Mike DFM est un street bomber de la côte ouest des États-Unis qui ne fait pas dans la dentelle. Sa pratique est à l'image de la vie qu'il mène, sans contrainte ni limite. L'équipe de Mook Life l'a interviewé, c'est l'occasion d'en savoir un peu plus sur cette légende urbaine.
« La violence a toujours été une solution adéquate dans le quartier ou j'ai grandi. Ce n'est pas toujours une bonne idée, mais en cas de doute il faut l'utiliser [...] Je n'ai jamais eu de travail, je ne paie pas d'impôts. Je n'ai pas de compte en banque, je n'ai pas de téléphone portable non plus. Je pense que ça n'arrivera jamais. »
« Dans le monde du skate, on voit des gens risquer leur vie pour une marque quelconque ou l'approbation d'un parfait étranger. Le graffiti est quelque chose de plus pur. Personne ne se connait. Pas besoin d'approbation. Pas de sponsor. La seule motivation est la passion. Le sacrifice est important mais c'est ce qui me donne le plus de satisfaction. »
« Le graffiti est devenu une extension de moi-même et fait partie de ma vie quotidienne, comme se brosser les dents ou se coiffer. Le système juridique m'a condamné à être un poids pour les autres. La prison a alimenté ma colère contre les gens normaux qui perdent leur vie à la gagner. Je ne vois pas ma famille, je n'ai pas d'amis, je ne vais ni aux enterrements, ni en vacances. Je ne peux pas rentrer chez moi pour me poser, je peins. »
L'interview est à lire dans son intégralité en anglais ici.
5 étoiles
ses graffitis sont cools mais sa vie fait pas rêver
Ca va, ça vous fait pas chier de pomper un article sans le citer?
Merde, pardon trois fois!
J’ai mal lu, my bad.
Ses graffitis sont pas cools mais sa vie fait rêver