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On The Ground 2010 @ Liège

Spray Can Arts propose On The Ground 2010 le 26 Juin 2010, à Liège en Belgique. L'objectif : faire découvrir la culture urbaine au plus grand nombre, et créer un événement hip hop d'envergure internationale. Liège vibrera au rythme de 5 événements autour des disciplines liées au hip hop : breakdance, graffiti, DJaying et rap.

On The Ground 2010
Espace Tivoli
Place du Marché
4000 Liège, Belgique
Plan d'accès ici

Sont annoncés pour la session peinture : Allergy SDK WUFC, Poch P2B JNC, Miles JNC, Snoopy3 VAD, 2Shy JNC CATS, Kiev Dandys, Them WCK JNC BCS, Somey Wizards, TDS, BAD, King Kool Shake RAB, Mynt KWA, Kse KWA, Wori, Eyone TPK, Stuka, Biter, Ogre.

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Bonom, Human Brush

Si vous circulez entre Paris et Bruxelles,  les peintures monumentales de Bonom ne vous sont pas étrangères. Il trace inlassablement son bestiaire sur les murs de ces villes et a fini par attirer l'attention des médias… et de la police belge. A l'occasion de sa participation au Kunsten Festival des Arts le 8 Mai 2010, une traduction en français d'un article de Valérie Droeven publié dans De Standaard le 19 décembre 2009 a été réalisée.

Un Fantôme colore la ville
Parcourir Bruxelles la nuit aux côtés de Bonom, le guérillero du graffiti
Bonom, le guérillero du graffiti, part à la conquête de Bruxelles. Tout au long d'une nuit glaciale, le quotidien De Standaard le suit dans ses pérégrinations nocturnes. « J'ai des araignées dans la tête », dit-il. Donc, il dessine une araignée géante sur un mur nu dominant la ville endormie. Du bord du toit, Bonom scrute le chemin de fer de l'autre côté de la rue. Un train de marchandises est à l'arrêt. Quand une locomotive avance péniblement de quelques mètres, Bonom marmonne : « Vas-y, vas-y ! », comme s'il essayait de mettre en branle le convoi avec la seule force de ses pensées. Cela fait déjà une heure qu'il tient le guet, assis silencieusement sur le bord du toit d'un immeuble d'appartements. Il fait trop froid pour parler. Bonom tourne la tête et jette un nième regard sur le mur gris qu'il souhaite prendre en main. Il demande l'heure : 2h30. « Nous avons tout le temps. », répond-il calmement. L'artiste de graffiti Bonom devient petit à petit une légende à Bruxelles. Depuis 2006, il marque son empreinte sur toute la ville à travers ses oeuvres.
Cette année-là, il a peint un foetus géant sur la bâche d'un échafaudage entourant un terrain en construction, en face de la cathédrale Saint-Michel. Personne ne voulait croire qu'il s'agissait d'une oeuvre clandestine. Ce n'est que lorsqu'il a peint une tortue et une baleine sur les bâches
des échafaudages du collège Sint-Jan Berchmans, que Bruxelles a compris à qui elle a affaire. Ces dernières années, Bonom est le « fantôme urbain » qui hante le plus l'imaginaire. Il n'a pas son pareil en matière de guérillero du graffiti. Il refuse depuis toujours de donner des interviews,
mais nous permet exceptionnellement de le suivre une nuit. Il gèle à pierre fendre cette nuit-là, mais ça ne l'affecte pas. Il y a peu de gens dans la rue, ce qui est un avantage pour l'activité de Bonom. Ce sera de l'improvisation, nous a-t-il avertis. Il nous a également prévenus qu'il faudra un peu grimper. Quand nous rencontrons Bonom dans le café où il nous a donné rendez-vous,
son bâton à peindre télescopique se trouve simplement contre le mur, à côté de la porte. Dans son sac à dos, il transporte un petit pot de peinture orange. Il avoue être un peu plus nerveux qu'à l'accoutumée. « À trois, c'est quand même différent que seul », nous dit-il en souriant. Bonom a choisi le mur qu'il veut peindre parce qu'à partir du train qui passe, celui-ci est bien en vue. Et la couleur orange se marie harmonieusement avec le gris du mur. Il a effectué son repérage dans l'après-midi, mais, obligé de rester à distance, il n'a pas pu évaluer si l'escalier de secours qui mène au toit est facile d'accès. Il s'avère que l'escalier de secours est suspendu à deux mètres du sol. Il est verrouillé avec des chevilles et l'on ne peut donc pas l'emprunter aussi aisément qu'il l'espérait. Bonom ne s'y attendait pas. L'heure de l'improvisation a sonné.

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Scandale à la SNCB

Divers journaux belges ont révélé, mercredi 12 Mai 2010, des pratiques scandaleuses qui se sont déroulées, apparemment durant plusieurs années, au poste de contrôle de la gare de Bruxelles-Midi, l'un des principaux nœuds ferroviaires du pays.

Des responsables, dont un cadre supérieur d'Infrabel, la société gestionnaire du réseau de la SNCB, se seraient livrés à des activités sexuelles durant leurs heures de travail. Des employées auraient été régulièrement victimes de harcèlement. Un responsable dirigeait, parallèlement à son activité pour les chemins de fer, un réseau de prostitution. Des séances de beuverie auraient en outre été régulièrement organisées après des vols d'alcool commis dans des trains à grande vitesse.
La police a perquisitionné récemment les locaux de Bruxelles-Midi. Elle a emmené des dossiers et des ordinateurs, lesquels contenaient, selon le quotidien Het Laatste Nieuws, une importante quantité de matériel pornographique. Selon ce journal, les premières plaintes visant des responsables du poste de contrôle auraient été déposées il y a cinq ans. Elles seraient, à l'époque, restées sans suite.

L'affaire suscite beaucoup d'émotion en Belgique parce que c'est de Bruxelles-Midi qu'était réglé le trafic au moment de la catastrophe de Buizingen, à la périphérie de la capitale, le 15 février dernier. Deux trains s'étaient percutés, pour une raison qui reste indéterminée. La catastrophe avait fait 18 morts. Le parquet de Bruxelles indique que les deux enquêtes sont distinctes mais ne nie pas qu'il examine avec soin la situation qui régnait au sein du poste de contrôle le jour de l'accident.

Jean-Pierre Stroobants

Source : Le Monde

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Doel, ville fantôme

Doel est une ville fantôme située en Belgique, près du port d'Anvers. L'évacuation totale de la bourgade, après expropriation de ses habitants, a été décidée en 1999 par l'autorité régionale flamande pour faire place à de nouvelles installations portuaires. Depuis, la ville est devenue un véritable champ d'expérimentation pour graffeurs et street artistes venus de toute l'Europe. Cesare Santorini vient d'en faire ce mini-film.

A voir également, une série de photo de la ville abandonnée extraite de Flickr :