En 2008, l'artiste Tomáš Moravec s'est rendu compte que les dimensions de la palette Europe ou EUR-PAL correspondaient parfaitement à l'écart des voies de tramway de Bratislava.

Après avoir ajouté quatre roulettes, il a pu surfer presque librement dans le centre-ville, seul petit hic, le contrôle des aiguillages…

http://vimeo.com/86508660

Le duo des Frères Ripoulain a renouvelé l'expérience en France sur une voie de chemin de fer désaffectée.

Invader, artiste mosaïste inspiré par le jeu vidéo vintage Space Invaders de Taïto, présente Flash Invaders, une application gratuite iOS à télécharger pour smartphone – une manière pour l'artiste de perpétuer le culte voué à ce jeu vidéo, tout en bouclant la boucle.

Le principe est simple, il suffit de prendre en photo les mosaïques de Space Invader pour les « collectionner », puis de les partager sur les réseaux sociaux et ainsi marquer des points en rivalisant avec les autres joueurs. Toutes les photos authentifiées seront ensuite publiées sur le site d'Invader.

Pour vous guider dans vos recherches, Space Invaders: L'Invasion de Paris 2.0 est toujours disponible ici sur Allcity.fr. Attention, Cheat mode ! La rubrique Pole Position de ce livre permet en effet de retrouver l'emplacement des Space Invaders arrondissement par arrondissement à Paris.

Un drone est un engin volant sans pilote commandé à distance depuis une station au sol, équipé d'un capteur vidéo à capacité diurne et/ou nocturne, il peut remplir des missions de surveillance discrètes. Les militaires américains, entre autres, utilisent cette technologie depuis un certain temps pour leurs fameuses frappes chirurgicales.

Le domaine civil s'y intéresse depuis peu. En France, la SNCF qui n'est jamais à cours d'idées concernant la surveillance, teste ces engins au-dessus des lignes de chemins de fer pour (notamment) prévenir les vols de cuivre.

Les particuliers, fans de modélisme et autres geeks, peuvent aussi piloter un de ces appareils qui ressemble à un hélicoptère de poche.

En attendant la guerre des drones, aux États-Unis, Katsu, writer curieux et membre du F.A.T. Lab s'est intéressé au potentiel de cette machine. En collaboration avec le Center For The Study of the Drone, il a développé un drone équipé d'une bombe de peinture et en a profité pour présenter une série de toiles réalisées avec son quadcopter à la Foire d'Art Contemporain de Silicon Valley.

Motherboard s'est entretenu avec l'artiste. Quelques extraits de l'interview traduits :

« Le coût des drones a baissé, j'ai pu donc m'offrir un DJI Phantom 2 avec l'idée de l'utiliser comme un nouvel outil artistique. je veux vraiment voir comment une personne et un drone peuvent interagir. J'ai immédiatement pensé aux spots que je pourrais atteindre avec cet appareil. Je voulais aussi faire une série de toiles pour exprimer ce qui se passe quand la technologie rencontre la création artistique. J'ai travaillé avec quelques amis développeurs pour créer ce prototype de bombe télécommandée. »

« Je ne pense pas que je programmerais mon drone pour peindre automatiquement une image prédéfinie, mais j'ai tout de même le fantasme d'être allongé sur mon lit, envoyant mes drones par la fenêtre de ma chambre pour peindre partout en ville à ma place. L'idée serait de créer une échelle de collaboration entre l'homme et la machine, on pourrait choisir de programmer le drone et de le laisser libre de ses mouvements ou de l'accompagner dans ses déplacements. »

La vidéo de l'essai du drone équipé d'une bombe de peinture :

« Il y a tout de même quelques inconvénients avec cette nouvelle technologie. Ils font du bruit, produisent de nombreux courants d'air, et il y a toujours un risque de perdre le contrôle de ces engins. Il y a beaucoup de choses à prendre en considération. Ce n'est pas comme si tu glissais d'un pont et que tu risquais de mourir, si le drone tombe il peut tuer quelqu'un. »

L'interview est à lire dans son intégralité ici.

Sources photos : Graffuturism

Les graffeurs parisiens connaissent bien Les Magasins Généraux de Pantin, cet ancien spot de 20.000 m2 d'entrepôts désaffectés au bord du Canal de l'Ourcq, également appelé La Douane. Le repreneur de l'établissement n'est autre que la boîte de com BETC, qui désire s'installer en Seine-Saint-Denis et en faire son QG.

