Dans les années 80, le graffiti est un phénomène récent qui bénéficie d'une certaine médiatisation dans les salles de cinéma et sur les écrans de télé. On connait Style Wars, Beat Street, Wild Style qui ont connu leurs heures de gloire, mais Dreams Don't Die est passé un peu plus inaperçu.
Produit par la chaine de télé ABC en 1982, il n'a jamais été diffusé sur les grands écrans alors qu'il bénéficiait d'une aide technique de choix. Dondi White a en effet été un des principaux conseillers et a réalisé les graffs présents dans le film, une occasion unique de voir des pièces inédites du maître.
L'action se déroule à New York en compagnie de Danny alias King65, un jeune writer talentueux pris d'affection par un flic sensible.
Le film, malheureusement non sous-titré, est désormais visionnable en ligne :
ATN et le crew MAC présentent TRUMAC, de Paris à South Bronx, une vidéo de 2h15, réalisée en 2002, retraçant les deux premières années d'un groupe de graffeurs constitué lui-même de deux crews : la TruSkool de Toulouse et les MAC de Paris.
Alex, Ceet, Der, Juan, Kongo, Lazoo, Noé2, Orus, Pwoz & Tilt se rendent à New York pour peindre en compagnie de Cope2, T-Kid et le crew TATS.
Le trailer :
Le DVD est désormais visionnable gratuitement en ligne :
Ce 1er épisode de Talented Vandalz présente de nombreuses actions de street bombing en compagnie de Versuz, Buges, Klozer, Demos, Scom entre autres dans les rues de Los Angeles.
La ville de New York inaugure une nouvelle manière de lutter contre la prolifération des tags dans les 5 boroughs. En plus d'un arsenal répressif conséquent – le graffiti est considéré comme un crime et non un délit – la police devrait bientôt être équipée de bombes de peinture, afin de recouvrir les tags pendant leurs patrouilles. Cet article traduit du NY Post en dévoile les détails et les réactions des flics, reconvertis en agents d'entretien (ou en tagueurs, selon le point de vue) contre leur gré.
La seule chose qui manque sont les blouses. Le NYPD est en train d'armer ses policiers de bombes de peinture et leur donne des cours pour combattre le fléau du graffiti. Le nombre de fusillades est en hausse partout dans la ville, mais l'objectif principal du quartier général de la police est de traquer le graffiti en recouvrant les tags à la bombe de peinture noire, rouge ou blanche. Les policiers ont même reçu comme directive de :
« Tracer à la bombe un carré autour du tag avant de le remplir »
dans des quartiers comme Bushwick, Brownsville et Bedford-Stuyvesant.
Certains policiers s'indignent de cette nouvelle politique qui les met en danger et ne fait rien pour rendre les quartiers plus sûrs.
« Le programme anti graffiti est ridicule. Certains de ces quartiers sont vraiment dangereux, on devrait s'intéresser à lutter contre la criminalité. »
Un officier de haut rang a ajouté :
« L'été arrive, les fusillades augmentent avec la chaleur. Cette année ne sera pas une exception. On ne peut pas se permettre que les agents de police perdent leur temps avec le graffiti »
La semaine dernière, les fusillades ont augmenté de 50% par rapport à la même période l'année dernière. Les nouveaux protocoles de la lutte anti graffiti chargent les policiers de photographier l'acte de vandalisme avant de le recouvrir de manière professionnelle, selon une note interne envoyée le 2 Mai 2014.
Les officiers devront recouvrir les tags et pas les grandes fresques murales.
Dans certaines zones, les policiers sont invités à traquer les graffitis sur les stores des magasins afin de convaincre le propriétaire de déposer plainte.
Selon certaines sources, le NYPD essaie d'envoyer un message aux writers.
« C'est censé discréditer leur travail et leur virilité »
Cette directive est applicable dans les 5 quartiers de New York.
Les agents de l'autoroute sont également sollicités pour effacer tous les graffitis le long de certains axes comme l'Express way de Long Island, et celle de Brooklyn au Queens.
« Les flics ne sont pas contents du tout »
Quelle sera la prochaine mission de la police new-yorkaise ? Puisqu'il s'agit de copier les « codes » du graffiti (ici le « toyage »), vont-ils lors d'un flagrant délit, dépouiller leur suspect avant de le toyer, ou vont-ils, comme Sean Penn dans Colors et comme ça se passe déjà parfois au Brésil (voir vidéo ci-dessous), devoir repeindre la tronche du tagueur à la bombe, pour « lui apprendre la vie » ?