Les belges n'ont pas fini de nous étonner, autant les writers locaux que les journalistes. Un petit malin a eu la drôle d'idée d'escalader l'échafaudage du palais de justice de Bruxelles pour y peindre un Idea Hot. Bonne pub certes, mais nul doute que les ennuis qui vont avec devraient suivre aussi vite. Les journalistes, quant à eux, se posent de vraies questions en cherchant un message caché derrière tout ça… Voici ce qu'en dit RTL.
Un étonnant graffiti a été remarqué par notre caméraman Steve Damman lors d'un reportage ce mercredi matin. S'ils ornent avec plus ou moins de succès les murs et façades de nos villes, tous les tags n'ont pas la particularité de dégrader un symbole de la justice belge; en l'occurrence le Palais de Justice de Bruxelles place Poelart.
Plainte et enquête en cours
Contacté par RTL, le porte-parole de la Régie des Bâtiments, Johan Vanderborght, a porté plainte contre X et a lancé des demandes de devis auprès d'entrepreneurs pour faire disparaître « l'œuvre ». Une entreprise délicate en raison de la difficulté d'accès à la coupole du bâtiment. Celle-ci avait été rénovée en 2002.
Comment sont-ils montés?
Entouré d'échafaudage, le Palais de Justice est en rénovation depuis des dizaines d'années. Normalement, l'accès à ces échafaudages est interdit et bloqué par des plaques métalliques. L'enquête devra donc également déterminer par quels moyens le ou les coupables sont parvenus à grimper au sommet de l'édifice.
Encore là pour un certain temps
La Régie des Bâtiments est habituée à faire enlever des dégradations de la sorte des bâtiments publics. Des contrats sont d'ailleurs passés avec des entreprises pour les faire enlever immédiatement, car « les tags attirent les tags ». La situation exceptionnelle de celui-ci explique qu'il sera encore possible de l'admirer un certain temps depuis la rue de la Régence.
Génie ou idiot?
Sur une surface d'environ 8 mètres de large, ce tag apparu cette nuit est composé des lettres « idEAHOT ». Littéralement « idée chaude » en anglais. Mais le « id » étant écrit en minuscule, il pourrait faire référence à l'identité, comme dans « id card », carte d'identité. Tout porte à croire que ce message apposé à cet endroit a donc un sens précis. A moins que cela ne soit que la signature de l'auteur… qui devrait dès lors être aisément identifiable. Dans ce cas, la consonance avec le mot « idiot » en anglais, signifiant la même chose qu'en français, pourrait montrer que le graffeur, par ailleurs félicité de toutes parts sur les réseaux sociaux, a conscience de ce que lui coûtera son œuvre s'il est attrapé…