Malgré un renforcement effectif de la surveillance (alarmes, sécurité…), Buenos Aires est devenue l'épicentre du graffiti sur trains et métros en Amérique du sud.
All Day All City présente un florilège d'actions sur les métros et les trains de banlieue de la mégalopole, en compagnie du crew SAP, qui ne recule devant rien pour parvenir à ses fins.
La sortie officielle du DVD est prévue en 2015, en attendant voici le trailer :
L'artiste Farewell propose une solution alternative aux problèmes de logement dans la capitale.
Inspiré par le travail de Adams & Itso dans les sous-sols de la gare centrale de Copenhague, il s'est infiltré dans le réseau métropolitain parisien pour y trouver un espace vacant et construire une pièce habitable, qui n'a pas grand chose à envier aux chambres de bonnes louées à prix exorbitants…
Peindre le métro de Lisbonne n'est pas une mince affaire. Ce réseau dispose de 4 lignes placées sous étroite surveillance, les plans tranquilles sont rares. Certains accros, comme le crew END, trouvent tout de même quelques failles dans le système pour s'y introduire et peindre un whole car à quai.
Le Vandal Squad new-yorkais n'est pas le seul à utiliser les médias sociaux pour traquer des writers. Cette fois, c'est dans le nord-ouest de l'Italie que ça se passe. Brescia dispose d'un tout nouveau métro automatique, inauguré en 2013, qui n'a eu de cesse d'attirer les convoitises des writers depuis sa mise en service, et en particulier celle des fameux collectionneurs de systèmes.
Tout commence en Janvier 2014, quand un writer détecté par le système anti intrusion, immobilise une rame de métro à la station Piazza Vittoria. Un incident parmi d'autres, mais qui met la puce à l'oreille de la police locale.
Ce n'est qu'un peu plus tard que la machine judiciaire se met réellement en route, lorsqu'un groupe de 5 writers déterminés pénétre de nuit par effraction dans un tunnel de métro pour y peindre. Une action qui aurait pu rester plus discrète… mais que les auteurs ont évidemment choisi de documenter, filmer et mettre en ligne sur Youtube.
C'est alors que la véritable enquête commence. Les 5 writers figurant dans la vidéo sont rapidement identifiés.
L'analyse de la vidéo permet d'étudier le modus operandi des writers très organisés pour parvenir à leur fin.
Les perquisitions mettent à jour des liens avec des crews étrangers.
« Il convient de souligner que ceux qui planifient ces raids ont généralement un bon niveau de vie qui leur permet de se déplacer en Italie et à l'étranger. »
-Valter Muchetti, commissaire de la police de Brescia
La collaboration avec Interpol permet d'établir que l'auteur de l'interruption du trafic en Janvier 2014, est un jeune anglais de 24 ans… actuellement incarcéré en Autriche pour le même type d'infraction.
L'enquête aurait pu s'arrêter là, mais la justice locale en a décidé autrement : c'est ce qu'on appelle le deuxième effet Kiss Cool. 28 personnes résidant principalement à Brescia, dont des mineurs, sont arrêtés pour dégradations de biens publics. Ils risquent tous 1 an de prison.
Le message semble clair : le graffiti sous toutes ses formes n'est pas le bienvenu à Brescia !
Quand Mola, Giso, Menor et Risa se retrouvent, ce n'est généralement pas pour une soirée pyjama. Ce gang de filles préfère rôder dans les dépôts de trains et de métros à Rotterdam, Bruxelles, Barcelone ou Paris, et quand elles se baladent en ville, ce n'est pas non plus pour faire du lèche-vitrine mais des tags et des throw ups sur des stores ou des camions.