l'artiste allemande Katharina Grosse, connue pour ses peintures monumentales réalisées au pistolet à peinture, a récemment participé au projet Mural Arts Program. Elle a été invité à peindre à 7 spots différents le long des voies ferrées d'une ligne de trains de la banlieue de Philadelphie en Mai 2014.
Le résultat est impressionnant, absolument rien n'a été épargné par la peinture pulvérisée que ce soit les plantes ou les graffs et chromes déjà présents…
Sérieux ,Gros toyeur !!!
sous prétexte que c’est une artiste ils acceptent cela alors qu’il font la guerre au graffiti,c’est n’importe quoi bref
ce projet c’est d’la merde et j’espère que tout les writers locaux se serviront de ses croûtes pour posé des pièces.
c’est ca l’art moderne ,des gribouillages XL
je prends plus de plaisir aregarder un flop degeulasse
sa serai par chez moi je leur aurai cassez la gueul
y’a certains truc jolies quand même… puis au pire ça fait un nouveau fond sympa..
Dans tous les cas ça a au moins le mérite d’approfondir le paradoxe : on traque les graffeurs qui peignent les murs tout pourris de la vf mais on autorise un artiste à peindre sur la pelouse, les arbres etc… normal
belle analyse
Mais superficielle.
Du point de vue de la SNCF, de ses employés, des usagers et des autorités, le problème des Graffs et des tags est avant tout un problème de contrôle. Les Graffs « vandal » (comme on dit sur internet) sont un symbole de perte de contrôle : réalisés hors d’un cadre sinon légal au moins défendable, ils sont vécus comme « imposés » par tout le monde hormis les auteurs eux-mêmes. Les gens de la SNCF ne se sentent plus chez-eux, le paysage et dégradé, c’est sale et c’est incompréhensible.
Quand une entité telle qu’une entreprise de transports publics ou une collectivité territoriale quelconque paye une équipe de Graffeurs pour décorer un mur ou une artiste reconnue pour décorer une ligne elle valide par avance ce qui est réalisé et les personnes qui le réalisent. Surtout, elle donne un cadre physique (où, quelle longueur…), esthétique (abstrait ou consensuel) et politique (thème). C’est ce cadre — et son absence — qui fait toute la différence entre un Graff « vandal » et un Graff autorisé ou une déco abstraite.
Maintenant, l’importance de discuter de ce « cadre » et de la validation implicite et explicite qui en découle et façonne le rejet ou non de choses pourtant si proches est toujours grande mais déborde très largement des limites de notre petit monde.
En faite quand je parlais de paradoxe c’était surtout par rapport au support qui était utilisé et moins sur la notion de légalité. C’est peut être mon coté hippie qui ressort mais je trouve ça carrément abusé de peindre sur la « nature », même si cette nature est déjà bien façonné par l’homme, et ça que soit légal ou illégal !
J’enfonce les portes ouvertes mais c’est parce que c’est légal, autorisé en plus par une entreprise publique, que ça rend cet action encore plus condamnable puisque ça montre concrètement que la société privilégie le contrôle de son territoire (en définissant la légalité) au détriment d’une morale/éthique de l’environnement (je sais pas si les termes « morale/éthique » sont appropriés mais j’espère qu’on se comprend..)