All City Blog » chine Graffiti News France Fri, 29 Aug 2014 10:00:24 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.9.2 Hopare à Hong Kong /58297-hopare-a-hong-kong/ /58297-hopare-a-hong-kong/#comments Sat, 28 Jun 2014 10:00:00 +0000 /?p=58297 Hopare à Hong Kong-511

Hopare s'est récemment rendu à Hong Kong ou il a réalisé le portrait d'un couple sur un mur, à l'intérieur d'un immeuble en construction.

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Wrung X Kong Boys /55882-wrung-kong-boys/ /55882-wrung-kong-boys/#comments Sun, 23 Mar 2014 18:00:50 +0000 /?p=55882 Wrung X Kong Boys-511

La marque de streetwear française Wrung présente une vidéo dans laquelle le crew Kong Boys et leurs amis (Yumoh, Xeme) peignent dans les rues de Hong Kong, en Chine.

Quelques captures d'écran :

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Chine: Ador & Semor /53200-chine-ador-semor/ /53200-chine-ador-semor/#comments Wed, 11 Dec 2013 11:00:00 +0000 /?p=53200 Chine - Ador Semor - 511

Ador & Semor, 2 writers français ont passé plusieurs mois en Chine ou ils ont peint plusieurs murs dont voici les photos :

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Dishu, le livre /51983-dishu-le-livre/ /51983-dishu-le-livre/#comments Fri, 25 Oct 2013 11:00:42 +0000 /?p=51983 Lire la suite ]]>

Le livre Dishu: Ground Calligraphy in China, le nouveau documentaire de François Chastanet développé pendant l'été 2011 dans les villes de Pékin, Shanghai et Shenyang, vient de paraître aux éditions Dokument Press. Cet essai photographique s'accompagne de nombreuses vidéos complémentaires en ligne proposant des plans-séquences retraçant le contexte, le temps et la gestuelle de différentes inscriptions .

L'entretien proposé ici précise le contexte du projet et dévoile quelques détails de cette pratique calligraphique éphémère au sol utilisant simplement l'eau comme encre. Non en tant qu'expert de l'art de l'écriture chinois mais plus en tant qu'observateur (occidental) sensible à la relation entre écriture gestuelle grand format et espace public, François Chastanet tente de tracer les origines de ce phénomène d'écriture manuscrite et son développement actuel dans la société chinoise. Il propose une analyse détaillée des outils d'écritures artisanaux spécialement conçus pour la calligraphie en contexte urbain et explore la possible transposition de cette pratique vers d'autres cultures de l'écriture et une diffusion globale.

Après le phénomène Pixacao à São Paulo et l'écriture Cholo des gangs chicanos de Los Angeles, pourquoi s'intéresser à cette pratique ?

L'étude des cas de São Paulo et Los Angeles comporte un socle commun: l'influence plus ou moins directe des lettres gothiques issues de la vieille Europe dans un monde urbain globalisé, cette globalisation s'appuyant en grande partie sur l'alphabet latin. La description de l'évolution inattendue de la forme des lettres latines dans des contextes culturels et urbains spécifiques était au centre de mon travail documentaire. Il me semblait important de décrire des situations similaires d'invasion massive de l'espace public par le signe dans d'autres cultures de l'écrit, hors de l'influence occidentale. La pratique du Dishu en Chine (calligraphie éphémère au sol utilisant simplement l'eau comme encre) s'est imposée comme une évidence, de part sa très forte popularité et la qualité extraordinaire des signes observables dans cette civilisation possédant un langage visuel basé sur l'idéogramme et le logogramme. La faculté de l'écriture chinoise de pouvoir se pratiquer à la fois verticalement et horizontalement permet aussi plus de possibilités dans le dialogue avec l'espace urbain et sa structuration. Ce rapport différent à l'espace et la nature éphémère de ces inscriptions semblaient constituer potentiellement un riche terrain de jeu photographique.

Interview Chastanet Di Shu 01 - 511

Est-ce une pratique répandue en Chine ?

Il n'existe pas de chiffres précis mais ce phénomène regroupe probablement des millions de calligraphes anonymes chaque jour à travers la Chine. À l'échelle de l'histoire chinoise cette pratique qui a émergé au début des années 1990 dans un parc du Nord de Pékin, est extrêmement récente mais connait une expansion rapide, sa popularité est indéniable. Le Dishu est largement accepté et respecté socialement, cette activité participe d'une culture vivante du signe écrit, la calligraphie étant clairement considérée comme le premier et le plus important des arts en Chine. La calligraphie à l'eau sur le sol provoque souvent des attroupements de passants qui se mettent à discuter spontanément de la qualité d'un signe ou d'une courbe précise d'un tracé. C'est très impressionnant pour un observateur européen habitué à ce que ce type de pratique reste confiné à un cercle de spécialistes invisible d'un grand public peu réceptif à la qualité du dessin d'une lettre.

