Du graffiti à Matignon

Collection Gallizia @ Matignon - 511

Temps de crise ou pas, l'Hôtel Matignon se doit d'être décoré à sa juste mesure… C'est la tâche d'Isabelle Tamisier-Vétois, inspectrice mobilier/œuvres d'art pour les services du Premier Ministre. Grâce aux services du collectionneur et architecte Alain-Dominique Gallizia, ce sont donc des toiles à base de graffiti qui décorent désormais les bureaux de Jean-Marc Ayrault. A l'exception d'une de grand format, toutes font partie de sa collection verticale.

Les 5 artistes américains sélectionnés sont T-Kid, Seen, Toxic, Quik & Taki183, et les 6 artistes français triés sur le volet sont Psyckoze, Tanc, Bando, Lazoo, Nebay et Moze. Tous ont été reçus en grandes pompes par Jean-Marc Ayrault et son épouse Brigitte.

« Toutes ces toiles assemblées ici se présentent comme une explosion de couleurs qui n'hésite pas à se confronter audacieusement au décor classique d'un hôtel du XVIIIe siècle. C'est un grand vent de modernité et de jeunesse qui vient de souffler dans ces murs classiques. »
-Isabelle Tamisier-Vétois

Les œuvres en situation :

Les toiles :

Est-ce bien là la place du graffiti ? Nous vous laissons juge, pour notre part nous ne nous aventurerons pas dans un tel débat/bourbier !

39 commentaires

  1. Oldtimer le

    La tristesse … on va droit dans le mur avec ces conneries

  2. cc le

    l’argent guide ce monde au détriment de l’éthique et de la fierté…

  3. arrêtez un peu, ces gars la, sont loin d’être n’importe qui. C’est pas comme si ils sortaient de nul part et qu’ils retrouvaient leur toiles chez le premier ministre.

  4. keke le

    L’horreur! Etre adoubé par le parti socialiste…

  5. onsenfou le

    Déja leur interieur est bien moche, mais sa colle pas du tout avec le graffiti, c’est n’importe quoi..ont va ou avec ces galeristes? il en pensse quoi le bando? tant qu’ faire allons faire un gros crome noir sur l’élysée.. pfff

  6. IP le

    Ça s’indigne pour un rien, si ce n’est qu’il soit médiatisé!
    Ce n’est pas en invoquant l’éthique avec un point s’exclamation qu’on élève le débat…

    Au risque de faire contraste et contrairement à beaucoup de commentaires d’enragés qui mélangent leur haine de la politique avec le sujet — je trouve qu’il s’agit d’une certaine preuve d’ouverture d’esprit et d’intérêt pour l’air du temps et ça me rassure plutôt de la part du pouvoir en place (pour lequel je ne porte pas vraiment d’intérêt).

    Entre le choix de Depardon pour les photos présidentielles et la reconnaissance du graffiti comme art ça change pas mal des intérêt portés par le précédent macho au pouvoir…

    Quant au décalage entre le fond et la forme je trouve ça assez triste de ne pas reconnaître qu’un peu de changement sur ces murs ne soit pas un mal…

  7. courg8 le

    j’ai des plans pour exposer a la maison blanche si vous voulez

  8. papa le

    Que le gouvernement soit de gauche ou de droite et le premier ministre un fieffé salopard ou un gars cool ne change pas grand-chose au « problème ». Si tant est qu’on y voit un problème.

    La récupération (peut importe de quoi) me pose un problème quand elle est le fait des autorités ou des classes dominantes. Je ne peux pas m’empêcher d’y voir hypocrisie et manipulation d’un côté et veulerie et trahison de l’autre.

    Quand en plus ce sont les plus mauvais représentants d’un « mouvement » qui sont récupérés pendant que certains des meilleurs sont poursuivis et harcelés par les récupérateurs… ça me fait juste vomir.

    Ces bouffons de seen et compagnie ont sauté le requin depuis si longtemps ! De leur point de vue et de celui de leur « agent », tout va pour le mieux : la valeur marchande de leurs croûtes augmente et leur variante très réductrice et déformée du graffiti acquiert une justification et des lettres de noblesses qui va à l’encontre de tout ce qui fait le graffiti.

    Le bon côté, c’est que les juges sont de plus en plus sensibles à l’argument « mais regardez, c’est de l’art » et là, on a une belle photo à ajouter au dossier, héhé.

    • keke le

      Et c’est ainsi que le graffiti en France n’est plus une pratique dissidente, mais simplement une pratique culturelle. Difficile de s’estimer contre la société de consommation en faisant du graffiti.
      Jack Lang avait fait pareil avec le rap.

      Du graff à Matignon… Il n’y a que des socialos pour faire un truc pareil. J’espère au moins que les artistes ont été bien payés. En même temps si c’est avec nos impôts, on frise la farce.

  9. JPMORGAN & FILS le

    IP & Boris : Hey les mecs….

    C’est pas qu’ils exposent à Matignon qui me choque personnellement…
    Chacun d’entre eux a beaucoup de mérite et je respecte ça.

