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Train writers Vs. Guardia Civil: la vidéo

La Guardia Civil a réalisé un coup de filet dans le milieu des train writers dans le sud de l'Espagne en Novembre 2012 en collaboration avec la Renfe.

Dans un effort de communication, les autorités ont rapidement fourni aux médias un communiqué de presse détaillé sur l'opération Picassin, auquel vient s'ajouter désormais une vidéo d'action, accompagnée d'une voix off sur un fond musical dramatique.

On notera l'erreur manifeste du réalisateur qui utilise des images de writers en Allemagne à la fin de la vidéo…

Source : Toxik Zine

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Arrestation de Mr. Kick

Nul doute que Kidult a fait des émules avec ses actions à l'extincteur systématiquement ultra-médiatisées. Sauf que Kidult ne s'attaque jamais à des cibles qui pourraient lui péter à la figure : Autant les Agnès B, Vuitton, Marc Jacobs et consors étaient au final probablement ravis du buzz publicitaire autour des actions du Kid à leur encontre, autant la RATP a dû voir rouge en découvrant les vidéos de Mr. Kick défonçant ses stations à grands coups d'extincteurs, et s'est empressée de passer un petit coup de fil à la BRF pour punir l'intrus.

Identifier le responsable aurait été comme chercher une aiguille dans une botte de foin… mais nous sommes au 21è siècle, et ça aurait été compter sans la magie d'internet. Il faut dire que si le détenteur d'un compte Youtube s'y connecte de chez lui au lieu d'aller choper du Free Wifi au MacDo du coin, se connecter avec sa propre adresse IP c'est un peu comme donner son nom et son adresse à tous… D'où l'info relayée ce 29 Novembre 2012 par La République : Il leur aura fallu moins d'un mois pour le retrouver.

En trois jours, il a repeint  les murs de cinq stations du métro parisien, des fresques XXL réalisées à l'aide d'un extincteur qu'il utilisait comme un pistolet à peinture. Pour mettre fin à ses agissements, la Brigade des réseaux ferrés (BRF) de Paris n'a pas hésité à venir le cueillir ce matin, dans sa maison, à Saint-Jean-le-Blanc.

Il signe ses forfaits du nom de Kick et revendique ses « exploits » dans des vidéos postées sur Youtube. Une publicité qui a permis aux policiers de remonter sans mal jusqu'à cet albijohannicien âgé d'une trentaine d'années.

Interpellé à 7 heures par les fonctionnaires de la cellule tag de la BRF, épaulés par des policiers du commissariat d'Orléans, le graffeur a été transféré à Paris où il est actuellement placé en garde à vue. Il devrait être jugé en comparution immédiate demain.

La justice orléanaise s'intéresse également à lui. Outre des dégradations commises à Orléans (visibles sur les vidéos), 17 plants de cannabis ont été saisis lors de la perquisition de son domicile.

*[Edit] Précisons que contrairement à ce que racontent les médias officiels, des lecteurs nous ont signalé que l'interpellation de Kick n'est pas liée à ses vidéos mais à ses empreintes digitales.

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90 Enquêtes: violences en sous-sol

TMC a diffusé le 27 Novembre 2012 une nouvelle perle de la propagande anti-graffiti dans son émission-phare 90′ Enquêtes, avec comme d'habitude son lot de méchants vandales armés jusqu'aux dents pour faire trembler les braves gens. On vous laisse apprécier la qualité du travail journalistique, en voici le pitch :

En 2011 en Ile de France, la RATP a transporté plus de 3 milliards de passagers. Une foule qui attire des malfrats de toutes natures. Incivilités, agressions, vols à l'arraché, attouchements… Dans les sous-sols du métro et du RER, la violence est quotidienne.

Pour lutter contre la délinquance, des policiers spécialisés interviennent sur le terrain. Cibles des forces de l'ordre : les pickpockets, les bandes, mais aussi les tagueurs qui vandalisent trains et autres équipements de la RATP. Vous assisterez à la traque et à l'interpellation de l'un d'eux. Montant de ses dégradations : 500 000 euros !

Des tagueurs, que notre équipe a pu filmer. Anonymes sous leurs cagoules, ils s'introduisent par effraction dans les dépôts de RER. Vous verrez que ces délinquants déterminés n'hésitent pas à s'armer pour commettre leurs méfaits.

Quelques screenshots :

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Espagne: Train writers Vs. Guardia Civil

Pour la première fois, l'Espagne se met aux vastes opérations anti-graffiti sur trains, et a récemment lancé une vague d'arrestations sur l'ensemble du territoire. Voici quelques extraits traduits du communiqué de presse de la Guardia Civil.

Les agents de la Guardia Civil ont constitué une base de données d'environ un millier de différentes signatures qui ont été soigneusement étudiées au sein d'une opération intitulée Opération Picassin. La Guardia civil a procédé à l'arrestation de 21 membres de plusieurs bandes de graffeurs soupçonnés d'être les auteurs de 160 dégradations sur trains dans plusieurs communes autonomes.

Les arrestations ont été effectuées à Badajoz, Séville, Cordoue, Jaen, Malaga, Grenade et Ciudad Real. Les dégradations sont estimées à plus d'un million d'euros de dommage.

L'enquête d'envergure nationale a conduit les agents à saisir plus d'un millier de photos et de nombreuses vidéos. La Guardia Civil se félicite d'avoir saisi le modus operandi des graffeurs, ce qui permettra à l'avenir de détecter des cas semblables.

L'opération a débuté il ya cinq mois, après la détection de plusieurs actes de vandalisme à la gare Repilao (Huelva). La Guardia Civil a alors lancé un dispositif pour identifier les crews responsables (RSK, 247 et les KSG). Les agents de la Guardia Civil ont utilisé les images des caméras de surveillance de la Renfe pour les comparer avec des photos diffusées sur internet.

Ces crews circulent sur l'ensemble du territoire pour commettre leurs délits. Le temps d'éxécution des dégradations est très court, la coordination et la planification sont donc millimétrées, chaque action est filmée et/ou photographiée.

La Palancazo est une des formes les plus dangereuses de ce délit : des graffeurs tirent le signal d'alarme pour immobiliser un train au milieu des voies et le peindre en menaçant l'agent de sécurité présent avec des pierres.

Photo : Subliner

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Bruxelles: Tagueur en fuite

Décidément, le graffiti fait les choux gras des médias belges en ce moment. Après l'arrestation de l'auteur présumé du Idea Hot peint sur le toit du palais de justice de Bruxelles largement relayée par les médias locaux, ou encore les appels à témoins de la police diffusés à la télé, nous sommes récemment tombés sur une copie Youtube d'Enquêtes, une émission de la chaine de télévision RTL TVI, qui s'était invitée début 2012 aux côtés de la police bruxelloise à la poursuite d'un tagueur dans les rues de la capitale.

Dans ce reportage, on suit une équipe de la BAC locale, épaulée par un membre du vandal squad, traquer un tagueur à travers les rues de la ville. Le dangereux malfaiteur finit sous les verrous, ouf ! La lutte contre le sentiment d'insécurité est en marche et les Bruxellois pourront dormir sur leurs deux oreilles…