shows

Lek, Sowat & Dem189 @ Palais de Tokyo: les photos

Le Palais de Tokyo présente Dans les Entrailles du Palais, une exposition collective organisée par Lek, SowatDem189 en collaboration avec Hugo Vitrani, jusqu'au 1er Septembre 2013. Une quarantaine de writers ont répondu présent à l'invitation d'investir les entrailles du Palais de Tokyo.

Les writers invités :
Alëxone Dizac, Azyle, Babs, Bom.K, Brusk, Cokney, Demon, Dran, Gomer, Gris, Hobz, Honda, Horfée, Jaw, Jaw, Katre, Keboy, Keno, Legz, Ogreoner, Onde, L'Outsider, Rizot, Saeyo, Sambre, Seth, Soda, Swiz, Sirius, Teurk, Wxyz

Quelques photos :

A cette occasion, le Palais de Tokyo a interviewé Lek, Sowat & Dem189 :

Sources photos : The Grifters, Les Inrocks, Libération

writer's bench

Train writers Vs. Guardia Civil: la vidéo

La Guardia Civil a réalisé un coup de filet dans le milieu des train writers dans le sud de l'Espagne en Novembre 2012 en collaboration avec la Renfe.

Dans un effort de communication, les autorités ont rapidement fourni aux médias un communiqué de presse détaillé sur l'opération Picassin, auquel vient s'ajouter désormais une vidéo d'action, accompagnée d'une voix off sur un fond musical dramatique.

On notera l'erreur manifeste du réalisateur qui utilise des images de writers en Allemagne à la fin de la vidéo…

Source : Toxik Zine

shows

Spé @ Le Cri de l'Encre

Le Cri de l'Encre présente une exposition de Spé du 8 au 22 Décembre 2012.

Le vernissage aura lieu le 8 Décembre 2012 à partir de 18h, avec Pyroman (live techno panique), Cycloptik (live diapo vidéo psychédélique) et Omick (confettis à gogo).

« D'un premier lâché, un craché qualitativement évaluable. Un premier tracé fâché pour ne pas être dévalué. L'expression a des ressorts sous les baskets. Après, chacun ses bonds. Visibles sont les indivisibles. Entiers.

Une base et une seule. De celle qui éveille l'esprit. L'essence, inflammable elle aussi.

Un geste qui se répète, qui se décline; issu d'une écriture frénétique. Si la répétition de ce geste  emprisonne l'individu, certains parviennent à s'évader; à bousculer l'habitude avant que ne s'installe la dépendance. Chaque page est un bout de  mur qui s'écroule. Il cache une nature singulière en friche qui se développe depuis de nombreuses années en autarcie. La richesse du terreau nourricier provient d'un goût prononcé pour l'étude, alimenté d'une curiosité sans faille. Il en résulte la représentation de multiples matières forgées par un geste simple. Aussi naturel et vital qu'un souffle, sculptant une matière en fusion tel un souffleur de verre. Œuvrant ainsi dans la recherche singulière d'outils propres à soi, inédits.

La rigueur d'une démarche quotidienne abstraite engendre un état contemplatif. Une notion du temps qui s'écourte et se rallonge en fonction des pensées qui l'occupe, faisant parfois appel à des connaissances ou des souvenirs enfouis…

Un coup de savate dans le je quand personne ne sait. Errez ! Laissez votre esprit s'éroder. Une nouvelle porte s'ouvre sur un univers que vous pouvez toucher du regard. »

- Agres

Le Cri de l'Encre
4 rue Major Martin
69001 Lyon
Plan d'accès ici

writer's bench

Interview Marvel NER WUFC

L'équipe de MTN-World s'est entretenue avec Marvel NER WUFC, un writer suédois originaire de Malmö qui peint aussi bien des trains à domicile qu'à l'étranger tout en menant une carrière en galerie. Quelques extraits de l'interview :

« Quand j'ai commencé à peindre je voulais être aussi actif que les autres writers que je rencontrais ou dont j'entendais parler. Je suis désormais un peu plus relax avec tout ça. Je souhaite juste peindre pour le restant de mes jours, je ne compte pas m'arrêter. J'avais 13 ans quand j'ai commencé à peindre, 17 années plus tard, ma vie ne se résume pas exclusivement au graffiti. Je dois aussi prendre en compte mon travail pour les galeries. Je n'éprouve plus ce besoin de m'exprimer que j'avais gamin, même si le graffiti reste un élément fondamental dans ma vie. »

« J'ai fait plusieurs expos avec Leon dernièrement en présentant de nombreuses œuvres à 4 mains. Quand on ne peint pas de trains durant un certain temps, on a du mal à créer quelque chose ensemble. On a besoin du graffiti pour travailler en atelier, mais aussi pour se sentir mieux et plus détendus. »

« C'est intéressant quand les gens savent que les œuvres qu'ils viennent voir en galerie sont produites par un writer, mais je ne veux pas me présenter comme tel. Je ne veux pas influencer la vision du spectateur en lui disant d'où je viens. S'il me demande s'il y a un lien avec le graffiti, je ne le nierai pas. Je ne veux pas qu'on évalue mon travail d'atelier comme un travail de writer reconverti. »

« Le crew NER est une famille. On n'embauche pas. On veut rester entre nous et conserver notre identité. Nous sommes des amis proches qui ont développé ce crew avec amour. NER, c'est comme un tag qu'on a en commun, qui signifie vers le bas, logique, vu qu'on vient tous du Sud de la Suède. J'ai créé le crew seul en 1997, à une époque ou je peignais 6 jours sur 7. Ensuite Ask, Alma, Leon et quelques potes danois se sont joints à nous (ils ont quitté le crew depuis), puis Thed, Wena, Heis et Eiser. »

L'intégralité de l'interview est à lire en anglais ici.