    Par contre, l’un d’entre eux a voulu donner des leçons dans un DVD :
    « Pour être un vrai graffeur , faut voler ses bombes petit »
    Et quelques années plus tard, il pose à côté du 1er ministre.

    Pas logique, pas respectable.

    Sur ce

    • Jaxthawrita le

      Ben T-Kid, et ses acolytes ont bien sué dans la rue avant d’en arriver là… Ce ne sont pas des arrivistes…
      Et ta mentalité évolue au fil du temps… Quand t’es responsable tu ne vas pas prendre le risque de faire de la gav, en pénalisant ton salaire sachant que t’as des enfants à la maison… C’est un exemple bien entendu. Les graffeurs n’ont plus rien à prouver dans la rue… Il faut bien qu’ils continuent le graff en continuant à évoluer?

  10. Alain fournier PBLV le

    Toujours à se plaindre ces Français, jamais content, raleurs, tjs pareils avec ces graffeurs anarchistes jamais content qui votent mélanchon, mais fermez là 3 secondes bande de vandals du dimanche en sandalette, moi je trouve ça beau et ça rend bien à Matignon, dois-je rappeler qui sont bando? tkid? psyckoze?
    c’est pas du tomek ou du C215, ou de je ne sais quel artiste pochoir street artioste à la con comme vous aimez tant.
    alors arretez de vous plaidnre et de juger alors que vous auriez tant aimer être à leur place, bande de menteurs hypocrites jaloux graffeurs vandals parisien jamais content et qui votent mélanchon, anarchistes de merdes.

    • ytreza le

      toi on sait pour qui tu vas voter baltringue…

    • Valentin Nebout le

      Je m’en fous un jour j’y serai avec Mélanie et Thomas. Et ce jour-là on pétera tout là-bas!
      Let’s roll with socialists!

    • papa le

      Bando, T-Kid et Psyckose ne sont rien ni personne.

      Bando a été quelqu’un dans les 80′s et a aussi été un des premiers à faire des toiles merdiques pendant la première vague de récupération qui a frappé Paris et… à jouer le jeu du marché. Il a apporté beaucoup, au début, mais n’a plus la moindre influence sur quoi que ce soit. Je ne sais pas si sa toile qui est exposée est récente ou pas (je pense qu’elle est récente car le reste de la collec est récent et les formats trop exactement semblables) mais elle ressemble exactement à d’autres que j’ai pu voir ailleurs et à d’autres époque. Et c’est aussi nul maintenant que ça l’était en 92.

      T-Kid est grand, gros et parle fort mais non-seulement il n’a, lui, jamais été rien ni personne mais il représente à lui tout seul tout ce qui a perdu le graffiti américain : suffisance, conformisme, opportunisme, ignorance. Comme tous ses potes, il a baissé les bras dans les 90′s et approche la cinquantaine en vivotant sur ses acquis. Lui et ses horreurs sont pitoyables.

      Et Psyckoze… depuis les (nombreux, j’avoue) pin’s ringards qu’il a posé dans Paris pendant le début des 90′s il n’a rien produit de neuf.

      Eux et tous leur potes ne savent que refaire à l’infini leurs vieilles lettres ringardes et leurs freestyles approximatifs sur des toiles Rougier & Plé. Leurs « œuvres » ne valent rien. C’est nul comme graffiti et c’est nul comme « art ». C’est du vent et de la spéculation sans réflexion ni profondeur. C’est parfait pour notre époque, tout ça… du décoratif, du faux transgressif, du muet, du pas cher, de l’accessible. Du fast food esthétique sans prétention autre que d’être acheté et vendu.

      En ce sens, toutes ces toiles minables sont parfaitement à leur place à Matignon.

      Que ça soit eux ou d’autres n’a pas d’importance. Que leurs croutes soient exposées à Matignon, à Beaubourg, dans une galerie en vogue ou dans le hall d’entrée d’une MJC de la banlieue de Rennes n’a pas d’importance. Qu’ils se fassent du blé ou pas n’a pas d’importance. Qu’ils le « méritent » ou pas n’a pas d’importance.

      Ce qui compte c’est le mal qu’ils font au Graffiti en prétendant lui donner ses lettres de noblesses.

      Ça me rappelle un peu ce qui est arrivé au Socialisme, justement. Marrant comment les mots et les idées peuvent perdre tout leur sens quand on file les clés à des gens bien intentionnées.

  11. courg8 le

    n’empêche depuis cet article allcityblog beug, complot du gouvernement??

  12. D seen le

    c’est surement les hommes lezards

  13. tonton le

    « Le mal qu’ils font au graffiti… » tu exagères un peu Papa, une égratignure, a peine une démangeaison, , ils le font en leur nom, on a un peu honte pour eux…mais ça ne fait de mal a personne, vraiment.

  14. VNR le

    Ca vend son cul aux encheres ou quoi ??
    T’aura plus besoin de volé tes bombes maintenant Bando…
    Le décallage entre le discours et les actes, classique mais les vrais savent ou se trouve le vrai graff

  15. ^^ le

    Au pire on s’en bas les ******** la vie continue lol

    • beat it le

      et qu’on ne me parle plus … de cette histoire !