Interview Chastanet Di Shu - 511

Existe t-il des espaces dédiés à cette pratique / est-ce une pratique sauvage ?

Les deux coexistent: la naissance de ce phénomène a eu lieu dans un parc comportant un accès facile à un point d'eau (le lac artificiel central est un élément récurrent dans la composition des parcs chinois) et des allées pavées puis s'est répandue dans l'ensemble de l'espace public disponible. Rues, parvis de stations de métro ou d'un édifice, places centrales, etc. c'est-à-dire tout lieu comportant une surface adéquate (de préférence un grès ou marbre lisse sombre) est susceptible d'être utilisée comme une page d'écriture géante

Certains parcs comportent aussi désormais des aires pavées spécifiquement réservées pour les calligraphes de rue. Personne ne s'offusque de cette pratique éphémère qui dialogue avec l'espace public: les inscriptions disparaissent rapidement et ne portent aucune atteinte au support ou à l'espace partagé par tous, les gens marchent sur les différentes inscriptions sans que le calligraphes ne réagisse négativement, tout se fait dans une ambiance calme et une forme d'évidence assez surprenante. Il semble exister un loi tacite: on peut écrire partout à partir du moment où le contenu de l'inscription est neutre ou acceptable par les autorités qui contrôlent l'espace public.

Quelle est la signification des textes / rapport avec la censure ?

La plupart des textes sont issus de la littérature, des poésies chinoises classiques voire même des slogans communistes traditionnels, très peu des textes semblent produits par les calligraphes de rue eux-mêmes. Malgré la nature éphémère par définition de cette écriture à l'eau, le contrôle de l'espace public semble total. Même si cette situation est difficile à percevoir pour un observateur occidental, les policiers en uniforme ou en civil, les responsables de quartier avec leurs brassards rouges, les gardiens des parcs ou même le citoyen lambda constituent les protagonistes d'un système extrêmement efficace permettant un contrôle social omniprésent. La liberté du calligraphe de rue chinois semble donc principalement exister dans la forme du signe et son expérimentation, mais aucunement dans le sens du message contenu dans l'inscription. On peut ici faire un lien avec avec les cultures du graffiti du nom (de type New York, São Paulo ou Los Angeles) où prédomine un contenu vide ou faible (un pseudonyme, le nom d'un groupe) et avant tout une très forte expérimentation au niveau de la forme des lettres et des jeux de composition de l'image du nom. Les calligraphes de rue chinois semblent accepter ce statu-quo de l'inscription neutre et préfèrent pratiquer calmement leur art de l'écriture éphémère qui constitue avant tout un dialogue intérieur avec son propre corps, un quête personnelle pour un accomplissement esthétique.

Qui sont ces calligraphes urbains, y a t-il un lien avec une pratique subversive / activité politique ?

La majorité des pratiquants sont des personnes à la retraite ayant tout au long de leur vie développé un intérêt pour l'art chinois de l'écriture. Mais toutes les classes d'âges sont néanmoins représentées, il n'est pas rare de voir de jeunes pratiquants échanger tôt le matin ou en début de soirée avec des calligraphes plus âgés, de nombreux grand parents profitent aussi de ce moment-là pour initier leurs petits enfants à l'art de l'écriture. De plus environ un tiers des pratiquants sont des femmes. Contrairement à ce que l'on peut croire, le coût de la pratique calligraphique traditionnelle sur papier peut s'avérer rapidement élevé pour un citoyen chinois lambda, il faut en effet posséder de nombreux pinceaux et papiers de qualité mais aussi un espace avec une table de travail de grand format, etc. ce qui n'est pas forcément facilement accessible. On retrouve donc toutes les classes sociales chez les pratiquants du Dishu qui s'entraînent quotidiennement sur le sol avec de l'eau; ils ont aussi bien sûr une pratique papier, qui demeure à leur yeux la véritable pratique. Mais il est désormais fort probable que le Dishu devienne une activité à part entière, de plus en plus indépendante stylistiquement de son origine papier. Au départ phénomène informel spontané, le Dishu s'est peu à peu structuré en véritables clubs et sociétés de calligraphes reconnus et appuyés par les autorités locales. Des concours annuels du meilleur calligraphe de rue sont par exemple organisés dans un parc du Sud de Pékin, véritable reconnaissance officielle de cette pratique en temps perçu comme potentiellement problématique car pouvant perturber la fluidité des espaces public (obsession de l'attroupement chez les autorités chinoises). Comme déjà mentionné, une pratique subversive de type inscription comportant un message critique sur le gouvernement ou l'organisation de la société semble inexistante malgré le temps de vie extrêmement court de ces textes.

