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Dans le cochon, tout est bon!

Bruno les Cochons est un précurseur du mouvement graffiti en France. Il n'a pas attendu que cette pratique soit importée de New York pour peindre dans les rues et les catacombes de Paris.
Voici une petite biographie des cochons de Bruno pour ceux qui n'ont pas connu les années 80 à Paris :

Tout a commencé par une longue nuit d'hiver de décembre 1984 où naquit le 1er cochon sur un mur de Paris. Des milliers ont suivi peu après dans les rues et les sous-sols de la ville. Puis le cochon a émigré dans les campagnes françaises et à l'étranger. A l'époque il n'y avait quasiment aucun graffiti sur les murs (seulement quelques pochoirs ci et là). On ne rencontrait les cochons que sur des vieux murs décrépis des maisons abandonnées des palissades. Jamais sur des façades propres ou des bâtiments. Ils furent adorés par la population trouvant ce clin d'œil amusant et loquace. Comme il n'y en avait que pour eux, la presse s'en empara et les cochons devinrent vite célèbres.

Puis arrivèrent à la fin des années 80, l'ère des tags et son vandalisme : Paris fut recouvert peu à peu de graffitis en tout genre. Les cochons durent s'enfuir de la capitale. Ils disparurent et moururent.

20 ans après, en 2004 les cochons renaissent par la lumière en attendant de les voir reconquérir la capitale…

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Basquiat: Downtown 81 [full movie]

Nous profitons de l'exposition rétrospective de Jean-Michel Basquiat, qui a lieu jusqu'au 30 Janvier 2011 au Musée d'Art Moderne de Paris, pour vous présenter Downtown 81 d'Edo Bertoglio.

1981, le personnage principal du film, un jeune graffeur new-yorkais fauché comme les blés et alors inconnu : Jean Michel Basquiat à cours d'argent et expulsé de son logis, erre dans les rues de Manhattan avec une de ses oeuvres sous le bras dans l'espérance de trouver un acquéreur à sa toile.

Au fil de son errance, celui-ci rencontre ses amis, une jeune fille, et même une riche administratrice de biens qui finit par lui acheter par chèque son tableau. Sans liquidité sur lui, ne sachant quoi faire avec ce bout de papier, il se lance à la recherche de la jolie jeune fille en vue de trouver un lit pour la nuit…

Ce film est un condensé de la vie d'un artiste les plus prometteurs de sa génération et, plus encore, une vaste photographie des cultures émergeantes aux États-Unis : celle du hip-hop, du graffiti et plus généralement des nouvelles formes picturales. 6 ans plus tard, devenu star de l'art contemporain, il meurt d'une overdose. Dans Downtown 81 , Basquiat joue son propre rôle et transforme cette fiction en véritable documentaire sur l'underground new-yorkais.

Les protagonistes sont pour la plupart tout droit sortis de la scène musicale comme Debbie Harry de Blondie. Le réalisateur de Downtown 81, c'est le photographe Suisse-Italien Edo Bertoglio qui débarque à New York en 76. Son loft devient la plaque tournante du Manhattan arty. Quant à la productrice du film, Maripol, elle est omniprésente dans le New York branché des années 80 : styliste, directrice artistique, photographe accro aux Polaroïd.

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Graffiti is for chumps

Dans les années 80, alors que New York est en état de faillite, le maire Koch lance une campagne anti-graffiti dans le métro. Les slogans : « Take it from the champs, graffiti is for chumps » (parole de champion, le graffiti c'est pour les crétins) ou  encore « Make your mark in society not on society » (laissez votre traces dans la société, par sur la société).

Elle sera suivie par de nombreuses campagnes publicitaires à la télévision dont voici quelques spots mémorables…

Le premier date de 1985 :

Le second met en scène les Fat Boys pour la campagne intitulée Don't Do It :

Le troisième spot issu de la même campagne met en scène les Dynamic Breakers :

Source : Bates

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Beat Street [Full Movie]

Beat Street est un film américain réalisé par Stan Lathan en 1984. C'est un des premiers films consacrés au hip hop, après Wild Style et Style Wars. Malgré un scénario politiquement correct voire faiblard et certaines idées de réalisation incongrues (les graffiti sont réalisés par des peintres en décors par exemple), Beat Street parvient à montrer l'essence du Hip-Hop et un pan de la contre-culture américaine du début des années 80.