Monsieur Qui présente Pathetic french rooster, une vidéo dans laquelle il réalise un mur à Montreuil en région parisienne.
Le mur :
Monsieur Qui présente Pathetic french rooster, une vidéo dans laquelle il réalise un mur à Montreuil en région parisienne.
Le mur :
Dans cette 4ème vidéo intitulée Good Evening America réalisée pour Element Tree, Acroe effectue une nouvelle mission street bombing à coups de fat caps bien placés.
Quelques captures d'écran :
Depuis l'arrestation à grand bruit du crew parisien NBK, le Vandal Squad continue les arrestations en chaîne, et au final à part quelques irréductibles il ne reste plus grand monde dans les rangs des writers parisiens qui soit véritablement très actif sur le matériel RATP, ou alors ils le cachent bien. Pourtant encore aujourd'hui, on croise de nombreux panels en circulation sur le métro parisien.
C'était en effet sans compter sur l'effet Paris, capitale du tourisme… et finalement le petit monde du graffiti sur trains & métros n'y fait pas exception : les vagues de visiteurs se succèdent et se ressemblent, et la Brigade Anti Tags ne semble pas pouvoir y faire grand chose.
Très organisés, les collectionneurs de systèmes sont plus que rôdés à tous les mécanismes de sécurité et ne craignent pas quelques jours de garde à vue. A force de venir peindre dans la capitale, ils n'ont plus besoin non plus d'être accompagnés par des locaux et se débrouillent très bien tous seuls, semble-t-il, pour pénétrer dans les enceintes de la RATP.
Florilège :
Au passage, signalons que les tous récents magazines Concrete n°10 et Ego War n°8. présentent également une sélection de métros parisiens fraîchement peints.
Cependant, ce n'est pas toujours la fête, car mine de rien les maître-chiens sont eux aussi sur les dents, comme en témoigne cette nouvelle vidéo intitulée Kanacks in Paris. Acharnés, Creme, Hard, Meck, Pars & Rash du crew germano-turc TFB multiplient les tentatives dans les différents spots de la capitale… sans jamais finir leur pièces :
Pas grave, il reste toujours en souvenir le porte-clés de la Tour Eiffel, et l'incontournable petite vidéo de vacances à poster sur YouTube.
La Galerie Ligne 13 présente Dialogue jubilatoire, une exposition personnelle de Anis du 25 Mars au 12 Avril 2014.
Le vernissage aura lieu le 25 Mars 2014 à partir de 18h.
« J'ai commencé le graffiti étant adolescent, au fil des années je peignais de plus en plus de fresques sur les murs autorisés jusqu'à la découverte des friches industrielles. Les friches sont des lieux chargés d'histoire où il se dégage une atmosphère particulière, l'on si sent hors du monde. Il est intéressant de voir que chaque lieu a un vécu et un décor différent. Ainsi, peindre ces lieux où la nature reprend ses droits, où le mur s'effrite aux couleurs passées, crée une ambiance à mes graffiti, puis le fait que le lieu soit vierge permet d'en retirer une photo unique. Aujourd'hui je ne peins quasi jamais plus de murs légaux, je préfère peindre un store, un train, des friches, coller des affiches car les supports sont vierges. »
-Anis
Galerie Ligne 13
13 rue de la Condamine
75017 Paris
Plan d'accès ici
Depuis plusieurs années, les ORG se livrent à une guerre sans merci contres les RCS. Leur territoire : la ville de Leipzig, en Allemagne. L'enjeu : le contrôle des rues et des dépôts de trains, à grands coups de chromes géants et d'actions graffiti massives.
Leurs exploits finissent par défrayer la chronique : leurs pièces gigantesques font la une des journaux. Les ORG avaient notamment retenu l'attention du grand public, par une action particulièrement démesurée sur l'ancien bâtiment Robotron situé en plein centre ville de Leipzig :
C'était la goutte d'eau qui fait déborder le vase, la police décide discrètement de prendre l'affaire au sérieux. Quelques mois plus tard, c'est désormais « René E. » qui fait la une des journaux : avec un mandat d'arrêt contre lui mis en vigueur dans 3 régions d'Allemagne, le leader supposé du crew ORG est recherché notamment pour des faits commis à Nuremberg, Leipzig et Chemnitz. Finalement, il est trahi par ses tatouages et finit par être arrêté, non sans mal après une course poursuite avec la police, « blessant » un policier au passage d'après le journal Bild…
Loin de se contenter de la rue, les ORG n'étaient pas en reste non plus dans les dépôts de trains et de métros d'Allemagne et d'Europe. Ils relataient régulièrement leurs exploits dans la spectaculaire série de vidéos Fast Drips, dont est extraite cette action à quai particulièrement musclée :
La tête du crew est aujourd'hui en prison pour au moins 7 mois, mais cela suffira-t-il à décourager le reste du groupe ? Rien n'est moins sûr, Leipzig étant une des villes d'Allemagne où le graffiti est le plus intense, et dont les acteurs restent ultra-déterminés.
Photos : Clean This Mess Up