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90 Enquêtes: violences en sous-sol

TMC a diffusé le 27 Novembre 2012 une nouvelle perle de la propagande anti-graffiti dans son émission-phare 90′ Enquêtes, avec comme d'habitude son lot de méchants vandales armés jusqu'aux dents pour faire trembler les braves gens. On vous laisse apprécier la qualité du travail journalistique, en voici le pitch :

En 2011 en Ile de France, la RATP a transporté plus de 3 milliards de passagers. Une foule qui attire des malfrats de toutes natures. Incivilités, agressions, vols à l'arraché, attouchements… Dans les sous-sols du métro et du RER, la violence est quotidienne.

Pour lutter contre la délinquance, des policiers spécialisés interviennent sur le terrain. Cibles des forces de l'ordre : les pickpockets, les bandes, mais aussi les tagueurs qui vandalisent trains et autres équipements de la RATP. Vous assisterez à la traque et à l'interpellation de l'un d'eux. Montant de ses dégradations : 500 000 euros !

Des tagueurs, que notre équipe a pu filmer. Anonymes sous leurs cagoules, ils s'introduisent par effraction dans les dépôts de RER. Vous verrez que ces délinquants déterminés n'hésitent pas à s'armer pour commettre leurs méfaits.

Quelques screenshots :

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Bruxelles: Tagueur en fuite

Décidément, le graffiti fait les choux gras des médias belges en ce moment. Après l'arrestation de l'auteur présumé du Idea Hot peint sur le toit du palais de justice de Bruxelles largement relayée par les médias locaux, ou encore les appels à témoins de la police diffusés à la télé, nous sommes récemment tombés sur une copie Youtube d'Enquêtes, une émission de la chaine de télévision RTL TVI, qui s'était invitée début 2012 aux côtés de la police bruxelloise à la poursuite d'un tagueur dans les rues de la capitale.

Dans ce reportage, on suit une équipe de la BAC locale, épaulée par un membre du vandal squad, traquer un tagueur à travers les rues de la ville. Le dangereux malfaiteur finit sous les verrous, ouf ! La lutte contre le sentiment d'insécurité est en marche et les Bruxellois pourront dormir sur leurs deux oreilles…

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Vandalisme à Paris: la facture des tags

La grand-messe du journal de 20h sur France 2 a encore frappé. David Pujadas, l'homme-tronc le plus connu du PAF sert la soupe à son audience en manque de sensations. Une fois de plus, les journalistes ont effectué un remarquable travail d'investigation et d'analyse, en stigmatisant le fléau du 21ème siècle : le graffiti.

Dans ce 1er reportage diffusé le 21 Mai 2012, on assiste à l'arrestation d'Oreak ASC, soupçonné d'être responsable de dégradations sur le matériel SNCF et RATP. On y fait la connaissance d'Emmanuelle Oster et de ses agents, visages floutés, de la brigade anti-tags. On a aussi droit à une petite balade dans un atelier où sont installés des nouveaux revêtements contre les dégradations.

Espérons que cette nouvelle brigade saura résister, contrairement à ses prédécesseurs, aux sirènes des pseudo-journalistes peu regardants, comme c'était le cas il y a quelques temps ici sur TF1.

Dans ce 2ème reportage intitulé Vandalisme : la facture des tag diffusé le 12 Septembre 2012, David Pujadas, avide de chiffres impressionnants, annonce que le coût du graffiti s'élève à près de 4,5 millions d'euros à Paris chaque année. On a évidemment droit à la sempiternelle  performance du writer repenti, Dest. La fin du reportage vaut son pesant de cacahuètes, la narratrice n'hésitant pas à établir des comparaisons aux sous-entendus pour le moins douteux : les writers empêcheraient, par leurs activités criminelles, la construction de crèches, de voitures électriques ou de rames de tramway…

France 2 a trouvé un responsable idéal de plus à tous nos problèmes, selon le fameux principe du bouc émissaire… Une technique inusable, très efficace pour que le quidam devant son poste de télévision ne se pose pas trop de questions, et sans jamais réaliser que ces médias lui servent tous les jours à la même heure sa dose de prêt-à-penser. La messe est dite.

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A1one – réfugié en Allemagne

A1one est un writer iranien qui a longtemps bravé l'interdit dans son pays d'origine. Se sentant en danger et bénéficiant d'un droit de sortie, il a fui son pays pour se réfugier en Allemagne.

« Malgré tout l'amour qu'il porte à son pays, à ses amis et à sa famille, la pression des autorités a eu raison de lui. A même pas 30 ans, le jeune homme a décidé de fuir. Il ne reverra peut-être jamais l'Iran, son Iran. Comme il l'avait largement laissé entendre aux journalistes de Canal+ en juin dernier, A1one a décidé de tout quitter. Il est aujourd'hui réfugié en Allemagne. Dans un camp depuis le début du mois d'Aout, il attend l'instruction de son dossier. Il a demandé la nationalité allemande. Il ne sait pas si elle lui sera accordée mais la procédure peut durer longtemps, très longtemps même. Jusqu'à 8 ans ! »

Le reportage de Gaël Legras pour Canal+ :

Source : MathGoth