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Versus Project S03E04: Obelics X MTN Hardcore2

Lancé par Montana Colors, Le Versus Project permet de découvrir la nouvelle gamme de couleurs de la MTN Hardcore2, testée et approuvée par des writers confirmés et reconnus.

L'idée est très simple, les artistes invités choisissent la couleur qu'ils préfèrent pour remplir leur pièce, assorti du traditionnel noir pour les contours et du blanc pour les highlights.

Un excellent moyen de confronter leur talent et leur ingéniosité à différentes contraintes, mais aussi de se faire une opinion sur le rendu des couleurs de la gamme, sans accessoire ni additif superflu.

Pour le 4ème épisode de la troisième saison, on rejoint le croate Obelics à l'assaut d'un train en compagnie du Bleu Glacier RV-232.

Quelques images de la session :

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Zagreb: Interview Lolek

INTERVIEW LOLEK - 511

L'équipe de Bopgunn s'est entretenue avec Lolek, un writer croate qui se balade régulièrement en Europe pour peindre des trains et des métros. On a traduit quelques extraits.

« Je préfère peindre illégalement. Peindre un train ou un métro est une expérience unique, tellement de choses peuvent arriver, on peut se blesser, se retrouver complètement trempé la peur au ventre et pourtant ça restera parmi les meilleurs moments de ma vie. »

« Un writer doit maitriser son tag, son throw up et savoir faire des pièces. Mais je préfère dépenser ma peinture en faisant des tags. C'est assez spécial, peut-être parce que les gens normaux déteste ça. »

« La scène à Zagreb est agréable, petite et pacifique, ça devient rapidement ennuyeux si on y passe trop de temps. Le système est très petit, et les spots sont grillés très rapidement. Rien n'est buffé, ça devient pénible de voir tourner des pièces depuis des années. D'un côté, c'est parfait de vivre dans une ville ou ton panel peut tourner longtemps, mais ça rend paresseux et si quelqu'un te repasse, ça peut vite te rendre fou. Ce serait tellement mieux de ne pas avoir à faire des fonds de 2 mètres de haut pour repasser le panel en dessous [...] Quand ils buffent un train, c'est une chance pour nous. »

« Je suis contre le système et j'essaie de l'éviter le plus possible, mais je ne peins pas pour cette raison. Le graffiti dépasse la politique, tu peins en ressentant des émotions, la politique n'a rien à voir avec l'émotion. »

L'interview est à lire dans son intégralité en anglais ici.