L'équipe de MTN-World s'est entretenue avec Sabe, un old timer danois toujours très actif sur murs ou sur trains. En voici quelques extraits traduits :
« Au début, quand j'ai commencé à peindre c'était comme à New York, il y avait des réunions au writer bench, beaucoup de writers, 30 à personnes dans les stations de métro en train de prendre des photos, de dessiner ou de faire des tags. C'était plus ouvert. Maintenant c'est un peu nul. Il y a beaucoup de writers qui parlent plus qu'ils n'agissent. »
« J'ai commencé le tatouage grâce au graffiti, mais ce sont 2 choses différentes pour moi. Mais si je n'avais pas peint, je ne me serais jamais mis au tatouage. Ça m'a beaucoup aidé pour les couleurs et les lettres, l'ombrage, les contours. Quand j'ai commencé le tatouage, le gars qui s'occupait de moi observait la manière dont je travaillais et il m'a beaucoup appris en retour. »
« Pour moi, le graffiti a toute sa place sur trains. C'est toute une mission de trouver un spot, l'éclater en peu de temps et ensuite réussir à le voir tourner. Faire des murs et des throw ups c'est cool, mais ce n'est pas la même chose. L'expérience est importante, la photo est toujours un bonus. Si tu n'as pas de photos, c'est chiant, mais tu sais que tu as fait quelque chose avec tes potes. Tu y étais, tu l'as planifié et tu l'as fait. Et le jour d'après, qu'importe ce qui arrive, tu auras le sourire. »
« La pire des choses qui s'est produite pour le graffiti au Danemark est l'arrivée des nouveaux S-trains. ils ont remplacé les plus modèles de trains par les plus horribles. Il y a une rumeur qui prétend que la forme des nouveaux S-trains est destinée à réduire le graffiti. Mais je ne pense pas. Ils sont tellement moches, on dirait des saucisses. je connais des writers qui refusent de le peindre en raison de la forme arrondie du panel. Quand je le peins, je fais des pièces énormes ou des pièce flottantes. »
L'interview est à lire dans son intégralité en anglais ici.