Depuis plusieurs années, les ORG se livrent à une guerre sans merci contres les RCS. Leur territoire : la ville de Leipzig, en Allemagne. L'enjeu : le contrôle des rues et des dépôts de trains, à grands coups de chromes géants et d'actions graffiti massives.
Leurs exploits finissent par défrayer la chronique : leurs pièces gigantesques font la une des journaux. Les ORG avaient notamment retenu l'attention du grand public, par une action particulièrement démesurée sur l'ancien bâtiment Robotron situé en plein centre ville de Leipzig :
C'était la goutte d'eau qui fait déborder le vase, la police décide discrètement de prendre l'affaire au sérieux. Quelques mois plus tard, c'est désormais « René E. » qui fait la une des journaux : avec un mandat d'arrêt contre lui mis en vigueur dans 3 régions d'Allemagne, le leader supposé du crew ORG est recherché notamment pour des faits commis à Nuremberg, Leipzig et Chemnitz. Finalement, il est trahi par ses tatouages et finit par être arrêté, non sans mal après une course poursuite avec la police, « blessant » un policier au passage d'après le journal Bild…
Loin de se contenter de la rue, les ORG n'étaient pas en reste non plus dans les dépôts de trains et de métros d'Allemagne et d'Europe. Ils relataient régulièrement leurs exploits dans la spectaculaire série de vidéos Fast Drips, dont est extraite cette action à quai particulièrement musclée :
La tête du crew est aujourd'hui en prison pour au moins 7 mois, mais cela suffira-t-il à décourager le reste du groupe ? Rien n'est moins sûr, Leipzig étant une des villes d'Allemagne où le graffiti est le plus intense, et dont les acteurs restent ultra-déterminés.
Photos : Clean This Mess Up