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Moper PAL KSF

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Moper PAL KSF publie ses murs et ses sketches d'inspiration psychédélique sur son blog.

Quelques murs :

Quelques sketches :

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Jacker Magazine #4

Jacker Magazine a été lancé il y a un an par une équipe de passionnés d'art de rue et tout ce qui en découle. Ce mag à la mise en page soignée et au look délicieusement vintage se fait le relais des cultures urbaines au sens large : sports extrêmes (avec une part belle réservée au skate), musique et bien entendu street art et graffiti.

Leur dernier opus en date propose de nombreux reportages et interviews. Au sommaire de ce numéro 4 on retrouve des focus sur le fameux spot de graff 5 Pointz de NYC, le writer français Grems, le skateur norvegien Michael Sommer, Les musiciens US Oddisee et Derrick May et les rubriques habituelles de photos de murs et de rue.

Chose rare dans le monde des publications gratuites, ce magazine en français et anglais n'est pas uniquement disponible en ligne au format PDF mais également au bon vieux format papier chez un réseau de partenaires triés sur le volet… dont Allcity.fr.

Vous pouvez ainsi vous procurer le mag gratuitement à l'occasion de tout achat sur Allcity.fr, sur simple demande de votre part dans la case commentaires lors du processus de commande. Ne trainez pas car le stock est limité bien sûr !

Les 4 premiers opus du magazine sont téléchargeables gratuitement au format PDF :  #1, #2#3 et #4. Attention, ce sont des gros fichiers de plus de 100 mégas chacun.

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Interview Gris1 DMV

Interview Gris1 - 511

Sophie Pujas s'est entretenue avec Gris1, membre du très prolifique crew DMV, pour Artistik Rezo. En voici quelques extraits.

« Je suis tombé dans le graffiti quand j'étais ado, parce que je m'embêtais ! J'ai commencé par les tables et les murs de mon collège de Marseille, et ainsi de suite, au feeling. J'avais une copine, et je me souviens avoir pris trois bombes dans le garage de mon père et d'être allé tagger des mots en bas de chez elle ! A l'époque, je n'avais aucune ambition de devenir un artiste, et ce n'est qu'au fil des années que je me suis rendu compte que c'était ça qui me passionnait dans la vie. Les rencontres m'ont permis par la suite d'exposer, de montrer mon travail ; tout s'est fait très naturellement. »

« Aujourd'hui, nous, les graffeurs, on travaille avec des galeries, et c'est très bien. Mais il ne faut pas oublier d'où on vient, et j'aime bien me servir de mes expositions pour l'expliquer aux gens, un peu comme un cours d'histoire de l'art. Peindre sur les trains, les gens le voit encore comme quelque chose de négatif, alors que sans les trains des années soixante-dix à New York, il n'y aurait rien eu. J'ai commencé comme tout le monde, en faisant des choses illégales. Je suis allé très souvent au commissariat, je suis passé devant le juge, j'ai eu beaucoup d'ennuis judiciaires. Ca fait partie de ce qui m'a mené là où je suis. Pour moi, un graffeur ne peut être que quelqu'un qui est passé par cette période de vandalisme. Quelqu'un qui se contente de sortir des beaux-arts, même s'il est fort techniquement avec des bombes, ne sera jamais un vrai graffeur. Sur quinze ans de graffitis, j'en ai passé sept à agir majoritairement dans l'illégalité. Aujourd'hui, j'ai trente ans, je suis dans une réflexion différente. Je ne suis plus du côté du vandalisme, mais par contre je fais toujours des choses dans la rue, des fresques. Et je constate que les gens ont le sourire quand ils nous voient faire des œuvres colorées en pleine ville. »

« Faire une expo, c'est partager un peu de son intimité, mais aussi, pour moi, montrer quelque chose de ludique. Je veux donner aux gens quelque chose qui va les sortir de leur quotidien, les amuser. C'est la meilleure façon de leur donner envie de comprendre. Parce qu'aujourd'hui on entend tout et n'importe quoi, on mélange street art et graffiti, des gens se prétendent experts sans qu'on sache vraiment pourquoi… Certains magazines présentent les 100 plus grands artistes de la planète, mais c'est du copinage ! Aujourd'hui, on est obligé d'être reconnu par des gens qui n'ont rien à voir avec le mouvement pour être dans ce genre de liste. Je trouve ça un peu réducteur. Ça fait un peu compilation commerciale, et c'est dommage. »

L'interview est à lire dans son intégralité ici.

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The Yellow @ Villeurbanne

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The Yellow présente Sur Mes Vestiges, une exposition personnelle à Villeurbanne du 26 Mars au 13 Avril 2013. Le vernissage aura lieu le 26 Mars 2013 à 19h.

« Depuis toujours, j'aspire à éveiller les consciences, quitte à les bousculer, les maltraiter, les violenter, les violer. En effet, aujourd'hui, le monde et bon nombre d'artistes aspirent à devenir une star au détriment du sens même du mot art. Il ne suffit pas d'être dans l'air du temps et de plaire, de devenir une star pour être reconnu artiste. Les médias fabriquent des artistes à la chaîne. Le public ayant perdu ses repères, il les consacre, les accepte et les valide comme tels sans aucune forme de jugement ou même de méfiance. N'importe quel publicitaire, n'importe quel pantin chantant dans des émissions de télévision, est un artiste. Il ne suffit pas d'avoir une image d'artiste pour le devenir ou pour l'être. Il y a également ceux qui donnent envie au public de s'interroger, de se questionner, débattre et échanger et qui ne cherchent pas à vous plaire mais qui donnent leur avis, je fais partie de ceux là aussi. J'ai donc décidé de lutter contre cette starification, mettre à bas les usurpateurs, en réalisant des créations à la fois picturales et sculpturales. Mes interventions sont là pour donner la parole et recentrer l'attention sur les personnes qui suent, sang et eau et qui avec ou sans l'approbation de la plèbe continuent à lutter pour que notre art vive. Je fais partie de ceux qui résistent à l'uniformisation du nivellement par le bas, et persistent à s'exprimer, quitte à déranger. »
-Yelo TSH

Sur Mes Vestiges
45 rue Anatole France
69100 Villeurbanne
Plan d'accès ici

Le teaser :