Interview Chastanet Di Shu 02 - 511

Quels sont les outils utilisés ?

Contrairement aux deux projets éditoriaux précédents qui se focalisaient sur l'étude calligraphique et typographique des graffiti observés et leurs relations plus large à l'histoire de l'écriture latine, la conception artisanale d'outils d'écriture optimisés pour l'espace public a ici constitué un point d'analyse central dans ce projet documentaire. Des prises de vue systématiques des différents outils ont été mise en place, détaillant les différents types de pointes et des manches issues de matériel récupérés et divers rebuts d'objets de consommation courante. La majorité des pinceaux se compose d'une pointe de mousse taillée au ciseau puis fixée sur un bâton ou baguette d'environ 65 cm, le manche étant parfois télescopique ou modulaire pour un transport plus aisée. La pointe mousse tente de rejouer la forme d'un pinceau traditionnel chinois composé de poils, une forme pointue et effilée produisant des tracés jouant avec extrême sensibilité sur la pression et la rotation exercées sur l'outil. Certains de ces pinceaux de rue sont directement fabriqués sur des bouteilles ou incorporent des réservoir d'eau dans le manche afin de pouvoir écrire plus longtemps. L'intelligence de cette production artisanale d'outils d'écriture spécifiquement conçus pour l'espace public est particulièrement impressionnante, tout comme la variété des pointes mousses en fonction du style calligraphique que chaque participant souhaite développer. Ces outils émergeant du contexte chinois se révèlent d'autre part utilisables dans d'autres cultures de l'écriture, notamment dans le dessin de la lettre latine basée sur le contraste (le rapport entre les pleins et les déliés) dit par expansion, esthétique que nous avons l'habitude de côtoyer lorsque nous utilisons des typographies comme le Didot ou le Bodoni sur nos écrans. Des ateliers à Utrecht et San Sebastían, Zaragoza explorant des stratégies d'invasion de l'espace public à travers le lettrage éphémère ont constitué une première tentative de diffusion de cette pratique chinoise avec des pinceaux à pointe en mousse grand format dans un contexte occidental. Lors de ces ateliers chaque participant est invité à créer son propre outil d'écriture et à expérimenter différents modèles d'écriture optimisés pour la calligraphie de rue.

Les calligraphes gardent-ils une trace de leur performance, comment immortaliser cette pratique ?

L'idée d'immortaliser est probablement très occidentale, pas sûr qu'elle puisse s'appliquer ici… Aucune pratique photographique systématique ne semble en effet exister chez les pratiquants du Dishu, la seule forme d'enregistrement est assumée par une part du public amateur de littérature ou de poésie qui recopie à la main sur papier les inscriptions offertes au passant chaque jour. Parfois de jeunes personnes de la foule prennent de rapides photos avec un smartphone. Pour les calligraphes le fait d'immortaliser leur pratique par l'enregistrement de l'inscription produite ne se pose pas vraiment: c'est une pratique dans l'espace public intrinsèquement éphémère et qui doit le rester. La performance du calligraphe est ici un ode à l'impermanence, une image n'est pas nécessaire pour témoigner du niveau de leur pratique, cela ne fait pas sens pour le calligraphe lui-même. Mais effectivement l'ouvrage Dishu: Ground Calligraphy in China tente de répondre à cette question: pour un observateur extérieur (occidental) il semble évident de la nécessité de témoigner de l'importance de cette pratique par la photographie mais aussi par des illustrations et plans permettant de fabriquer soi-même des pinceaux de rue. En complément, une archive vidéo accessible à tous est aussi proposée en ligne sur la plateforme Vimeo, montrant par de courtes séquences en temps réel l'intensité et la virtuosité de ces moments d'écritures. La principale méthode photographique choisie pour cet ouvrage fut de mettre en place une série de prises de vue aériennes, grâce à un appareil photo compact placé au sommet d'un manche télescopique aluminium et muni d'un déclencheur / câble USB mais sans écran de contrôle. La totalité des photographies et vidéos a donc été prise à l'aveugle, en tentant de se positionner à distance constante et de se déplacer à la même vitesse que le calligraphe.

