Right Place, Right Time est une exposition de peintures à l'huile sur bois de Kevin Cyr qui a lieu à jusqu'au 22 Mars 2014 à la galerie Jonathan LeVine à New York.
Kevin Cyr y présente une série de camions de Paris, Berlin et Bruxelles.
Dans cette série consacrée à Paris, on trouve des camions peints par Rue, Inale, Bonus, Dexa, Turp, Rex, Dacya entre autres.
La série de peintures représentants des camions new-yorkais est à voir ici.
Guillaume Talsen et Semsy présentent Graffiti French Session, une vidéo dans laquelle Stesi ODC DKA peint dans les rues de Paris, la dernière séquence est consacrée à la réalisation d'un mur en Chine.
OneUp KO, à ne pas confondre avec les 1UP, crew berlinois du même nom arrivé un peu plus tard, est un writer originaire de la région parisienne qui a sévi au début des années 2000 sur métros et sur trains en compagnie de Skweez et Spadze.
On lui doit notamment ce panel sur métro dédié au légendaire Dondi :
Quelques trains et métros :
Il s'intéressait aussi aux camions de Paris avec les membres de son crew, Dexa, Flask et Fore (R.I.P.) :
Ditched a interviewé Scred GAP. Passionné de graffiti depuis la fin des années 90, il se fait remarquer en 2007 en peignant de nombreux camions à Paris sur lesquels il détourne des logos de marques diverses.
« J'ai commencé le graffiti à l'age de 14 ans en faisant quelques murs de ma ville, Je n'étais pas dans mon élément à l'école, j'étais le premier à foutre le bordel sans me faire griller, et quand je n'inventais pas de connerie en classe j'étais dans mes pensées. Je réfléchissais et faisait des plans sur papier pour braquer une banque. J'étais imaginatif et dans mes dessins il y avait toujours un tag ou petit graff. Le côté organisé, secret et anonyme me plaisait beaucoup là-dedans. Un peu comme dans le graffiti d'une certaine façon. En échec scolaire, poussé vers l'apprentissage et le monde du travail. Cela m'a permis de générer un petit salaire et de pouvoir acheter des bombes. J'étais apprenti plombier à l'époque et l'avantage c'est que j'allais dans toute l'Ile de France bosser, ce qui me permettait de voir du graffiti au delà de mon secteur et surtout de repérer des spots. Je notais tous les spots sur un papier et je les tapais par ordre de priorité. »
« J'ai des projets avant tout de vie. Le boulot, ma petite famille sont prioritaires. Aujourd'hui j'ai plus envie de gagner de l'argent que d'en dépenser dans des amendes. Le graffiti, je m'en détache progressivement mais ça reste en moi. Je fais des toiles, j'explore le vaste monde de l'art afin de sortir des codes graffiti et du graffiti en général, j'en ai trop fait. J'ai envie de peindre d'une autre manière sur d'autres supports. »
« La veille de mes 18 ans je pars faire un petit gris à porte d'Asnières, je reste 1h sur le spot au moment de partir je vois un mec ramper vers moi. [...] J'étais cerné dans tous les sens, j'avais les flics au cul, la ferro dans le dépôt et mon issue était fermée… »
Une vidéo dans laquelle Scred réalise un mur dans un bâtiment abandonné :