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Stylefile Marker: les sketchbooks

Après le succès de ses feutres bi-pointes, la marque Stylefile Marker étend sa panoplie dédiée au Graffiti et aux Beaux-Arts avec une série de sketchbooks adaptés à tous les besoins, mais aussi à toutes les bourses. Leur objectif : être la référence dans le domaine du sketching… et ça semble très bien parti.

La gamme de sketchbooks Stylefile Marker est idéale pour les sketches et le dessin. Le papier est spécialement traité pour assurer le meilleur rendu avec les feutres à base d'alcool (Stylefile Marker bien entendu mais aussi On The Run, Pantone, Copic etc…) : les couleurs ne bavent pas comme sur du papier normal.

Ces Black books se déclinent en deux familles : la série Classic, au rapport qualité/prix imbattable (à partir de 5,90€ pour le format A5 !), et la série Premium, de très haute qualité mais qui reste abordable.

Les sketchbooks Classic comptent 144 pages avec un grammage épais de 120g/m². La reliure est cousue et la couverture rigide noire est pressée à chaud. Ils sont disponibles sur Allcity.fr au format A5, A4 paysage, A4 portrait et XL.

Les sketchbooks Premium font également 144 pages, avec le même grammage, mais un choix de papier Fine Art fabriqué en Italie, dont la haute qualité assure un trait de feutre ultra-précis. La couverture rigide noire est pressée à chaud et recouverte d'une protection en Efalin (matière anti-rayures et anti-tâches). La reliure est cousue, avec tranchefile ultra-résistant et finition de luxe pour une stabilité optimale. Ils sont disponibles sur Allcity.fr au format A5, A4 paysage, A4 portrait et sous la forme d'un sketchpad exclusif (50 pages 75g/m² détachables).

L'ensemble des sketchbooks est bien sûr disponible dans les All City Stores, et bientôt chez tous les meilleurs magasins graffiti et beaux-arts en France.

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Frida – El Consortium

Frida (nom choisi en l'honneur de l'artiste mexicaine Frida Kahlo ?) est un writer français qui expérimente de nombreuses techniques en brisant quelques codes du graffiti au passage : peu ou pas de contours, pas de high-lights, un lettrage qui se mêle au fond et des punchlines originales.

Quelques photos :

Quelques sketches :

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NYC Subway Classics: Pade RTW

Wayne Barnes alias Pade RTW est né en 1964 à New York. Il commence le graffiti en 1977 et intégre le crew RTW en 1979 avec son partenaire Regal192.

Dans les années 80, aux côtés des membres de son crew ( Min1, Sach, Quik, Iz The Wiz, Kel139, Rich2 et Boe), Pade peint sans relâche sur métro. Résidant désormais en Thaïlande, il se consacre aux arts martiaux.

Un site lui est consacré sur lequel figurent ses peintures sur murs et métros, des sketches sur plan de métro et plusieurs interviews dont voici quelques extraits traduits :

« Je trainais avec Min tout le temps. On faisait des flops et des tags à l'intérieur des wagons de la ligne A avec Iz The Wiz, Quik et Sach. On en a aussi fait dans le dépôt de la E et dans les lay-ups de Sutphin/Van Wyck. On se sentait vraiment chez nous dans le lay-up de City Hall et le dépot de la AA sur la 175ème rue. »

Quelques métros de Pade :

« Min était en guerre contre tout le monde à ce moment là. Il était en guerre avec Sago et j'ai pris part à l'embrouille en repassant Boe. Min a fini par rencontrer Sago et a décidé de mettre un terme à toute l'histoire. Ils ont fini par peindre ensemble dans le dépôt de Coney Island (…) et on est devenu pote. »

Quelques murs :

« Min s'est de nouveau intéressé aux burners quand il trainait avec Shy147 et Duro. Kel, Min et Shy peignaient sur la 2 et la 5 et on s'est rapidement tous retrouvé à peindre à City Hall. Kel139 avait une grande influence sur ma manière de peindre. Je me souviens qu'il me surveillait toujours quand je faisais mes contours et qu'il me tapait sur le bras dès que les traits n'étaient pas droits. »

Quelques sketches :

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Interview: Func88 GT UB

L'équipe de The Grim Times s'est entretenue avec Func88 alias Turs74 GT UB qui revient sur sa carrière de writer et de graphiste passionné de skate et de BMX. Quelques extraits de cette interview exhaustive :

« J'ai commencé par reproduire des dessins de Bob Haro publiés dans le magazine BMX Action dans les années 80. J'ai aussi été influencé par la 2nde vague du skate qui a atteint l'Europe à la fin des années 80 : par exemple, le logo Rat Bones de C.R Stecyk que j'ai commencé à reproduire sur le spot local. En 1987, j'ai découvert Subway Art et je suis tombé amoureux du graffiti. Un an plus tard, j'ai peint ma première pièce foireuse avec des potes : un Funcrime. A partir de là, j'ai vraiment commencé mon parcours dans le graphisme. »

« Ma pratique du graffiti a été influencée dès le début par les logos de BMX et de skate, je suis resté fidèle à ces influences, y compris quand je ne faisais que du graffiti. Le graffiti a inspiré mon travail de graphiste, principalement pour le travail de la lettre, les compositions de couleurs, je pense avoir appris à faire un logo en articulant mon lettrage. Je ne cracherai jamais sur le graffiti qui m'a permis d'être ou j'en suis actuellement, et j'aime toujours la folie de certains lettrages et les burners. »

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