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Metro Check – Trainspotting à Milan

Metro Check est un Flickr alimenté par un trainspotter qui passe beaucoup de temps sur la ligne verte du métro et sur la ligne FS de train de banlieue à Milan.

La ligne verte subit les assauts réguliers des writers locaux comme les WCA et de nombreux touristes étrangers comme les MB's, les 031, les BLOW, les MW et d'autres encore.

Quelques photos de la ligne verte :

Les trains de banlieue sont peints par les UAO, les PEVS, les MLS, les NCB et d'autres encore.

Quelques photos de la FS à Milan :

 

 

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Égypte: Les effaceurs des rues du Caire

Il y a des pays, comme l'Égypte, ou la portée symbolique du graffiti est plus importante que celle qu'on lui accorde en Europe ou en Occident. Célébrant la révolution du Printemps Arabe, les graffitis cairotes sont désormais menacés par le pouvoir en place préoccupé à nettoyer les rues, fasciné par le fantasme de la page blanche comme l'explique Claire Talon dans Le Monde du 24 Septembre 2012 :

Charlie Hebdo s'en réjouira-t-il ? Ses caricatures ont à peine attiré l'attention des Égyptiens. Alors que des milliers de Cairotes avaient manifesté une semaine plus tôt leur colère contre la vidéo américaine qui représente le prophète Mahomet en pédéraste débile et sanguinaire (déclenchant une vague de violence dans l'ensemble du monde musulman), ils étaient moins de cinquante, vendredi 21 Septembre, devant l'ambassade de France au Caire à s'emporter contre le dessin du postérieur dénudé du prophète publié par l'hebdomadaire français.

Lassitude de l'opinion ou volonté des autorités de faire cesser la polémique ? Au moment même où l'on s'arrachait à Paris les exemplaires de cette édition controversée de Charlie Hebdo, c'est une tout autre polémique qui agitait les rues du Caire et occupait les colonnes de journaux. Faut-il protéger les graffitis au nom de la liberté d'expression ?, se demande-t-on en Égypte, où les autorités ont fait disparaître, mercredi, une fresque en plein air qui était devenue un temple international du street art contestataire.

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Allemagne: Interview Satone

Le magazine en ligne Acclaim s'est entretenu avec Satone, un writer allemand au passé graffiti classique qui s'oriente depuis quelques temps vers une production dont l'inspiration est plus organique, nous en avons traduit quelques extraits.

« Je suis né au Venezuela en raison du travail de mon père. J'ai grandi à Munich. J'ai toujours dessiné, j'ai commencé à peindre il y a plus de 20 ans, en 1991. Je vivais dans un petit village en banlieue de Munich dans un petit village et j'ai remarqué rapidement du graffiti illégal le long des voies ferrées. Je prenais mon vélo pour aller prendre des photos. Durant mes premières années de graffiti, je peignais près de la maison de mes parents, il y avait plein de zones abandonnées, ce n'était ni légal, ni illégal, tout le monde s'en foutait. »

« En 2000, j'ai commencé à changer de sujet, en ajoutant à mes peintures plus d'histoires et de sens, mon style aujourd'hui est un mélange d'abstraction et de tyle graphique [...] Maintenant, pour moi, l'histoire derrière la pièce est plus importante que la pièce elle même [...] Chacune de mes pièces est comme une page de mon journal intime. Je me souviens ce qui se passait pendant que je peignais. J'essaie de transmettre mes sentiments et mes émotions dans mes peintures. »

« C'est compliqué pour moi de travailler avec des artistes de Munich qui sont plus dans un esprit old school. Voyager me permet de rencontrer des gens qui font des choses plus intéressantes [...] Quand on peint ensemble, ce n'est plus une histoire de style, mais de combinaison d'énergie provenant de différentes personnes. »

L'interview est à lire dans son intégralité en anglais ici.