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Paris: Boris en prison

Cela faisait un moment que Boris narguait la police et la RATP, se mettant volontiers en scène à visage découvert dans ses multiples vidéos. La Brigade Anti Tags de Paris aurait-elle décidé de lui faire regretter son fameux slogan Freedom is not defined by safety ? Voici l'article paru dans Le Parisien ce Mardi 6 Mai 2014.

Ils avaient pris le risque de poster des vidéos de leurs exploits sur internet. Trois hommes, soupçonnés d'avoir tagué et dégradé de nombreuses rames de métro et RER en région parisienne pendant des mois, ont été arrêtés lundi.

Placés en garde à vue dans les locaux de la sûreté régionale des transports de la police d'agglomération parisienne, ils sont accusés d'avoir dégradé pour près de 200 000 euros de rames appartenant à la RATP et à la SNCF.

L'affaire a débuté lorsque la RATP a porté plainte en décembre 2013. Ses agents ont remarqué sur YouTube une vidéo où des taggeurs, masqués, dansaient devant des rames du métro parisien en revendiquant leurs gestes.

Les enquêteurs ont ensuite découvert d'autres vidéos dans lesquelles deux personnages récurrents apparaissaient, dont l'un surnommé «Boris». Un Bulgare de 25 ans connu des services de police pour d'autres affaires de tags, de dégradations et de port d'armes. Une femme apparaissait aussi régulièrement à leurs côtés. Elle est surnommée «Theme X».

Plus corsé encore, le diffuseur de ces vidéos se faisait appeler «Jacques Mesrine», nom de l'ex-ennemi public numéro 1 tué par la police en novembre 1979 à Paris. Un troisième homme a été identifié par les enquêteurs qui, en filant notamment la jeune femme, sont parvenus à «loger» les trois personnages principaux à Paris, selon cette source policière.

Les trois hommes ont été arrêtés lundi matin pour «association de malfaiteurs» et «dégradations volontaires en réunion». Lors des perquisitions, les enquêteurs ont découvert 400 bombes de peinture et d'autres vidéos de scènes de tags.

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Pour connaître un peu mieux le parcours de Boris, celui-ci est l'invité d'EYC n°3, dont il signe la couverture. Le magazine est disponible ici.