Dans une vidéo récente intitulée Not your ordinary tourist, Rask, un writer italien se fait remarquer dans les rues de Stockholm en Suède, défiant allègrement le système de tolérance zéro concernant le graffiti. Grand Smack s'est récemment entretenu avec ce writer hyper actif. En voici quelques extraits traduits.
« J'utilise le pseudonyme Rask, enfin c'est ce que je tague en ce moment. J'utilise le terme pseudonyme parce que le graffiti est vraiment une activité à part dans ma vie. Aucun de mes amis ne sait que je peins, et beaucoup de gens de mon entourage seraient choqués de l'apprendre. Je suis un homme d'affaires italien, habillé correctement qui vandalise et détruit des choses. Mamma Mia, je me demande quelle serait la réaction de ma mère si elle apprenait ça, elle me tuerait sûrement. »
« Mon style et mes choix de spots sont influencés par mes déplacements. Je voyage beaucoup avec mon boulot, j'ai passé pas mal de temps en Allemagne, surtout à Berlin. Ce qui a beaucoup influencé ma pratique. Berlin est une ville saturée de graffitis, parce que rien n'est effacé. L'unique manière de se faire connaitre est de repasser des gens ou de se placer plus haut que les autres. Comme tu peux le deviner, j'ai choisi la dernière option. »
« Je n'ai jamais été le genre de gars qui se pose des heures pour faire un mur légal, c'est trop oppressant. Généralement j'éclate mes bombes en faisant des tags et des flops. Je me concentre désormais sur ce que je préfère faire. Mais au moment de mon comeback je ne voulais plus vivre les choses comme il y a 10 ans. J'en ai eu assez de l'attitude macho régnant dans le monde du graffiti. J'ai décidé de recommencer à peindre, mais de manière discrète, seul je peux combiner business et plaisir. On peut appeler ça un comeback, ou peut être est-ce la crise de milieu de vie… »
L'intégralité de l'interview est à lire ici.