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MTN Limited Edition: Style Wars

S'il est un film fondateur et légendaire, c'est bien Style Wars du photographe Henry Chalfant et Tony Silver. Sorti en 1983, le documentaire retrace les débuts du hip hop et du graffiti à New York comme aucun autre; une plongée passionnante au cœur des origines du mouvement.

Le film se penche sur le quotidien des pionniers du graffiti sur le métro et leur guerre contre la NY Transit Autority et le fameux maire de New York à l'époque, Ed Koch. Les interventions de Seen, Dondi, Case2 (RIP) ou Skeme pour ne citer que les plus connus, sont aujourd'hui cultes.

Montana Colors dédie au film une bombe de leur série 2014 d'éditions limitées, dans le but d'aider e lever des fonds pour la fondation d'Henry Chalfant. Le design de la bombe est lithographié, c'est-à-dire imprimé directement sur le métal et non pas apposé sur une simple étiquette papier. Ce modèle est produit en série limitée à 500 exemplaires estampillés avec le logo du film. Chaque bombe est vendue dans une boîte vitrée en bois, de quoi satisfaire les collectionneurs les plus exigeants.

La bombe est disponible dès maintenant ici sur Allcity.fr et dans les All City Stores en France.

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Farewell – Larguez les amarres

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Farewell a été invité à Bordeaux en Mai 2013, à participer à B-ar-b-b-art, nouveau projet né aux Vivres de l'Art (lieu artistique protéiforme tenu par le sculpteur Jean-François Buisson).

Il a investi une épave qui apparait à la surface du bassin à flots n°1 de la base sous-marine en la transformant en Arche de Noé accueillant des peluches. Tout l'été, le public a pu participer à cette œuvre en déposant les peluches de son enfance pour un dernier voyage dans cette embarcation de fortune.

La vidéo de la construction du radeau :

Quelques photos :

Cette œuvre n'est pas sans rappeler une intervention récente de Banksy à New York intitulée Sirens of the Lambs : à défaut de radeau, il s'agissait d'un camion rempli de peluches.

Source photos : Guillaume Bonnaud

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Outsiders Krew – Share The Word ep.2

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Share The World est un projet initié par Outsiders Krew, un collectif réunissant le photographe Spag et Seb Toussaint.

Après Djakarta, le collectif s'est rendu dans un bidonville de Nairobi, au Kenya pour y peindre, entre autres, les murs de l'école primaire de Mukuru en collaboration avec la population locale.

La vidéo réalisée par Spag :

Quelques photos :

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Toulouse: Gendarmes Vs. Tagueurs, le verdict

Toulouse Vs Tagueurs le verdict - 511

L'enquête de Toulouse, qui a occupé un sous-officier de la gendarmerie de Cugnaux pendant plusieurs mois, a trouvé une issue favorable pour les writers inculpés.

Le verdict a en effet été clément, les juges ayant requalifié les faits en inscriptions ou dessins faits sans autorisation préalable (délit prévu par l'article 322-1 du code pénal), et les amendes ont largement été revues à la baisse, c'est le moins qu'on puisse dire… Espérons que ce type de décision en inspire d'autres souvent un peu trop sévères. Explications de Jean Cohadon pour La Dépêche.

Poursuivis devant le tribunal correctionnel, seize tagueurs et adeptes du graff se sont expliqués devant le tribunal correctionnel de Toulouse fin Février. Identifiés après une longue enquête par un gendarme de la brigade de Cugnaux, ils devaient répondre des différentes dégradations commises notamment à Cugnaux, autour de l'Intermarché, sur le mur de la base militaire de Francazal ou encore sur les murs antibruit de différentes voies rapides urbaines (périphérique, axe Arc-en-ciel notamment) de l'agglomération toulousaine.

Les juges de la 6ème chambre correctionnelle ont pris le temps de la réflexion. Comme l'avait proposé la procureur Claudie Viaud lors de son réquisitoire, les juges ont requalifié les faits en inscription ou dessin fait sans autorisation préalable, délit prévu par l'article 322-1 du code pénal.

Un prévenu a bénéficié d'une relaxe ; les quinze autres ont été condamnés à des amendes de 200 à 700€ en fonction du nombre de tags dont ils ont été reconnus coupables. Les demandes de non-inscription au casier judiciaire formulées par les avocats ont été rejetées sauf pour l'un des prévenus, employé de mairie.

Et au chapitre des dommages et intérêts, les tagueurs s'en sortent plutôt bien. L'armée qui réclamait 22 000€ pour nettoyer le mur de la base de Francazal a été déboutée, son représentant n'ayant pas pu fournir de pouvoir à l'audience attestant qu'il représentait l'armée. Le conseil général, dont les équipes de la direction des routes nettoient les murs du périphérique réclamait 81 000€. Dans leur décision, les juges estiment :

« Les prévenus reconnus coupables ne sauraient toute fois supporter à eux seuls l'effacement et la remise en peinture de l'intégralité des murs antibruit des rocades ».

S'appuyant sur le calcul fourni par la représentante du conseil général, les juges estiment que le prix d'une intervention coûte 15€ et l'effacement d'un tag 6,20€. Au total, les cinq prévenus poursuivis pour les faits visés devront donc payer 270€ ! De 30 à 90€ chacun selon leur responsabilité.