Manifestement séduite par le lieu et ses œuvres (et en fins limiers de la com, par le coup de pub bien sûr !), l'agence a décidé d'immortaliser les graffs en prenant pas moins de 5200 photos des lieux. Les images ont été par la suite intégrées dans un modèle 3D développé par Google pour proposer une véritable visite virtuelle, désormais accessible sur le site du projet Graffiti General.

Par volonté d'expliquer le graffiti au grand public, de nombreuses zones peuvent être cliquées, une info-bulle venant décrire ce qu'est par exemple un tracé direct, un throw-up etc…

Une démarche de buzz cependant louable puisque ce lieu (qui aura définitivement disparu sous sa forme actuelle d'ici à novembre 2015) intègre ainsi le panthéon du Graff. Certains regretteront que la même démarche n'ai pas été faite pour Five Pointz à New York, plutôt que le nettoyage à sec réalisé la nuit en catimini…

Avant ce projet il était déjà possible de visiter en vidéo le lieu :

Développés puis utilisés avant tout dans un contexte militaire, les drones deviennent peu à peu accessibles au grand public et utilisés dans des tâches civiles. Cela n'aura pas pris longtemps pour que les adeptes du tout sécuritaire y voient là un nouveau moyen de surveillance généralisée de la population, sous couvert de lutte contre le terrorisme et autres prétextes bidons. Comme le déclarait en début d'année 2013 l'ex-maire de New York Michael Bloomberg :

Quelle différence cela fait, que la caméra soit dans les airs ou sur un bâtiment ? Nous allons vers un autre monde, inexploré. Vous ne pouvez pas empêcher la marée de monter.

Evidemment, en France aussi cela donne des idées; Eugène Caselli, président de la communauté urbaine de Marseille, a proposé en septembre 2013 l'utilisation de drones pour la surveillance de la ville, selon lui une solution pour lutter contre l'insécurité dans la cité phocéenne…

Le graffiti, c'est bien connu, fait partie des grandes menaces terroristes de ce siècle. C'est donc la Deutsche Bahn qui dégaine la première, et se paye peu avant l'été 2013 un bon coup de pub : la DB – équivalent allemand de la SNCF – annonce officiellement qu'elle projette de faire surveiller ses dépôts de trains par des drones :

Les engins de la Deutsche Bahn, équipés de caméras thermiques, devraient être testés dans les semaines à venir. En cas de mouvement suspect, l'opérateur alertera un pilote. Celui-ci, également au sol, pourchassera les coupables à distance grâce à un système opérant dans un rayon de 40 kilomètres. Le tout sera filmé, données GPS à l'appui, afin que les fans de tags puissent être déférés devant la justice.

Petit bémol  à cette euphorie sécuritaire cependant, la (bonne) nouvelle est tombée le 11 Novembre 2013 : Malgré les excellents résultats obtenus avec les tests de drones équipés de caméras thermiques, la DB n'a pas obtenu l'autorisation de la part des autorités de sûreté de l'aviation de faire voler ses drones la nuit. Les nuits outre-Rhin continueront donc d'appartenir aux taggueurs… pour l'instant du moins.

En France, la SNCF se fait plus discrète, et pourtant… Celle-ci n'est pas en reste, et des tests de surveillance du réseau ferré par des drones sont également en cours, comme l'explique cette dépêche AFP du 5 Novembre 2013.

Comme pour toutes les technologies, la parade n'est souvent pas loin, et l'escalade des moyens est la règle. Les graffeurs étant loin d'être les plus attardés en matière de lutte contre les systèmes de surveillance moderne, gageons que certains salivent d'avance à l'idée de s'amuser à descendre un drone au lance-pierre ou à la carabine à la plomb, voire hacker ou brouiller leur système de contrôle pour les plus geeks !

Mais ce n'est pas tout, car dans l'ombre la résistance s'organise, et certains comptent bien détourner cette nouvelle technologie à leur avantage. Quoi de plus pratique qu'un drone pour partir en reconnaissance d'un dépôt de train dans ses moindres recoins ? D'ores et déjà, les vidéos de graffiti du futur semblent avoir très envie de prendre de la hauteur, et c'est ce que nous montre ce petit film sorti aujourd'hui et tourné par Gérard Fournier, photographe et cinéaste auteur de  Bello Gesto, à l'aide d'un drone couplé à une GoPro :

Enfin, quitte à pousser le raisonnement… puisque les gardes patrouillent désormais à distance à l'aide de drones, pourquoi ne pas également peindre à distance avec des drones ? L'idée parait dingue, et pourtant… voici ce que l'on peut trouver sur le net en fouinant un peu.