Un nombre très important de photos et des vidéos a donc été nécessaire à la réalisation de ce documentaire. En conclusion, la promotion de cette pratique hors de son lieu d'émergence et au-delà des frontières chinoises, c'est-à-dire transmettre globalement le virus du dessin de lettres grand format et éphémères, constitue sûrement la solution la plus efficace. La pratique du Dishu constitue un outil pédagogique extrêmement efficace, une redécouverte du geste manuscrit et de sa propre culture de l'écriture, en réaction à la civilisation du clavier actuelle.

Des projets pour un futur ouvrage ?

Tout d'abord poursuivre la série d'ateliers intensifs développés en Europe afin de diffuser la pratique du Dishu dans un contexte occidental.

Probablement une pause dans la recherche documentaire et la volonté de s'orienter à nouveau vers un travail de conception graphique en proposant des modèles calligraphiques et/ou typographiques pour le signe écrit grand format en opérant la synthèse des différents ouvrages publiés. Ces modèles seront prochainement diffusés via internet sous forme de documents PDF imprimables et libres de droits dans la continuité du travail précédemment effectué pour le site Lpdme.org, à suivre.

Le trailer de Dishu: Ground Calligraphy in China :

et une présentation du livre par l'éditeur Dokument :

L'ouvrage compte 320 pages, il coûte 29,90€ et est disponible ici sur Allcity.fr. En voici un aperçu, également téléchargeable ici au format PDF.

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4608 Ep.2 – Pékin /49943-4608-ep-2-pekin/ /49943-4608-ep-2-pekin/#comments Wed, 10 Jul 2013 17:00:16 +0000 /?p=49943 Lire la suite ]]> 4608 - Pékin - 2 - 511

4608 présente le 2ème épisode de sa série consacrée à 5 writers suédois du crew WOL en visite en Chine, qui peignent sans relâche de jour comme de nuit.

Quelques photos de street bombing dans les rues de Pékin :

Le 1er épisode est ici.

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Ceet – Chicken Story Part.1 /45282-ceet-chicken-story-part-1/ /45282-ceet-chicken-story-part-1/#comments Fri, 08 Mar 2013 09:00:56 +0000 /?p=45282 Ceet-Chicken story -1- 511

Dans cette vidéo, Ceet répète à l'infini son nouveau logo dans les rues de Shenzhen en Chine : un charmant petit poulet, le tout sous forme de tracés directs et de graffs colorés.

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Canton: One day with Ceet /44649-canton-day-ceet/ /44649-canton-day-ceet/#comments Wed, 20 Feb 2013 11:00:03 +0000 /?p=44649 One day with Ceet - 511

Dans cette vidéo, la Box Gallery à Canton, en Chine suit le graffeur toulousain Ceet pendant une journée durant la préparation d'une exposition collective avec le crew TATS (Nicer, Bio, BG, Brim).

Quelques toiles récentes :

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Interview vidéo Liu Bolin /44368-interview-video-liu-bolin/ /44368-interview-video-liu-bolin/#comments Mon, 11 Feb 2013 18:00:47 +0000 /?p=44368 Lire la suite ]]> Interview video Liu Bolin - 511

Liu Bolin est un artiste chinois contestataire qui, suite à la destruction de son atelier à Pékin s'est décidé à intervenir dans la rue en se dissimulant dans le paysage, ce qui lui a valu le surnom d'homme invisible.

« Les temps durs font des gens durs déclarait l'ancien dirigeant chinois Zhou Enlai. Alors l'histoire rouge sang de la Chine a enfanté des générations d'artistes comme Liu Bolin, né en 1973 dans la province du Shandong, ancien assistant du sculpteur Sui Jianguo. C'est en se camouflant, à la manière d'un caméléon, dans des décors hautement symboliques qu'il rend visibles les rapports de domination entre l'individu et les pouvoirs politiques et économiques. »

Hugo Vitrani s'est entretenu avec l'artiste dans cette vidéo sous-titrée :

Quelques photos d'une performance de Liu Bolin en collaboration avec Rero dans les locaux de la Backslash Gallery :

le résultat final :

Liu Bolin X Rero - 511

Source photos : Val-Dan

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On The Road – Graffiti in Vagrancy /42630-road-graffiti-vagrancy/ /42630-road-graffiti-vagrancy/#comments Sat, 29 Dec 2012 11:00:09 +0000 /?p=42630 Lire la suite ]]>

On the Road est un documentaire qui suit les aventures de 3 writers chinois Whyy, Nan et Sinic du sud-ouest de la Chine au Tibet, 50 jours de voyage pour parcourir près de 2000km.

