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Obey Clothing 2010

Depuis qu'il a signé le poster Hope de la campagne présidentielle d'Obama, l'artiste américain Shepard Fairey est devenu incontournable. Il n'en reste pas moins un des street artists les plus inventifs et prolifiques de ces 20 dernières années, depuis ses débuts en 1989 avec ses fameux stickers André the Giant has a Posse.

Nous avions pour notre part découvert ces stickers car ils étaient fournis pendant un moment avec les mythiques magazines Life Sucks Die et While You Were Sleeping… les anciens s'en rappellent sûrement !

Malgré le succès, Obey the Giant n'a pas oublié ses racines et continue notamment à peindre dans la rue, même s'il a aujourd'hui du mal a passer inaperçu (dernière arrestation en date : Février 2009 à Boston !)

En 2010, une nouvelle étape est franchie : la collection de vêtements Obey Clothing est désormais disponible en France ! Retrouvez une dizaine de modèles en séries limitées, en vente exclusive dès aujourd'hui sur Allcity.fr. Attention, ils risquent de partir très vite…

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Pimp My Bitch: la vidéo

Il s'appelle Pimp my Bitch et c'est un livre édité par Wasted Talent, il mesure 23 centimètres sur 30, il coûte un peu cher, 54,90€ sur Allcity.fr, mais c'est un tirage limité à 500 exemplaires.

Pimp my Bitch déchaîne les passions sur le net… Le titre est bien vendeur… En français, ça n'aurait pas claqué de la même manière…

C'est un mélange de body painting et de vandale… Les deux auteurs, Keag & Sore se sont déchaînés sur les voies, sur les wagons et ils n'étaient pas seuls, mais accompagnés de jolies filles qui se sont prêtées à leur jeu. C'est pas tous les jours que des filles se frottent aux rails…

Voici le teaser tourné pour l'occasion.

Retrouvez bientôt l'exposition des photos et installations de Keag et Sore du 11 au 26 Juin 2010 à la Place Forte.

Source : Canalstreet

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Stop motion: New World Disaster

Stayreo s'empare du concept de stop motion et réalise une fresque animée. A l'image de ce qu'a pu faire Blu en 2008, il met en mouvement son dessin. Pendant deux mois, Stayreo se lance dans un freestyle pictural, à la peinture et au marqueur. A coup de lignes, de droites et de courbes, il attaque le mur sur le thème du New World Order. Il commence au noir, puis ajoute un orange vif et un gris clair, qui donnent de l'éclat au graphisme. Une pyramide, symbole de la suprématie des élites, dégueule de la peinture blanche sur une première composition d'usines, de cheminées et de buildings. De la fumée âcre sort de tuyaux biscornus. Un ovni s'envole. La composition est en perpétuelle évolution.

Les enchevêtrements géométriques et les petites cases de couleurs ne manquent pas d'inspirer ses compères qui ajoutent des détails. Ema incorpore son lettrage à la structure. Mister Pee parsème la fresque de dessins naïfs et Süsol de têtes d'inspiration africaine, sans yeux ni oreilles. Des vomissures expressionnistes bigarrées laissées par Popay dépassent des cases. Urm met sa touche politique égratignant la société capitaliste et le travail à la chaîne. Et M. Chat peint une fleur rouge en référence aux « roses » bosniaques, ces marques d'obus remplies de cire rouge, qui égrènent les rues de Sarajevo en hommage aux victimes de la guerre.
À intervalles réguliers, Stayreo fait une pause et prend une photo.

Le tout est mis en mouvement sur un morceau du duo Mutation Phonique (Nko et Stereo), Haka disaster : un sample sombre et déconstruit, mêlant guitare, voix maoris et l'hymne le plus politique du roi de la pop sur une rythmique breakbeat.

Le résultat : un stop motion saturé, déstructuré, à l'esthétisme urbain teinté d'expressionnisme.

Source : Painthouse Project