Le magazine en ligne Acclaim s'est entretenu avec Rime MSK. Partenaire de Revok entre autres, il réussit à combiner sa carrière de writer vandale tout en participant à des expositions. Quelques extraits traduits de l'interview :
« Je suis originaire de New York, je suis né à Brooklyn et j'ai été élevé à Staten Island ou j'ai vécu jusqu'à mes 17 ans. J'ai commencé à m'intéresser au graffiti à l'âge de 12 ans. C'était un truc de quartier, des tags et des throw ups plus que des pièces. J'ai appris tout seul, personne ne m'a pris sous son aile. Je ne voyais pas beaucoup de pièces à part quand je me rendais à Manhattan du côté de Soho. Ça me semblait vraiment éloigné de l'idée que j'avais du graffiti. »
« Je me considère comme un artiste. En grandissant à New York, j'ai pu constaté certaines frontières entre art et graffiti. Je sentais que pour me faire accepter comme artiste, il fallait que j'abandonne le graffiti. Je me sentais vraiment obligé, je me trahissais complètement. Pour être un artiste ou être créatif, il faut être honnête avec soi-même, l'art ne se résume pas à la peinture de paysages. »
« C'est compliqué de peindre illégalement en préparant une exposition. Une grande dose d'énergie est nécessaire pour l'un ou l'autre, mais au final, je trouve toujours le temps de faire les 2. »
« Il y a des gens qui pensent que c'est plus facile désormais de peindre grâce aux marques de bombe dédiées au graffiti. Mais il y a aussi des gens qui pensent que c'est plus compliqué maintenant de peindre en raison de la vidéosurveillance et de la législation (américaine) qui considère le graffiti comme un crime. C'est aussi plus compliqué maintenant, car ils peuvent t'attraper juste avec ton numéro d'IP, faire des relevés d'empreintes sur les bombes ou utiliser la reconnaissance faciale. On peut voir ça sous différents angles. »
L'intégralité de l'interview est à lire en anglais ici.
MSK ! <3