Le trailer :

La vidéo :

Source : Spraycream

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4608 Ep.1 – Pékin /42619-4608-ep-1-pekin/ /42619-4608-ep-1-pekin/#comments Fri, 28 Dec 2012 11:00:17 +0000 /?p=42619

4608 suit les aventures de 5 writers de Stockholm en Chine. Dans le 1er épisode, les writers suédois s'en donnent à cœur joie dans les rues de Pékin.

Le trailer :

Le 1er épisode :

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Dishu – Ground Calligraphy in China /39126-dishu-ground-calligraphy-china/ /39126-dishu-ground-calligraphy-china/#comments Tue, 18 Sep 2012 09:00:54 +0000 /?p=39126 Lire la suite ]]>

Dishu est une étude sur les pratiques calligraphiques contemporaines dans l'espace public chinois, un documentaire photographique et vidéo développé pendant l'été 2011 à Pékin, Xi'an, Shanghai et Shenyang  par François Chastanet.

Celui-ci n'en est pas à son premier sujet d'étude, puisqu'il avait déjà été le premier à photographier puis analyser et décortiquer les Pixaçaoes, ces fameuses calligraphies qui couvrent la plupart des immeubles de Sao Paulo, dans son livre Pixacao – Sao Paulo Signature.

« Dans la cosmologie chinoise di, le carré, représente la terre, par extension le sol (le cercle représentant le ciel, le sacré) et shu signifie livre donc par association écriture. L'expression dishu signifie donc littéralement écriture carrée, c'est-à-dire calligraphie sur la terre : pratiquer une écriture éphémère au sol en utilisant l'eau comme encre. »

Aujourd'hui très populaire, ce phénomène récent apparait au début des années 1990 dans un parc du nord de Pékin avant de se développer dans l'ensemble de la Chine. Des milliers de calligraphes anonymes opèrent quotidiennement dans les parcs et les rues utilisant les différents sols pavés comme une immense feuille de papier. Littérature, poésie ou aphorismes, ces écritures monumentales, de la régulière à la cursive folle, convoquent l'ensemble du corps, danse spontanée et renouvellements formels infinis.

Cette pratique calligraphique correspond à une recherche d'accomplissement ou de perfectionnement de soi, action provoquant une modification progressive de notre perception du monde.

Quelques outils utilisés :

Quelques calligraphies anonymes :

3 vidéos extraites du documentaire :

La 1ère en vision aérienne :

La 2nde avec une vision au niveau du sol :

La 3ème en vision latérale :

En Novembre 2011 à Utrecht, Pays-Bas, un atelier intensif explorant des stratégies d'invasion de l'espace public à travers le lettrage éphémère a constitué une première tentative de diffusion dans un contexte occidental, de la pratique chinoise du dishu – calligraphie à l'eau sur le sol avec des pinceaux à pointe en mousse grand format.

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X-Ray Style: Interview Shok-1 /37826-x-ray-style-interview-shok-1/ /37826-x-ray-style-interview-shok-1/#comments Wed, 01 Aug 2012 16:30:12 +0000 /?p=37826 Lire la suite ]]>

Si vous suivez le travail de l'artiste anglais Shok-1 dernièrement, vous reconnaitrez probablement ses œuvres d'inspiration squelettique. Il arrive désormais à saisir parfaitement le rendu d'une radio aux rayons X sur mur. L'équipe californienne de Live Fast l'a interviewé, en voici quelques extraits traduits :

« Je suis venu en Chine 2 fois. La première fois s'est très bien passée. La 2ème fois, tout était dingue. On avait aucune idée de ce qui se passait. C'était complètement différent là-bas. C'est comme atterrir sur Mars. C'était un projet énorme d'avoir des artistes occidentaux peignant en public en Chine. »

L'œuvre censurée par le gouvernement chinois :

Une œuvre de Shock-1 qui a résisté à la censure chinoise :

« Je dessine des nœuds coulants en forme de cœur depuis 10 ans.  Il y a quelques temps, être un artiste était quelque chose d'important, désormais chacun a sa propre définition. Certaines personnes retiennent des significations différentes à des moments différents. Tout ceci semble dépendre du contexte. Un jour, une femme un peu salace m'a demandé si mon nœud coulant était une référence au bondage. »

« On ne regarde pas la ville comme les autres. On regarde toutes les surfaces comme des surfaces à peindre, chaque ruelle dérobée est comme une invitation à une infinité de réalisations. »

« J'ai décidé d'exploiter au maximum le concept des rayons X. C'est un territoire vierge à explorer. C'est difficile, risqué et ça ne tolère aucune erreur. »

« Le concept des rayons X est une combinaison de science et de magie. »

L'interview est à lire dans son intégralité en anglais ici.

