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Marseille: Brigade Anti-Tags

Moi j'ai toujours été passionné par le street art… sincèrement, faut être passionné car il y a quand même une lecture du tag; selon le lettrage c'est pas facile de savoir les déchiffrer. C'est comme des hiéroglyphes.

Cet extrait de dialogue truculent avec un agent de la Suge nous vient de Sur La Piste, un mini documentaire qui nous emmène à Marseille, à la rencontre de la brigade anti-tags de la SNCF.

Poster Playboy sur le mur du bureau, discours calibré sur le fameux sentiment d'insécurité provoqué par le graffiti : pas de doute, nous sommes bien au QG de la brigade à Marseille St Charles ! Nous vous laissons apprécier, en particulier le petit cours d'utilisation des caps sur la bombe (avec notamment le célèbre small cap).

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Stockholm: le train volé se crashe

PENDELTAG CRASH - 511

Une nettoyeuse employée par la compagnie ferroviaire suédoise est montée dans l'un des trains Saltsjobanan qui dormait dans un dépôt, dans la banlieue de Stockholm. Pour une raison pour l'heure inconnue, la jeune femme s'est rendue dans la cabine du conducteur et est parvenue à mettre la machine en marche.

Local train that derailed and crashed into a residential building in Saltsjobaden is seen outside Stockholm

Le train de quatre wagons a alors commencé à avancer, jusqu'à atteindre une vitesse anormalement élevée. Le train a ensuite déraillé et a fini par s'encastrer dans un immeuble résidentiel, à 1,6km de son point de départ.

Police officers stand around a local train that derailed and crashed into a residential building in Saltsjobaden outside Stockholm

L'accident surréaliste n'a pas fait de victimes dans l'immeuble, mais la conductrice du train est grièvement blessée et se trouve actuellement à l'hôpital et en état d'arrestation.

Une enquête devrait être ouverte afin de déterminer pour quelle raison la jeune femme, employée pour nettoyer l'intérieur des trains, a voulu démarrer la machine…

Source : Sky News

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Risky Business in Mexico

Tout d'abord nous avions trouvé la photo ci-dessus, que nous avons publié sur Facebook ici… Tellement surréaliste que plus d'un a cru qu'elle était fake. Mais il n'en est rien, le fameux pont jaune existe bel et bien, c'est même un des plus grands ponts du mexique.

Il s'agit du pont de Metlac, situé à Veracruz, et l'on a pu constater sur Wikipedia que les graffs sur le pont étaient bien réels.

Mais ce n'est pas tout, les writers mexicains semblent prêts à jouer leur vie pour un tag ou un graff, et ils le filment également. Spectaculaire, mais à n'imiter sous aucun prétexte bien sûr, voici la vidéo filmée sur le vif avec un portable.


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La nostalgie camarade

Les train writers sont le plus souvent stigmatisés comme de dangereux criminels par les médias, qui ignorent souvent que la plupart d'entre eux sont en réalité de vrais nerds du réseau ferré. La connaissance du système ferroviaire entraîne généralement une véritable passion pour le matériel roulant, privilégiant souvent les modèles les plus anciens aux formes caractéristiques.

Mais le matériel évolue et les trains se transforment souvent en suppositoires roulants aux couleurs souvent douteuses, au gré des privatisations et des politiques de communications censées répondre aux attentes de modernité de l'usager du 21ème siècle.

Certains writers comme Taps & Moses ne l'entendent pas de cette oreille et sont des adeptes de la customisation de trains. Ils avaient d'ailleurs redonné à un steel train allemand, actuellement plastifié en rouge, sa couleur d'origine : le métal.

Il y a quelques années déjà, des writers polonais nostalgiques de la belle époque des trains de banlieues de Varsovie avaient également repeint un wagon en orange, couleur d'origine des trains qui sont désormais verts, avec la mention Bring Orange Back.

Cette fois, ce sont des writers hollandais qui ont décidé de redonner à une rame flambant neuve les couleurs d'origine des fameux Banana trains, surnommés ainsi car peints en jaune depuis 1985.

Un Banana train :

Une nouvelle rame d'une compagnie privée remplaçant les bananas :

Parmi les modifications apportées par les writers, de nombreux détails très réussis, notamment le logo de la compagnie ferroviaire nationale hollandaise au lieu de celui de la compagnie privée… qui a dû croire avoir des hallus en voyant ainsi sa rame relookée :

Source : Bloghopper

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Arrestation de Mr. Kick

Nul doute que Kidult a fait des émules avec ses actions à l'extincteur systématiquement ultra-médiatisées. Sauf que Kidult ne s'attaque jamais à des cibles qui pourraient lui péter à la figure : Autant les Agnès B, Vuitton, Marc Jacobs et consors étaient au final probablement ravis du buzz publicitaire autour des actions du Kid à leur encontre, autant la RATP a dû voir rouge en découvrant les vidéos de Mr. Kick défonçant ses stations à grands coups d'extincteurs, et s'est empressée de passer un petit coup de fil à la BRF pour punir l'intrus.

Identifier le responsable aurait été comme chercher une aiguille dans une botte de foin… mais nous sommes au 21è siècle, et ça aurait été compter sans la magie d'internet. Il faut dire que si le détenteur d'un compte Youtube s'y connecte de chez lui au lieu d'aller choper du Free Wifi au MacDo du coin, se connecter avec sa propre adresse IP c'est un peu comme donner son nom et son adresse à tous… D'où l'info relayée ce 29 Novembre 2012 par La République : Il leur aura fallu moins d'un mois pour le retrouver.

En trois jours, il a repeint  les murs de cinq stations du métro parisien, des fresques XXL réalisées à l'aide d'un extincteur qu'il utilisait comme un pistolet à peinture. Pour mettre fin à ses agissements, la Brigade des réseaux ferrés (BRF) de Paris n'a pas hésité à venir le cueillir ce matin, dans sa maison, à Saint-Jean-le-Blanc.

Il signe ses forfaits du nom de Kick et revendique ses « exploits » dans des vidéos postées sur Youtube. Une publicité qui a permis aux policiers de remonter sans mal jusqu'à cet albijohannicien âgé d'une trentaine d'années.

Interpellé à 7 heures par les fonctionnaires de la cellule tag de la BRF, épaulés par des policiers du commissariat d'Orléans, le graffeur a été transféré à Paris où il est actuellement placé en garde à vue. Il devrait être jugé en comparution immédiate demain.

La justice orléanaise s'intéresse également à lui. Outre des dégradations commises à Orléans (visibles sur les vidéos), 17 plants de cannabis ont été saisis lors de la perquisition de son domicile.

*[Edit] Précisons que contrairement à ce que racontent les médias officiels, des lecteurs nous ont signalé que l'interpellation de Kick n'est pas liée à ses vidéos mais à ses empreintes digitales.