des nouveaux dépôts, c'est ma manière de vivre. »

In Your Area présente A sudden vacation to Barcelona, une nouvelle vidéo en compagnie du crew bulgare LPG en vacances à Barcelone et à Prague.

Les espagnols de EYC Magazine se sont d'abord lancés avec un premier numéro au format exclusivement digital. Aujourd'hui ils reviennent avec un numéro 3 version papier.

On retrouve sur 132 pages une sélection de murs et de trains du Sud de la péninsule ibérique ainsi qu'un panorama du graffiti espagnol et international. Au menu, des focus sur de nombreux writers : Boris de Bulgarie, Nowet, Temor, Sae1et Hurtos. Également à l'affiche : un spécial sur le crew parisien K5U et les rubriques habituelles de murs, trains et métros.

Le magazine est disponible ici sur Allcity.fr, et bientôt dans les All City Stores de France. En voici la preview, également téléchargeable ici en fichier PDF.

Dans cette vidéo Wear, Seor, Bich, Gofre du crew WTC peignent des murs et des frets à Barcelone en Espagne en compagnie de Smuf, Sawe, Deek, Seny et Pesto.

Quelques captures d'écran :

Source : MTN-World

Dans cette vidéo intitulée Stay Alive, Spen73 s'introduit dans les dépôts de métros et de cercanias de Madrid et Barcelone pour y peindre, entre 2 sessions de streetbombing.

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Quelques captures d'écran :

Bombinglab présente The Monster, une vidéo dans laquelle Alberto de Blobs peint un mur au pied de la tour Agbar près de la Place des Glòries Catalanes à Barcelone.

Le mur :

Quelques murs de Alberto de Blobs :

En ce qui concerne le graffiti sur trains, les writers espagnols ne sont pas à court d'idées, bonnes ou mauvaises.

Dans cette vidéo intitulée This is not fashion, this is attitude, ils n'hésitent pas à entrer par effraction dans un dépôt de métros de Madrid. Ils y réalisent une pièce Credens pour la promotion de la marque de vêtements éponyme sous les yeux d'un gars de la sécurité qui semble complètement débordé.

Le end to end :

Mr Dheo présente Tour 2013, une vidéo rétrospective de ses productions réalisées au court de l'année 2013 en Allemagne, aux Émirats arabes unis, en Espagne et en Pologne entre autres.

Quelques photos :

Art From Chaos est un collectif d'artistes créé en 2013 à Barcelone qui organise des évènements comme le festival La Escocesa dans le quartier de Poblenou auquel ont participé Aryz, Liqen, Maya Hayuk, Escif, Sickboy entre autres, ou des expositions à la galerie Senda en compagnie de Debens, Alberto de Blobs, Lolo & Sosaku, Mina Hamada et Pau MF.

Quelques photos de l'édition 2012 du festival La Escocesa :

Ils réalisent aussi des collaborations avec des writers comme Sixe ou Blade et proposent à la vente des sérigraphies et des t-shirts exclusifs en très petite quantité.

La collaboration avec Sixe :

La collaboration avec Blade :

Dans ce clip intitulé Welcome to the city du rappeur/writer espagnol Naon TMS LHS, on trouve de nombreuses séquences dans les dépôts et lay ups de Barcelone.

Quelques pièces de Naon :

BCN-Zniart est un livre de 272 pages qui regroupe plus de 1500 photos de Cercanias (trains de banlieue espagnols) peints sur une période s'étalant de 1987 à 2013 à Barcelone, ce qui permet de faire le lien entre l'évolution du style des trainwriters et les différents modèles de trains.

Quelques pages extraites du livre :

Avis aux collectionneurs, passionnés et autres spécialistes ferroviaires, cet ouvrage édité à compte d'auteur à seulement 500 exemplaires numérotés ne sera pas vendu en France, mais vous pouvez vous le procurer ici directement sur le site de l'auteur.

L'équipe de Writers Madrid présente une nouvelle série de vidéos intitulée The life of an artist. Le 2^ème épisode est consacré à Scaner un writer omniprésent dans les rues et sur les bords d'autoroute de Madrid en Espagne.