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Pékin: Do not erase /36654-pekin-erase/ /36654-pekin-erase/#comments Sat, 07 Jul 2012 08:00:43 +0000 /?p=36654 Lire la suite ]]>

A l'instar de la haute-couture et du vin, le graffiti en galerie – notamment français – s'exporte et se porte plutôt bien en Chine. Voici un aperçu de l'exposition collective récente de Kongo, Toast, T-Kid, Noe2, Binho et Ceet à Pékin.

Intitulé Do not erase, l'évènement était organisé par Chokoli Strawberry et G-Dot Art Space.

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Beijing State of Mind: Part 2 /33492-beijing-state-mind-part-2/ /33492-beijing-state-mind-part-2/#comments Tue, 17 Apr 2012 17:00:46 +0000 /?p=33492

Après la première partie publiée ici, le magazine scandinave Up présente le volume 2 de Beijing State of Mind, une vidéo dans laquelle Iron Mike et ses amis se baladent en vélo et peignent dans les rues de Pékin en Chine.

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Lance Crayon – Spray Paint Beijing /32955-lance-crayon-spray-paint-beijing/ /32955-lance-crayon-spray-paint-beijing/#comments Fri, 06 Apr 2012 10:00:16 +0000 /?p=32955

Lance Crayon présente Spray Paint Beijing, un documentaire sur le développement du graffiti à Pékin en Chine. En attendant la sortie officielle, voici le trailer sous titré en anglais :

Quelques photos du tournage :

 

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Paris-Shanghai: Interview Dezio /32208-interview-dezio/ /32208-interview-dezio/#comments Sat, 24 Mar 2012 11:00:00 +0000 /?p=32208 Lire la suite ]]>

Source Synesthesia a interviewé Dezio, un writer français installé en Chine à Shanghai. En voici quelques extraits traduits.

« J'étais un enfant solitaire. A ce moment là, je suis revenu dans mon pays d'origine et je ne connaissais personne. Je ne parlais pas vraiment français, ce qui m'a rapidement exclu du cercle des autres enfants. Je détestais mon école et ceux qui la fréquentaient. Je n'avais pas de bons résultats et je passais tout mon temps à dessiner sur tout ce que je trouvais. Je n'avais pas encore vu de graffiti avant de débarquer à Paris, ce fut un grand choc, tout était éclaté. Je me demandais comment/pourquoi/qui. Je ne connaissais personne mais j'ai décidé de m'y mettre. Ça m'a pris 2 ans avant de rencontrer des vrais writers. Internet n'existait pas et j'ai dû tout apprendre par moi-même : comment trouver les spots, trouver de la peinture, quoi écrire, comment faire des lettres… »

« Ça m'a pris du temps de trouver mon alias Dezi one, mais comme ça existait déjà et j'ai dû encore changer de nom. Une nuit je me suis fait courser alors que je faisais un tag dans la rue. J'ai eu juste le temps de tracer mon O. J'ai réussi à m'en sortir, quand je suis repassé devant j'ai remarqué qu'on lisait Dezio. J'ai flashé sur ce nom et depuis je l'ai gardé. »

« Il y a pas mal de writers à Shanghai : la moitié sont des locaux, l'autre moitié des étrangers. Les étrangers sont responsables du bombing et les locaux peignent de beaux murs. Il y a des exceptions mais c'est plus ou moins ça. La ville est nettoyée très vite, les tags et les throw ups sont buffés dans la journée depuis que la ville loue les services d'une armée de travailleurs migrants payés à repeindre les murs. Il y a un hall of fame à MoGanShan rd. C'est tranquille pour peindre. La plupart des autres spots sont cachés dans les petites rues, on peut aussi trouver des usines abandonnées. »

« A partir du moment ou je ne perds pas ma créativité, je peux peindre des murs concept ou assortir mes couleurs avec celles de mes partenaires. Si j'ai une nouvelle idée qui surgit alors que je suis en train de peindre, je veux pouvoir le dire aux autres et changer nos plans. Je ne me considère pas comme un imprimeur et je déteste penser que le graffiti est un boulot, c'est au-dessus du reste, quelque chose que je fais pour moi sans avoir à me soucier de l'avis des autres. Si je m'amuse en peignant quelque chose de plus ou moins complexe, c'est tout ce qui compte, si ce n'est pas le cas, j'abandonne (mais ça ne veut pas dire que je ne finis pas mes pièces). »

