L'arrestation de Boris From Bulgaria et de ses acolytes ce Lundi 5 Mai 2014 a fait grand bruit dans le petit monde du graffiti, et tout le monde semble avoir son opinion sur le sujet, des plus réacs (« les hipsters au trou ») ou réalistes (« qui sème le vent… ») aux plus libertaires (« free boris! »). Sans oublier l'extrême sens de la dérision qui fait le fort de Boris, comme dans cette annonce parodique d'un faux épisode de sa fameuse série de films Grifters Code, réalisé il y a quelques jours par un de ses fans :
Avec un train de retard (jour férié oblige), France 2 s'est fendu de son sempiternel reportage graffiti ce 8 Mai, sur le schéma habituel : les tags c'est bête et méchant > micro-trottoir plaintif > c'est-nous-qu'on-paye > confession d'un repenti inconnu, avec en conclusion l'éternelle comparaison coût du graffiti = 2 rames de tramways neuves (on a échappé à l'équivalent en nombre de crèches cette fois-ci). Nous vous laissons apprécier ce chef d'œuvre de journalisme….
Pour ceux qui veulent s'amuser à comparer en mode Le Petit Journal, on remarque d'ailleurs qu'il s'agit quasiment du même reportage que nous servait David Pujadas pour le journal de 20h du 12 Septembre 2012. Pour un travail journalistique plus qualitatif, le blog Konbini a écrit un bon article sur le phénomène Boris. Dans tous les cas, il est clair que Boris a bousculé les codes du graffiti et ne laisse personne indifférent. En attendant, ce n'est que de la peinture…
Crédit photo Steal a car and chase the cops : EYC Magazine