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Métro de Bucarest: Passion risquée

Après la médiatisation de la commémoration de la Journée de l'Eau par Metrorex, la société d'exploitation du métro de Bucarest ne se refuse aucune publicité. Elle communique largement sur le phénomène du graffiti dans ce reportage récent de la chaine roumaine Digi24 diffusé dans l'émission Din Interior et intitulé Pasiune Riscantà (Passion risquée). Dans cette vidéo sous-titrée en anglais, de nombreux writers (Pler, Utol, Joker…) sont interviewés dans les profondeurs du métro ainsi que la sécurité et les dirigeants de Metrorex, le tout accompagné de séquences d'action et de trainspotting.

Source : ILG

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Contre les tagueurs, la SNCF sort les épines

La SNCF pense avoir trouvé une arme contre les tagueurs : des haies de plantes épineuses le long des voies d'Ile-de-France, véritables « barbelés écologiques ».

Ce dispositif, présenté vendredi par la SNCF qui vante ses vertus écologiques, a été testé avec succès dans des points où étaient stationnés les rames en maintenance ou hors d'usage, ainsi que sur plusieurs gares des lignes C et D du RER, indique la SNCF.

Constatant l'inefficacité des grillages métalliques, facilement coupés, souvent vétustes, la SNCF a décidé d'étendre depuis une semaine le stratagème aux voies de circulation, à commencer par la ligne N-U du Transilien, qui part de Paris-Montparnasse en direction de l'ouest de l'Ile-de-France.

Des épineux ont été plantés avec comme objectif d'obtenir d'ici à deux ans des « haies végétales » de trois à quatre mètres de haut avec une durée de vie de 50 ans, explique le chef de chantier Christophe Marie de la Société d'innovation végétale (Sinnoveg), chargée du projet par la SNCF.

Stéphane Dauthier, délégué à la sécurité sur la ligne N-U, promet « un mur d'épines dissuasif » et vante le « côté esthétique » du végétal. En 2011, la SNCF a dépensé 150.000 euros pour les dégradations commises sur la ligne N, notamment le nettoyage des tags.

Pour former ce mur végétal, trois sortes de buissons ont été choisis: le poivre du Sichuan (Zanthoxyllum simulans), l'épine-vinette de Juliana (Berberis julianae) et le rosier rubigineux (Rosa rubiginosa).

Toutefois, les protections grillagées ne vont pas disparaître, les végétaux les complétant grâce à « un pouvoir dissuasif en termes d'intrusion sur nos sites », a précisé Stéphane Dauthier.

Le Transilien SNCF prépare un nouveau chantier à l'automne 2012 à Trappes (Yvelines) sur 7 kilomètres.

Source : Le Point

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Street Art: Défense d'afficher

France Télévisions présente Défense d'afficher, ce que le street art raconte du monde, un webdocumentaire interactif mettant en scène 8 artistes internationaux, 8 villes et 8 réalisateurs.

« C'est parce que nous aimons marcher dans la ville et découvrir où le street art nous conduit, qu'est née l'histoire de ce webdocumentaire. Chercher du street art est une manière de sortir des sentiers battus, une autre façon de capter l'énergie d'une ville… Et sa réalité. »

En arrivant sur le site Défense d'afficher, l'internaute est plongé dans les rues d'une ville qu'il ne connaît pas. Au gré d'un parcours aléatoire, il accède à 8 documentaires d'environ 7 minutes chacun, tournés dans les rues de New York, Paris, Bogota, São Paulo, Turku, Athènes, Nairobi et Singapour. Autant de films pour décrypter ce qui préoccupe les street artistes aujourd'hui : la place de l'homme dans la ville pour Alexandre Orion, le matraquage publicitaire chez Ludo ou encore, la crise grecque avec Bleeps. Autant de regards de jeunes réalisateurs venus du monde entier. Pour compléter le propos des films : contenus additionnels, textes, cartes avec œuvres géolocalisées et liens. Au total, c'est plus d'une heure de contenus qui est proposée. En bonus pour ceux qui auront regardé tous les films, un économiseur d'écran composé de huit œuvres inédites réalisées par les artistes du webdoc.

Les 8 artistes sont : Bleeps (Grèce), Bastardilla (Colombie), Meres (États-Unis), Bankslave (Kenya), Ludo (France), Alexandre Orion (Brésil), Traseone (Singapour), Pallo (Finlande)

On retiendra particulièrement la prestation et le discours d'Alexandre Orion dans les rues de São Paulo accompagnée en bonus d'une interview d'un pixador Djan Ivson.