Drone + bombe de peinture :

Drone + marqueur :

Autres tentatives à la bombe ici :

Bon OK, pour le wildstyle c'est pas encore gagné ! Mais tous ces bricoleurs n'en sont qu'à leurs débuts, et un engin opérationnel pourrait être au point plus vite qu'on ne le croit vu leur engouement… En ce qui nous concerne, pas de panique : le drone Montana Colors ce n'est pas pour tout de suite, une bonne paire de running, quelques bombes et une grosse dose de motivation risquent de continuer à faire l'affaire pendant encore un bon moment !

Le Livre/DVD Bello Gesto, dédié exclusivement au graffiti sur trains et métros, est disponible ici sur Allcity.fr.

Les collectionneurs et les geeks du métro new yorkais apprécieront Metrodeck, une œuvre surprenante réalisée par Norman Ibarra.

Ce designer spécialiste de l'iconographie et du branding a passé 2 ans à récolter près de 2000 tickets de métro usagés afin de les sérigraphier, un par un, pour constituer des jeux de cartes complets, joker compris.

Chaque carte recto/verso a demandé 8 heures de travail, chaque face a nécessité 4 passages de couleur.

Les cartes de la famille des Cœur avec le joker en bonus :

Youtube censure régulièrement les vidéos qui ont le malheur de ne pas respecter les droits d'auteur. Dans ce dernier projet, les membres inventifs du crew belge NAWAS s'en inspirent pour réaliser une pièce interactive. Censurée par leurs propres soins, ils ajoutent au panel en circulation un code QR donnant un lien direct vers la vidéo de l'action.

La vidéo de la performance :

Quelques photos du panel interactif :

Le 21^ème siècle apporte son lot quasi quotidien d'outils orwelliens de surveillance, développés par les entreprises de hautes technologies. Les drones ont tout d'abord eu un usage militaire initié par l'armée américaine qui les utilise dans des zones de conflit, aussi bien pour de la surveillance discrète et rapprochée que pour des attaques ciblées, le tout se menant face à un écran, joystick en main, à des dizaines de kilomètres des combats.

Ces petits bijoux de technologie équipés de vision nocturne seront désormais très bientôt utilisés par la DB en Allemagne pour lutter contre le graffiti sur trains, comme l'explique cet article du Courrier International :

Les graffiti sur les trains, ça suffit. Les chemins de fer allemands ont décidé d'utiliser des mini-hélicoptères pour filmer et épingler les graffiteurs, rapporte le Bild am Sonntag, repris par le Spiegel. Les engins de la Deutsche Bahn, équipés de caméras thermiques, devraient être testés dans les semaines à venir. En cas de mouvement suspect, l'opérateur alertera un pilote. Celui-ci, également au sol, pourchassera les coupables à distance grâce à un système opérant dans un rayon de 40 kilomètres. Le tout sera filmé, données GPS à l'appui, afin que les fans de tags puissent être déférés devant la justice. Pour des questions juridiques, les tests auront lieu dans l'espace aérien de la Deutsche Bahn. Les mouchards, qui seront peints en rouge et porteront le logo de la DB, volent quasiment sans un bruit à 150 mètres d'altitude. Ils ont une autonomie de 80 km. Coût de ces merveilles ? 60 000 euros pièce. Une broutille au regard des 7,6 millions d'euros dépensés l'an dernier par DB pour effacer les élans créatifs des amateurs de bombes de peinture.

Selon le fabricant allemand Microdrones, ses drones sont des appareils d'une envergure d'environ un mètre pour un poids de 1,2kg, ils peuvent atteindre la vitesse de 54 km/h et sont capables de prendre des photos la nuit s'ils sont équipés d'une caméra infrarouge :

On se demande quelle va être la réplique des writers allemands qui passent pour les plus organisés d'Europe. Vont-ils utiliser des lance-pierres, des carabines à plomb pour se débarrasser de ces dangereuses vigies, ou vont-ils tenter de pirater la fréquence de guidage des drones ? Quelques possibilités de sabotage sont évoquées en anglais ici.

Source vidéo : Libération

A l'instar de Lepos – The Primary Invasion, 1UP Super Turbo II est un hommage au retro gaming et au graffiti.

