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Fila se paie Banksy…gratos

Fila Banksy -511

Ce n'est pas la première fois que les marques s'intéressent de près au street art. Les agences de marketing récupèrent régulièrement les techniques et invitent parfois les artistes à réaliser des collaborations pour s'offrir un peu de street cred et faire parler d'eux, à l'instar de Citadium récemment.

Banksy n'échappe pas à ce phénomène. Ainsi l'agence de communication Grey Germany, inspirée par une campagne publicitaire pour célébrer les 25 ans du modèle Pump de Reebok, s'est rendue en Angleterre pour customiser certaines de ses œuvres, et au passage remettre au goût du jour l'image de l'équipementier Fila… le tout sans l'accord de l'intéressé bien sûr.

Des chaussures de la marque ont donc été coupées dans le sens de la longueur pour être ajoutées aux pieds de certains murs, créant ainsi un buzz sur les réseaux sociaux et offrant à la marque une publicité à peu de frais.

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City of Paranoia #2 [Trailer]

City of Paranoia 2 Trailer-511

City of Paranoia revient avec un 2nd DVD consacré exclusivement au graffiti sur le Tube de Londres, une des capitales européennes les plus surveillées. Les writers passionnés doivent affronter des systèmes de surveillance à la pointe ainsi qu'un système judiciaire qui n'hésite pas à les envoyer en prison pour quelques années.

Pourtant, certains ne lâchent pas l'affaire, la preuve en est avec le trailer de ce 2ème opus, dont la sortie est annoncée pour Avril 2014 :

Le 1er opus est toujours visionnable gratuitement ici.

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Interview Vent77

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Le magazine en ligne Point of Vandals a réalisé une interview de Vent77, un writer anglais inspiré par le graffiti new yorkais des années 70.

« Je peins depuis 1999, mais j'étais dedans depuis un petit moment. J'ai découvert le graffiti par le skate, on se déplaçait de spot en spot pour skater et il y avait des graffs partout. Je ne connaissais pas vraiment de writers à l'époque, je trainais avec mes potes qui ont commencé en même temps que moi. On allait dans des endroits abandonnés faire quelques tags et quelques throw ups. Je me suis mis à faire des pièces 1 ou 2 ans plus tard. »

« La scène anglaise est divisée entre les adeptes du bombing et les adeptes des hall of fame, mais personne ne combine les 2. Le graffiti doit se pratiquer à différents niveaux, dans la rue, les terrains et sur les trains. Certains ne devraient pas l'oublier. »

« Chaque fois que tu sors peindre, il y a une histoire à raconter. Spécialement quand on est saoul. Tout semble alors être une bonne idée comme escalader le toit d'un bâtiment déglingué et passer au travers. J'ai eu aussi de sacrées mésaventures en franchissant un grillage pour sortir des voies, mon pantalon s'y est accroché, je me suis retrouvé la tête en bas, bloqué. J'étais tellement bourré que j'ai dû retirer mon froc pour me libérer. »

L'intégralité de l'interview est à lire en anglais ici.