Quelques photos :

Invité à la SWAB (foire internationale d'art contemporain) en Octobre 2013, Enric Sant a peint un mur à la la galerie Montana de Barcelone.

Quelques photos de la réalisation du mur :

L'esprit des fêtes de fin d'année a tendance à monter à la tête de beaucoup et les graffeurs ne sont pas épargnés. Surtout quand le writer est aussi le Père Noël et qu'il se lâche à Barcelone :

Projet Street Art est une émission sur Youtube destinée à promouvoir des artistes (graffeurs et street artistes).

Dans cette vidéo intitulée Chemistry, et qui complète son interview, Pro176 s'exerce au throw up avec un pulvérisateur à Valence, en Espagne.

Quelques throw ups de Pro176 :

Canela est un magazine originaire de Barcelone, dédié à l'actualité graffiti de la péninsule ibérique et du reste du monde.

Pour ce 4ème volet on retrouve les rubriques habituelles de murs légaux et illégaux mais aussi des interviews du hollandais Karski en voyage au Brésil, Kem et Mef de Birmingham, l'espagnol Fasim, un focus sur l'allemande MadC et les styles Old School notamment avec un article sur le Morris Park Crew de NYC.

Le magazine compte 76 pages et est en vente dès aujourd'hui ici sur Allcity.fr. En voici la preview, également disponible ici au format PDF.

Peindre le métro de Madrid n'a jamais été une partie de plaisir, la sécurité régnant en maître dans les dépôts et lay ups de la ville, les writers les plus audacieux, dont Lose TNT BGS, ont initié la technique de la palanca, qui s'est répandue dans certaines villes d'Europe.

Il s'agit de tirer le signal d'alarme d'un métro en circulation et de l'immobiliser par tous les moyens afin d'avoir le temps de peindre à quai ou côté voie en station, avant que la sécurité ou la police n'intervienne. Des minutes précieuses pendant lesquelles les writers prennent un nombre incalculable de risques.

Avis aux amateurs d'adrénaline, la police madrilène a récemment publié une vidéo d'une de ces actions filmée par les caméras de surveillance pour célébrer l'arrestation, le 6 Novembre 2013, de Lose en activité depuis une dizaine d'années. Il est accusé d'avoir causé l'équivalent de 31 000 euros de dégâts sur des propriétés publiques et privées depuis ses débuts en 1995 et a contre lui sept chefs d'accusation de troubles à l'ordre public et huit accusations pénales.

La vidéo postée par la police madrilène :

Quelques panels de Lose :

Source : France24

Hate the Player est un DVD consacré au graffiti sur trains et métros réalisé en 2010. On y trouve de nombreuses actions du Pays Basque à Paris en passant par Londres, Hambourg, Bruxelles, Milan, en compagnie des crews ADM, ALQ, CMS, CFP, GBR.

Le trailer :

La vidéo est désormais visionnable gratuitement :

Originaire de Madrid, Beto a d'abord fait ses preuves en tant que graffeur sur les murs de la capitale espagnole. Il développe rapidement un style qui se concentre autour de personnages, souvent un bestiaire, réalisés avec une technique qui s'approche de l'impressionnisme. Son travail, une vraie étude de la forme, laisse la part belle aux mélanges de couleurs et aux interactions avec la lumière.

Beto fait partie de cette génération d'artistes autodidactes qui a réussi avec succès la transition de la rue aux galeries. Depuis son studio Betolandsky, il produit de nombreuses toiles et sculptures qui sont autant d'étapes dans la construction de ce monde imaginaire qu'il a d'abord commencé à bâtir à la bombe.

Montana Colors lui dédie une bombe de leur série 2013 d'éditions limitées. Le design de la bombe est lithographié, c'est-à-dire imprimé directement sur le métal et non pas apposé sur une simple étiquette papier. Ce modèle est produit en série limitée à 500 exemplaires estampillés par l'artiste. Chaque bombe est vendue dans une boîte vitrée en bois, de quoi satisfaire les collectionneurs les plus exigeants.

La bombe est disponible dès maintenant ici sur Allcity.fr et dans les All City Stores en France.