Cette vidéo présente un niveau bonus du célèbre jeu Super Mario Bros. à la sauce 1UP, un crew de writers allemands à la renommée internationale.

Nightfallsin1989 présente un clip officieux de William Bevan alias Burial, musicien anglais, qui ravira tous les adeptes de métro et de jeux vidéos.

Ce morceau dubstep intitulé Truant accompagne parfaitement le trajet dans la cabine du chauffeur. Dans une ambiance digne du jeu vidéo WipEout, on parcourt la ville futuriste de Tokyo au crépuscule.

Source : HYB

En attendant la sortie officielle de Lepos, un jeu mêlant graffiti et Beat'em all à la sauce retrogaming,  Diego Bergia présente de nouvelles cinématiques mettant notamment en scène Giant, Ces et Revok, des personnages à incarner dans des décors dignes de Street Fighter 2.

Présentation de Giant, nouveau personnage :

Un tableau bonus inspiré du niveau car destruction de Street Fighter 2 avec Revok et Giant :

Une cinématique avec Giant et Revok qui se déroule dans le Lower East Side à New York :

Klangfiguren est un collectif d'artistes allemands fondé en 2009 par Lukas Höh et Till Beutling (Daniel Dormann les a rejoint en 2011) qui produit des œuvres mêlant programmation informatique, projections vidéos et différentes collaborations avec des artistes.

Material Tweet est un projet du collectif qui référence les occurrences en temps réel de l'utilisation des mots guerre et paix sur le réseau social Twitter en les matérialisant par des projections de peinture sur un mur, générant une sorte d'information graphique abstraite.

Source : Graffiti Art Magazine

Mitja Bombardieri alias Verbo, est un artiste/geek qui présente une performance vidéo mêlant graffiti et mapping 3D.

Il peint tout d'abord des formes géométriques noires sur un mur blanc dans une salle obscure (le théâtre social de Bergame), sur lequel il projette des séquences vidéos qui donnent vie à l'ensemble.

La vidéo de la performance :

Quelques photos :

Montana Colors met à jour son application gratuite à destination des writers. En plus d'être maintenant disponible sur les plateformes iPhone et Android, All City a collaboré avec avec MTN pour vous proposer l'application en version française.

Retrouvez toutes les fonctionnalités ici. De nouvelles rubriques font leur apparition avec cette mise à jour :

Prenez vos pièces en photo et sauvegardez-les dans votre Blackbook virtuel. Dans ce dossier, vous pourrez géolocaliser la position de vos murs et graffs et les partager par e-mail.

Le détecteur de couleurs  est capable de déceler dans une photo la couleur du nuancier MTN la plus proche de celle que vous recherchez. Vous pourrez identifier chaque couleur dans un graff que vous aimez. Prenez juste une photo ou choisissez-en une depuis votre album.

Toutes ces informations sont également détaillées sur le mini-site dédié.

L'application est disponible gratuitement sur l'iTunes Store ici ainsi que sur le Google Play Store ici.

A Poitiers, Antonin Fourneau a présenté Water Light Graffiti, un mur de LED réactifs au contact de l'eau. Après de nombreux tests, les poitevins ont pu essayer Water Light Graffiti en présence de l'artiste, de l'équipe du Artlab Digitalarti, et du collectif de graffeurs Painthouse invité pour des démonstrations.

La vidéo :

Quelque photos :

Sources : Étapes

Subway Surfers est un jeu pour iPhone et iPad développé par Kiloo Games et Sybo Games, qui consiste à défier la sécurité dans les dépôts pour récolter un maximum de pièces et de bonus tout en évitant les trains qui circulent.

Le trailer du jeu :

L'application est à télécharger gratuitement ici.

Même les vandales les plus purs et durs auront du mal à ne pas trouver les minuscules MTN Micro mignonnes ! Du haut de leurs 30ml elles ne permettront pas d'enchainer les fresques mais une fois vides elles font un bel objet de déco. Montana Colors eux-mêmes en avaient d'ailleurs décliné une série sous forme de porte-clés.