« Les gens se plaignent de la manière dont Internet a tué le graffiti, mais je pense que c'était la même chose avant l'ère des magazines, et même avant que Chalfant ne publie Subway Art. Les graffiti a subi des modifications dramatiques en raison de sa médiatisation en concentrant notre attention uniquement sur certains writers ou certains styles, en imposant des règles qui n'existaient pas auparavant. Quoiqu'il en soit, il émerge du bon et du mauvais de chaque nouvelle scène. »

L'interview est à lire en anglais dans son intégralité ici.

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Chine: Phron FQR /31842-chine-phron-fqr/ /31842-chine-phron-fqr/#comments Sat, 10 Mar 2012 18:00:00 +0000 /?p=31842

Phron FQR est un writer chinois qui s'intéresse autant aux caractères et aux pictogrammes de sa langue natale qu'à l'alphabet romain, ce qui lui donne une infinité de possibilités dans ses lettrages.

Quelques exemples extraits de son Flickr :

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Ceet's World /30376-ceets-world/ /30376-ceets-world/#comments Tue, 14 Feb 2012 10:00:00 +0000 /?p=30376

Chokoli Strawberry & Kality Street présentent Ceet's World, un ouvrage de 54 pages regroupant les dernières œuvres (sculptures, toiles) et une interview en anglais de Ceet, graffeur toulousain installé depuis 2003 en Chine.

Source : Bates

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Beijing State of Mind /30773-beijing-state-mind/ /30773-beijing-state-mind/#comments Sat, 11 Feb 2012 18:00:24 +0000 /?p=30773

Up Magazine présente Beijing State of Mind, une vidéo dans laquelle Iron Mike et ses amis se baladent en vélo et peignent dans les rues de Pékin en Chine.

Source : 12oz

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Hong Kong: Tilt /29422-hong-kong-tilt/ /29422-hong-kong-tilt/#comments Thu, 29 Dec 2011 11:00:54 +0000 /?p=29422

Hélène Franchineau s'entretient avec Tilt dans cette vidéo lors de l'un de ses séjours à Hong Kong pour le South China Morning Post .

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Shoe @ Beijing /26535-shoe-beijing/ /26535-shoe-beijing/#comments Fri, 07 Oct 2011 17:00:02 +0000 /?p=26535 Lire la suite ]]>

Le graffeur old school et calligraphe hollandais Niels « Shoe » Meulman s'est récemment rendu à Beijing (Pékin pour les francophones que nous sommes) à l'occasion de la semaine du design. Il a peint dans les rues et sur les toits de la capitale chinoise dans le cadre de l'expo Off Canvas: A Street-Level Typography en partenariat avec la marque de chaussures Converse.

La vidéo de l'évènement :

Shoe est l'auteur du livre Calligraffiti disponible ici.

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Chine: Censure Vs. Shok-1 /23362-chine-censure-vs-shok-1/ /23362-chine-censure-vs-shok-1/#comments Fri, 29 Jul 2011 06:00:15 +0000 /?p=23362 Lire la suite ]]>

Shok-1 est un graffeur old timer anglais (il a commencé à peindre en 1984) qui a été invité à peindre la façade d'un immeuble en Chine. Mais le gouvernement n'a pas jugé cette oeuvre a son goût puisqu'il demande à ce qu'elle soit détruite.

Une interview en anglais de Shok-1 est à lire ici.

Source : ILG

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Infamous @ Hong Kong: les photos /20616-infamous-hong-kong-les-photos/ /20616-infamous-hong-kong-les-photos/#comments Wed, 25 May 2011 17:00:36 +0000 /?p=20616

Ceet, Mist, Tilt et Kongo sont passés par Hong Kong pour une exposition collective intitulée Infamous à The Space Gallery dans le cadre du French May Arts Festival.

La vidéo de l'installation de l'exposition :

Source : Graffiti Art Magazine

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The Creative World of Ceet /19980-the-creative-world-of-ceet/ /19980-the-creative-world-of-ceet/#comments Sun, 08 May 2011 17:00:45 +0000 /?p=19980

Ceet, graffeur toulousain expatrié en Chine depuis plusieurs années, présente son portfolio : 104 pages de graffiti en Asie et ailleurs, un peu de body-painting et une sélection d'œuvres en volume.

