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MTN Limited Edition: Yes2

Né dans le Bronx en 1974, Yes2 commence à peindre en 1986. Dès la fin des années 80, il va s'affirmer comme l'un des plus productifs en terme de fresques géantes (les fameux murals), multipliant les superproductions en compagnie notamment de Ces, son acolyte du crew FX.

Sa renommée va rapidement dépasser les frontières de New York et dès 1996 il va être convié à peindre à l'étranger. Il a depuis peint en Hollande, Allemagne, Suède, Italie, Espagne ou encore au Canada.

Les années ont passé mais elles n'ont pas entamé la motivation de Yes2 qui continue activement à peindre dans la rue, dans les terrains et sur de nombreuses autres surfaces…

Montana Colors lui dédie une bombe de sa dernière série d'éditions limitées pour l'année 2013, célébrant ainsi les 20 ans à venir du fameux studio de tatouage Tuff City Styles dans le Bronx.

Le design de la bombe est lithographié, c'est-à-dire imprimé directement sur le métal et non pas apposé sur une simple étiquette papier. Ce modèle est produit en série limitée à 500 exemplaires estampillés par l'artiste. Chaque bombe est vendue dans une boîte vitrée en bois, de quoi satisfaire les collectionneurs les plus exigeants.

La bombe est disponible ici sur Allcity.fr et dans les All City Stores en France.

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MTN Limited Edition: Med

Med à grandi dans le Bronx dans les années 70 au rythme des métros graffés. Il peindra sa première rame en 1984 et il est resté accro depuis. Le début d'une passion qui va l'amener à peindre et exposer à travers le monde pendant les 30 années qui vont suivre…

En plus de sa carrière de graffeur, il est également un tatoueur reconnu. Au début des années 90 il fonde le studio de tatouage Tuff City Styles dont il est toujours propriétaire à ce jour. Il y exerce aux cotés de Ces et Yes2 depuis bientôt deux décennies.

Montana Colors lui dédie une bombe de sa dernière série d'éditions limitées pour l'année 2013, célébrant ainsi les 20 ans à venir de son studio de tatouage.

Le design de la bombe est lithographié, c'est-à-dire imprimé directement sur le métal et non pas apposé sur une simple étiquette papier. Ce modèle est produit en série limitée à 500 exemplaires estampillés par l'artiste. Chaque bombe est vendue dans une boîte vitrée en bois, de quoi satisfaire les collectionneurs les plus exigeants.

La bombe est disponible dès maintenant ici sur Allcity.fr et bientôt dans les All City Stores en France.

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Dondi White: le livre

Dondi, de son vrai nom Donald White, est une des figures les plus marquantes du mouvement Graffiti. Actif sur la scène métro de NYC dès la fin des années 70, il va développer rapidement un style en avance sur son temps où cet acharné du sketch travaille autant la lettre que ses intérieurs. Il est une influence majeure pour toute une génération de writers qui, parfois sans le savoir, adaptent encore aujourd'hui ses créations.

C'est Zephyr (membre du crew CIA fondé par Dondi) qui est à l'origine de ce livre dédié a son ami disparu trop tôt en 1998. L'ouvrage se base sur un grand nombre de photos grand format, de scans de maquettes et de textes pour décrire par le détail l'évolution de l'œuvre de Dondi, des métros aux galeries. L'occasion, par exemple, de retrouver dans le contexte la série de whole cars mythiques Children of the Grave dont le 3ème volet a été immortalisé par Martha Cooper dans Subway Art.

Une attention toute particulière a été apportée à ce livre (reliure cartonnée de luxe, papier épais) qui est l'hommage ultime à ce graffeur de référence. Un indispensable pour tout ceux qui veulent savoir d'où viennent les bases de nombreux styles actuels qui peuplent les terrains vagues de nos jours.

L'ouvrage compte 198 pages, il coûte 39€ et est disponible ici sur Allcity.fr. A noter que le livre et un grand classique mais qu'il est épuisé chez l'éditeur, les quelques exemplaires en vente sont les derniers. En voici un aperçu, également téléchargeable en PDF ici.

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MTN Limited Edition: Ces

Né en 1970 dans le Bronx, Ces (de son vrai nom Robert Michael Provenzano) a débuté sa carrière de graffeur au début des années 80. Il fait partie de cette seconde vague de writers de NYC qui va se réapproprier la lettre typiquement new-yorkaise, en la poussant dans ses retranchements.

Sous l'influence des pionniers et de leurs métros, Ces va rapidement développer son propre style. Il participe activement à poser les bases du wildstyle, un type de lettrage encore nouveau à l'époque où les lettres intriquées s'accompagnent souvent de flèches et d'effets spéciaux. Ses lettres plus agressives (en opposition avec le graffiti plus en rondeur de l'époque) vont marquer durablement des générations entières de graffeurs, d'abord aux USA puis à l'International.

Pendant les années 90, Ces (aussi connu sous le pseudonyme de Wish) enfonce le clou en multipliant les murals démesurés en compagnie de son crew FX. Aujourd'hui il poursuit son travail de graffeur tout en jonglant avec celui de tatoueur. Ses toiles ont été exposées dans de nombreuses galeries dans le monde.