Il était donc temps qu'un fan propose un tutoriel pour… les transformer en clé USB ! Pas besoin d'être un pro du bricolage pour y arriver, vous allez voir c'est très simple… munissez-vous tout d'abord des ingrédients suivants :

• 1 bombe de peinture MTN Micro 30 ml (disponible ici sur Allcity.fr)
• 1 clé USB
• 1 cutter
• 1 feuille de papier de verre
• 1 pistolet à colle et ses recharges
• 1 autocollant
• du dissolvant

Le principe est simple : une fois la bombe vidée de sa peinture, on l'ouvre soigneusement avec le cutter pour se débarrasser de la partie supérieure et de la pompe. Après avoir soigneusement nettoyé la bombe, on y insère la clé USB et on cale le tout à l'aide de la colle liquide (un max de colle liquide). Il suffit ensuite de créer un cache avec un autocollant et le tour est joué !

Retrouvez toutes ces étapes décrites en détails dans la vidéo :

N'hésitez pas à nous envoyer les photos de vos réalisations.

Le maire de Toronto au Canada a inauguré une nouvelle arme complétant son arsenal de lutte totale contre le graffiti. Les langues bien pendues et autres délateurs zélés n'auront plus besoin de décrocher leur combiné téléphonique pour indiquer au service de la municipalité l'odieux crime perpétré au coin de leur rue, il leur suffira désormais de prendre en photo l'objet du délit avec leur smartphone et de l'envoyer au service concerné (la géolocalisation s'occupe du reste). A qui profite le crime ? L'application pour iPhone est évidemment payante, environ 2$ canadiens.

Source : Senses Lost

France Télévisions présente Défense d'afficher, ce que le street art raconte du monde, un webdocumentaire interactif mettant en scène 8 artistes internationaux, 8 villes et 8 réalisateurs.

« C'est parce que nous aimons marcher dans la ville et découvrir où le street art nous conduit, qu'est née l'histoire de ce webdocumentaire. Chercher du street art est une manière de sortir des sentiers battus, une autre façon de capter l'énergie d'une ville… Et sa réalité. »

En arrivant sur le site Défense d'afficher, l'internaute est plongé dans les rues d'une ville qu'il ne connaît pas. Au gré d'un parcours aléatoire, il accède à 8 documentaires d'environ 7 minutes chacun, tournés dans les rues de New York, Paris, Bogota, São Paulo, Turku, Athènes, Nairobi et Singapour. Autant de films pour décrypter ce qui préoccupe les street artistes aujourd'hui : la place de l'homme dans la ville pour Alexandre Orion, le matraquage publicitaire chez Ludo ou encore, la crise grecque avec Bleeps. Autant de regards de jeunes réalisateurs venus du monde entier. Pour compléter le propos des films : contenus additionnels, textes, cartes avec œuvres géolocalisées et liens. Au total, c'est plus d'une heure de contenus qui est proposée. En bonus pour ceux qui auront regardé tous les films, un économiseur d'écran composé de huit œuvres inédites réalisées par les artistes du webdoc.

Les 8 artistes sont : Bleeps (Grèce), Bastardilla (Colombie), Meres (États-Unis), Bankslave (Kenya), Ludo (France), Alexandre Orion (Brésil), Traseone (Singapour), Pallo (Finlande)

On retiendra particulièrement la prestation et le discours d'Alexandre Orion dans les rues de São Paulo accompagnée en bonus d'une interview d'un pixador Djan Ivson.

Le Journal de Spirou, comme d'autres publications pour la jeunesse, propose de nombreux jeux de tirs et de plateformes en Flash gratuits (appréciés par les petits et les grands) reprenant les principaux personnages des aventures du magazine. On peut aider Parker & Badger à effacer vainement les tags sur un mur :

Dans le jeu de plateformes intitulé Le Métro de l'Horreur, on peut aussi endosser le costume de Starstchrwtsky ou Hutchikisonston, les 2 inspecteurs les plus pitoyables de tout New York, pour arrêter une bande de taggers bien décidés à recouvrir toute la ville avec leurs graffitis.

« Toi seul peut sauver l'honneur de notre duo en rattrapant les vandales. »

Dans le jeu de tirs Blam Blam Fever, la mission consiste à shooter le plus de malfrats armés en évitant de toucher la veuve et l'orphelin, le tout dans un décor très graffiti et sur une bande son reggae :

On attend avec impatience que le journal de Spirou développe des petits jeux gratuits en Flash où le graffiti et les writers n'ont pas que les mauvais rôles…

Les fans de retrogaming et de graffiti vont être ravis, Diego Bergia présente des cinématiques et des démos mêlant graffiti et séquence de jeu vidéo dignes des heures de gloire de la Sega Mega Drive ou de la Super Nintendo : un travail d'orfèvre mettant en scène Lepos, une espèce de tortue super armée (inspirée par les héros de beat'em all comme Metal Slug) qui doit tout dézinguer sur son passage dans un opus intitulé The Primary Invasion.

