Depuis son arrestation en 2015, le writer polonais Sicoer se fait plus rare dans les rues de Cracovie. Il n'a pas pour autant raccroché les gants. Il continue d'expérimenter en atelier ou à l'abri des regards, dans de nombreux spots désaffectés.
« Tout ceci est apparu naturellement, sans raison spéciale. J'ai commencé à me dire que taguer était plus intéressant que faire des pièces. Toutes les lignes doivent être effectuées en un seul mouvement. Il n'y a pas de place pour l'erreur. C'est plus dynamique et intuitif. »
S'inscrivant dans le mouvement du calligraffiti initié par Niels Meulman, Sicoer passe naturellement beaucoup de temps à s'exercer sur papier, utilisant différents outils et encres, dont le café.
« Je n'aime pas trop les cursives, ni les scripts trop élaborés. Je préfère utiliser des pointes larges pour dessiner mes lettres. »
Une maitrise du geste que Sicoer met désormais au service du tatouage, un bel exemple de reconversion réussie.
Source : Mass Appeal