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Towns RT @ Hong Kong /19682-towns-rt-hong-kong/ /19682-towns-rt-hong-kong/#comments Sat, 30 Apr 2011 17:00:53 +0000 /?p=19682

Plastic Bones présente une vidéo de Towns RT qui continue son périple en Asie. Après Shanghai, il s'attaque à Hong Kong pour peindre des murs et faire des tags en ville.

Source : Bates

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Ceet: Infamous, Hong Kong /17784-ceet-infamous-hong-kong/ /17784-ceet-infamous-hong-kong/#comments Thu, 17 Mar 2011 11:00:27 +0000 /?p=17784 Lire la suite ]]>

Ceet est un graffeur français installé en Chine depuis plusieurs années. Son parcours débute à Toulouse au tout début des années 90 aux côtés de la la Truskool. Depuis il fait partie des Trumac, un collectif de graffeurs né à la suite de la rencontre de la Truskool de Toulouse avec les MAC de Paris.

Outre ses peintures sur mur, il réalise depuis bien longtemps déjà des toiles et des sculptures, et travaille maintenant en Chine en tant que designer tout en continuant sa carrière de writer et de DJ. Si vous êtes à Hong Kong, ne manquez pas sa prochaine exposition en Avril, dans le cadre du French May Arts Festival.

Infamous, vernissage le 28 Avril 2011, 18h à :

The Space
210 Hollywood Road
Sheung Wan, Hong Kong
Chine
Plan d'accès ici

Voici quelques-unes de ses toiles :

Des murs :

… Et quelques sculptures :

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Towns & Roid en Chine /15787-towns-roid-en-chine/ /15787-towns-roid-en-chine/#comments Tue, 04 Jan 2011 07:00:18 +0000 /?p=15787

Plastic Bones présente une vidéo réalisée par Chris Read de Towns RT et Roid MSK pendant leur dernier voyage à Shangai et à Ningbo, en Chine.

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Shanghai, visite guidée /15446-shanghai-visite-guidee/ /15446-shanghai-visite-guidee/#comments Fri, 24 Dec 2010 07:00:00 +0000 /?p=15446

Shanghai est la ville chinoise la plus peuplée, elle compte plus de 18 millions d'habitants. LKP a parcouru la ville en quête de murs peints pour réaliser cette visite guidée.

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Invasion X MTN: Porcelain Edition /14554-invasion-x-mtn-porcelain-edition/ /14554-invasion-x-mtn-porcelain-edition/#comments Thu, 25 Nov 2010 13:00:30 +0000 /?p=14554 Lire la suite ]]>

Depuis l'émergence du graffiti en Asie, l'équipe d'Invasian basée à Hong Kong informe la planète sur l'évolution du mouvement sur ce continent, d'abord en publiant un magazine, puis par le biais de son blog.

Aujourd'hui pour célébrer son partenariat avec Montana Colors, Invasian vient de sortir en collaboration avec la firme espagnole une édition très spéciale de la bombe MTN… puisqu'elle est en porcelaine !

Un objet collector's à la fois kitsch et unique en son genre, fabriqué très précisément à 852 exemplaires. Une œuvre fabriquée à la main et minutieusement décorée, présentée dans un luxueux coffret et fournie avec un certificat d'authenticité. Enfin une bombe chinoise qui n'attaquera pas vos poumons !

La bombe MTN Porcelain Edition est disponible au prix de 34,90€ pour une durée très limitée sur Allcity.fr. Qui a dit que la porcelaine était réservée aux grands-mères ?

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Wall Lords Asia 2010: les photos /11161-wall-lords-asia-2010-les-photos/ /11161-wall-lords-asia-2010-les-photos/#comments Tue, 07 Sep 2010 10:00:49 +0000 /?p=11161 Lire la suite ]]>

Depuis plusieurs années le graffiti se développe en Asie. Wall Lords Asia 2010, évènement sponsorisé par Montana Colors, nous donne l'occasion de découvrir ce qui s'y passe.

Les participants venant des quatre coins de l'Asie étaient jugés par Zebster, Revok et Dilk sur leur capacité à réaliser une pièce, un throw-up et des tags. La finale a eu lieu à Shanghai le 29 Aout 2010.

Les vainqueurs du Wall Lords Asia 2010 sont :

1er : Madvictor, Corée

2nd : PMT, Thaïlande

3ème : DTP, Taipei, Chine

Source : MTN

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