Montana Colors lui dédie une bombe de sa dernière série d'éditions limitées pour l'année 2013, célébrant ainsi les 20 ans à venir du fameux studio de tatouage Tuff City Styles dans le Bronx.

Le design de la bombe est lithographié, c'est-à-dire imprimé directement sur le métal et non pas apposé sur une simple étiquette papier. Ce modèle est produit en série limitée à 500 exemplaires estampillés par l'artiste. Chaque bombe est vendue dans une boîte vitrée en bois, de quoi satisfaire les collectionneurs les plus exigeants. A noter que cette bombe diffère légèrement des autres éditions limitées par son capuchon intégral teinté dans la masse qui renforce l'aspect oldschool, en hommage bien sûr aux fameuses bombes Rustoleum qui ont fait l'histoire du graffiti new-yorkais.

La bombe est disponible dès maintenant ici sur Allcity.fr et bientôt dans les All City Stores en France.

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Hotboy Hert

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Mass Appeal a récemment publié le témoignage de Ian Debeer alias Hert, un writer originaire de Buffalo, actif dans les rues de New York et de Pittsburgh. Spécialiste du street bombing, il a fait les frais de l'implacable justice américaine, ce qui l'a conduit à passer plusieurs années en prison. Son récit éclaire les rouages d'une politique répressive mise en place dans un pays qui fait passer la propriété privée avant tout, gare à ceux qui osent s'y attaquer.

« Le 7 Septembre 2010, j'ai été condamné à faire de 1 à 3 années de prison ferme, avec une période supplémentaire de probation spéciale de 5 ans devant être purgée consécutivement. En outre, je dois rembourser 50 000 $. Ma période de probation sera étendue jusqu'à la fin du remboursement. J'ai été retenu coupable de 69 délits et d'un crime commis à l'âge de 20 ans. J'avais 22 ans quand j'ai été envoyé en prison. J'ai actuellement 25 ans. Durant ces 3 dernières années, j'ai passé 1 an et 7 mois derrière les barreaux. J'ai passé 1 an en prison, 4 mois dans un centre de réhabilitation et 3 mois dans une prison du comté, j'ai passé tout le reste de mon temps sous le contrôle du Conseil de La Liberté Conditionnelle de New York. J'écris ce témoignage de chez ma mère. Dans le cadre de mon contrôle judiciaire, je dois vivre avec quelqu'un de ma famille. Je ne peux pas résider ailleurs que chez elle. Je dois être enfermé à la maison de 21h à 8h du matin. Je n'ai pas le droit de conduire, je n'ai pas le droit de posséder quoi que ce soit ayant un rapport au graffiti y compris du matériel artistique. La commission de libération conditionnelle a refusé que je choisisse mon lieu de résidence. Je suis donc condamné à rester dans la ville ou je suis né, tout simplement un endroit ou je n'ai pas envie d'être. »

« J'ai été très actif à Pittsburgh pendant environ 8 mois. J'ai finalement été arrêté pour 4 affaires liées au graffiti. Ca ne m'inquiétait pas plus que ça, je sortais systématiquement du poste le lendemain, ils ne m'avaient pas attrapé en train de peindre mon blaze. 3 mois plus tard le Vandal Squad a perquisitionné mon appartement. Heureusement, je n'étais pas inscrit sur le bail pour éviter ce genre de problèmes, mais j'ai appris que la police peut obliger une personne suspecte à établir sa résidence. La police ne m'a pas arrêté à l'époque, mais j'étais désormais bien conscient des problèmes auxquels j'allais être confronté. Atak m'a appelé et m'a suggéré de le rejoindre à New York. J'ai donc déménagé là-bas, je retournais 1 fois par mois à Pittsburgh pour les différents procès. Un an plus tard, j'ai été de nouveau arrêté et accusé de 69 délits. Ma caution a été fixée à 25 000 $. Grâce à de bons amis, j'ai réussi à verser la caution, juste à temps pour voir ma tête à la télévision, le soir-même au journal. Mon avocat de l'époque demandait 25 000 $ de plus pour continuer à me défendre. Je n'ai jamais été une personne riche, je n'en avais pas les moyens. J'ai rapidement trouvé un avocat qui a fait le boulot pour 10 000 $. J'ai passé une année à travailler à New York 7 jours sur 7 pour payer mes amendes et mes aller-retours à Pittsburgh. »

« Parmi les détenus qui ont partagé ma cellule, il y en avait un d'environ 40 ans, assez malin et pas très à l'aise en prison. Je me suis renseigné à l'extérieur pour en apprendre un peu plus. Cet homme a été agent de police pendant près de 13 ans. Une nuit, ivre au volant de sa voiture, il a tué un jeune homme. Il a pris la fuite et a seulement été arrêté 2 ans plus tard, le policier qui l'accompagnait cette nuit là ayant eu quelques petits problèmes de conscience. Il a été condamné à 1 à 2 ans de prison et libéré de manière anticipée. Il a dû verser 15 000 $ à la famille du jeune homme qu'il a tué. J'ai été condamné à une peine plus longue et plus couteuse que ce criminel… »

Le témoignage est à lire intégralement en anglais ici.