Quelques photos et captures d'écran de ce projet :

En attendant l'hypothétique sortie de ce jeu, voici quelques démos :

La 1^ère démo :

La 2^ème démo :

La 3^ème démo mêle enfin du graffiti au game play :

La 4^ème démo dans laquelle Lepos réalise des block letters au rouleau :

En bonus caché, cet hommage à Revok MSK, un personnage à incarner dans le jeu Lepos – The Primary Invasion :

Le writer suisse Serval propose un jeu gratuit sur iPhone intitulé SilverBlack. Le but est simple : récupérer des bombes de peinture et peindre autant que possible sans se faire repérer par la police ou par des concurrents violents. Le joueur peut débloquer de nombreuses photos cachées en accumulant le plus de points possible. Le jeu a été développé en collaboration avec Ader 7$ et le beatmaker GR!.

Quelques murs de Serval :

L'application Iphone est à télécharger gratuitement ici.

Après Montana Colors ici, c'est au tour de Krink de se lancer à la conquête de vos mobiles avec une application dédiée pour iPhone. Vous pourrez ainsi accéder aux dernières news de la marque, à l'ensemble des produits et au nuancier complet des encres où que vous soyez.

Vous pourrez également vous amuser à dessiner sur les photos de vos albums persos pour les imprimer ou les partager sur Facebook et Instagram.

La gamme Krink est disponible ici sur Allcity.fr.

Montana Colors propose désormais une application iPhone gratuite qui pourrait bien s'avérer très utile, notamment pour choisir ses couleurs. Toute les infos sur la marque espagnole, les gammes de bombes et leur nuancier sont ainsi désormais disponibles directement depuis la paume de la main.

Les gammes principales sont mises en avant (MTN 94, MTN Hardcore…) accompagnées de leurs caractéristiques et des caps compatibles. Il est possible de parcourir le nuancier complet de chacune :

Vos couleurs préférées peuvent alors être mises de coté pour créer une sélection personnalisée en fonction du graff que vous souhaitez réaliser. Cette sélection peut ensuite être partagée par mail, pour s'accorder sur les couleurs d'une prochaine fresque par exemple.

Le MTN Color Lab on permet également, à partir d'une couleur précise, de découvrir les autres teintes du même spectre, les couleurs complémentaires et une proposition de camaïeu :

Enfin, l'appli donne accès aux dernières news de la planète Graffiti en provenance du site MTN-World et toutes les infos utiles sur la marque, comme la liste des MTN Shop & Gallery et distributeurs dans le monde :

Toutes ces informations sont détaillées sur le mini-site dédié.

Seul bémol : l'application n'est pour le moment disponible qu'en Espagnol et en Anglais… Mais pas de panique ! All City travaille actuellement sur une version française en collaboration avec MTN. Celle-ci sera mise ligne courant 2012 lors de la prochaine update. Bien sûr nous vous en informerons en priorité dès que nous aurons une date de sortie plus précise.

Olivier van Herpt est un artiste hollandais un peu geek sur les bords qui a réussi à allier technologie et programmation avec un extincteur rempli de peinture.

Source : ILG

Le studio de création PaoPao a réalisé un mur d'inspiration 8 bits au festival Street View à Lecco en Italie.

La vidéo en stop-motion :

Quelques photos :

Source : Senses Lost

Dans la série pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, Instructables (site spécialisé dans les bricolages/inventions faits maison) présente une fiche technique en images et en vidéo de Michael Saurus pour réaliser sa propre bombe de peinture avec une bouteille de soda, un bout de chambre à air, de la colle forte et une pompe à vélo.

Les différentes étapes de fabrication en photos :

Détail technique qui a son importance : prévoyez de vous balader avec une pompe à vélo pour remettre régulièrement de la pression dans la bombe de peinture artisanale.

La vidéo de démonstration :

Corridor Digital, une équipe de geeks américains passionnés d'effets spéciaux, présente une vidéo intitulée Brush with Death mettant en scène un buffeur en blanc aux prises avec une tâche noire bien décidée à lui pourrir la vie. Rira bien qui rira le dernier.

L'équipe française du Graffiti Research Lab présente Near Tag Quality, un nouvel outil composé d'une perche et de 7 bombes guidées par un ordinateur portable.

Source : Bates