Un moment avec Jace

Un Moment avec Jace-511

A l'occasion de son exposition intitulée DyptiQ, la galerie Mathgoth présente une interview de Jace, créateur du Gouzou. Il évoque ses débuts dans le graffiti et l'évolution de son travail, alternant entre galerie et rue.

Quelques Gouzous dans leur environnement naturel, sur l'Ile de la Réunion :

11 commentaires

  1. Je respecte le travail de Jace mais je n’arrive pas à comprendre quelle est la différence entre un mec qui fait un tag sur un mur et un mec qui dessine des petits bonhommes sur un mur, si il se permet de faire ça en pleine journée et que personne ne lui dit rien je ne voit pas pourquoi un taggeur ne pourrait pas agir ainsi..
    M’enfin bref, le débat ne sera jamais réglé, à quoi bon essayer..
    B.U Jace.

    • ANT le

      Si on regardes un peu plus loin que le bout de son nez, le travail de Jace et celui d’un tagger au sens classique du terme, n’ont absolument rien à voir.

      Un sourire, des questions, un commentaire bienveillant…Il y a quand même plus d’émotions qui se dégage à regarder le boulot de Jace que de voir des guetas dans la rue…surtout pour le « commun des mortels ».
      Il n’a pas plus le droit que n’importe qui, mais le message est quand même très différent….et bien perçu….

      De plus, j’pense que Jace doit se faire » taper sur les doigts » aussi de temps en temps…

      • n'importe qui ou quoi le

        Vous les bobos du street art et autres quadragénaires et quinquagénaires qui ont découvert le street art ou graffiti sur internet, vous êtes de plus en plus lourds. La plupart des fans de jace sont des non-connaisseurs de l’histoire du graffiti.
        Je vais donc vous apprendre étant donné que vous avez découvert votre « street art » il y’a quelques temps par le bien de la Tour13, que jace a toujours une attitude de vandal, de graffiti artiste, il a débuté et beaucoup trainé depuis des années avec des graffeurs, des vandals (notamment au Havre). Il connaît très bien le monde du graffiti.
        J’en ai assez d’entendre des non connaisseurs quadragénaires et à la cinquantaine se réapproprier un art qu’ils ont longtemps décriés voire chier dessus.. Vous étiez où les bobos en 94? 97? en 2000? pendant que jace faisait des plans illégaux et aussi légaux a exercer son art, pendant que le graffiti était a ses plus belles heures (graffs, tags chromes, fresques). C’est l’inverse de C215 qui ne connaît rien du graffiti et qui a une portée bobologique.
        le tag c’est le graffiti, vous n’allez pas nous donner des leçons de morales bobologiques. Allez traîner dans vos espaces tendances bio et ne venez pas chier sur le tag.

    • Papa le

      Encore faut-il qu’il y ait un débat… qui n’est posé ni par cette vidéo ni — à ma connaissance superficielle — par JACE lui-même.

      Si on considère que la majorité de ses petits bonhommes sont posés dans l’illégalité, et bien oui, il n’y a pas de différence de fond entre les graffitis (sens large) de JACE et les tags (sens réduit) de… disons SARI. Il utilise carrément les mêmes outils et les mêmes techniques et visent les mêmes supports. La différence importante est à trouver dans la forme : il fait du figuratif alors que nous faisons du je-sais-pas-quoi-on-va-dire-du-scriptural.

      C’est une différence assez superficielle mais aux retombées énormes pour lui comme pour nous.

      De par leur essence figurative, les bonhommes de JACE ou les poulets de MR POULET ou ce genre de trucs ont infiniment plus de chances de plaire au public et sont infiniment plus faciles à décliner en galerie que nos tags et nos graffs. Ils appellent plus facilement des émotions positives de la part des curieux que nos tags abscons qui, associés comme ils sont à tout un tas de choses désagréables ne peuvent guerre qu’être rejetés. En un sens, la vie de JACE est grandement simplifiée par son choix de sujet, malgré qu’il fasse grosso-modo la même chose que nous.

      De là à être jaloux ou de lui en vouloir… il y a quand-même un grand pas à franchir. Mais peut-être ce grand pas est-il l’occasion de faire un peu d’introspection et de nous demander ce que nous voulons pour nous-même en particulier et pour le Graff en général ?

      Quelle part occupe frustration et jalousie dans notre rejet des « street artistes » ? Quel est, au fond, le but de notre carrière ? En avons-nous un, d’ailleurs ? Quelle légitimité pouvons-nous espérer en dehors de notre milieu ? Le Graff est-il un moyen ou une fin ? Etc.

      • freddy krueger le

        dans l’ordre :
        aucune, le rejet vient d’ailleurs.
        quelle carrière? c’est pas un taf…
        se faire plaisir en faisant chier les autres.
        aucune.
        une faim.

        • Papa le

          > une faim.

          Très bonne réponse.

      • Capdorigine le

        Ça me fait penser au discours de Benladensuperstar sur 90BPM depuis quelques jours…les vandales qui se plaignent…

        • freddy krueger le

          qui se plaint ici ???
          a part n’importe qui qui dit toujours n’importe quoi !

        • Capdorigine le

          Aimerick…

  2. Pifou le

    « Je ne voit pas pourquoi un taggeur ne pourrait pas agir ainsi.. »
    Ne confond pas  » pouvoir » et « devoir », tu peut le faire, mais tu n’as pas le droit…

  3. AkrU le

    Votre rêve c’est de retourner au lycée pour avoir de la philo ou quoi?
    Vous partez dans des débats de ouf pour rien a chaque fois c’est chaud de se faire aussi chier dans la vie!

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