  16. Alain fournier PBLV le

    Toujours à se plaindre ses Français, jamais content, et au final toujours perdant partout, MDRRRRRR, bien fait pour vous bandes de merdes!

  17. Alain fournier PBLV le

    la plupart bandent sur les PAL, d’autres sur bando, ou les autres, ça fait très pitié d’en faire un débat,
    n’est-ce pas « PAPA »? tu m’as l’air bien bon à juger les bando et autres. Tu dois être un pseudo « street artiste » qui expose en galerie régulièrement ses pochoirs tous droits sortis des cours des beaux-arts de Paris non?
    krkrkrkrrrr

    • papa le

      Je peux juger Bando car, à l’instar de la plupart des graffeurs de plus de 30 ans, j’en ai fait beaucoup plus que lui et que tous les héros que j’idolâtrais en me branlant sur Paris Tonkar. Pris tous ensemble. Il est arrivé avant moi, a acquis une grosse renommée en se plaçant au bon endroit au bon moment en pompant le pauvre Dondi qui ne pouvait pas se défendre et a très vite lâché l’affaire pour consacrer son fric et son énergie à d’autres activités. Je peux le comprendre, j’ai fait pareil ! Même si rien de ce que j’ai fait de ma pauvre vie n’égalera jamais les fabuleuses compiles de Funk sorties sur son label.

      En tant que graffeur, il n’a existé que pendant un court laps de temps a n’a pratiquement laissé aucun héritage.

      En tant qu’ »artiste », tout ce qu’il a produit se résume à quelques gros « S » sur des toiles de relativement grand format avec les mêmes flèches, les mêmes effets et les mêmes couleurs. Ça ne vaut rien. C’est d’une extrême pauvreté. C’est du vu et revu. Et ça craint. Tu n’étais peut-être pas là dans la première moitié des 90s, mais des « S » formats double raisin, j’ai eu l’occasion d’en voir pas mal chez des bobos du 14e ou du Bassin d’Arcachon.

      Le plus marrant, c’est qu’il pourrait en faire un concept de son « S » à la con : répétition, logo, consumérisme, pouvoir des médias, abrutissement, propagande, douleur, étouffement… facile de trouver un bidon à raconter. Peut-être que c’est le genre de bobards qu’il sort quand on lui demande ce que ce « S » mou veux dire. Ou il la joue « vandale qui enlève le masque »? Ça reste de la bouffe pour Rhodesian Ridgeback.

      Je ne te dirais rien en « positif » sur moi et ma carrière mais sache que même si je n’avance pas à visage découvert, je peux me permettre de dire que Bando est un ringard en matière de production artistique ET un has been en matière de Graffiti.

      Je n’ai pas fait les Beaux-Arts et je n’ai jamais exposé en dehors de terrains vagues, de voix ferrées, d’autoroutes, de toits, de rues, de quais et… de quais de gares. Ça ne m’empêche pas d’avoir infiniment plus de respect pour les fameux artistes des beaux Arts qui kiffent en faisant des pochoirs dans les rues que pour les Graffeurs has been qui exposent des croûtes pour se faire quelques euros et payer leur dealer. Les pochoiristes que tu exècre tant étaient là bien avant Bando, toi ou moi et, qui sait, ils nous survivront peut-être !

      Au rythme où le monde du Graffiti par en sucette, ça serait pas plus mal.

      Pour finir, la « fame » d’un Graffeur ne peut pas, je répète : ne peux pas, être transformée en « valeur » en changeant de medium et de media. la fame n’est pas une valeur transférable. Untel peux très bien être reconnu dans le milieu pour avoir peint 1 000 trains (admettons, même si ça ne fait pas bien lourd) et même pour avoir un bon style, mais RIEN de tout ça ne peut être honnêtement exporté dans le monde de l’art « officiel » pour ajouter une quelconque valeur à une croûte minable. Être un Graffeur fameux ne signifie pas que tes toiles merdiques ont plus de valeur que d’autres toiles merdiques. Et être un Graffeur fameux ne t’autorise pas à cracher sur le Graffiti et à jouer un double jeu minable. Au pire, tu peux avoir un nom qui se voit partout comme les PAL et trouver un moyen de surfer dessus. C’est moyennement honnête mais ça peut marcher si tu as du talent et que tu continue a peindre pour de vrai. Après 20 ans d’inactivité, faire une toile c’est déjà bien naze mais faire la même toile qu’à l’époque… c’est méga naze.

      Pour que les toiles de Bando, T-Kid, Seen et les autres bouffons aient la moindre valeur en tant qu’œuvres d’art et qu’ils puissent légitimement prétendre au titre d’ »Artiste », il aurait fallu qu’ils apprennent d’autres techniques, aient lu un peu plus que L’Art pour les nuls voire, au mon dieu! se remettent un peu en question! Au lieu de cela, on a des freestyles coulants, comme au début, des gros plans sur des lettres, comme au début, du pseudo Liechtenstein, comme au début… Bordel, le simple fait que faire leur cochonneries sur des toiles montre à quel point tout cela n’est que du vent. Ça montre un manque dramatique de culture et de vision… ou alors un choix marketing délibéré.

      Je ne sais pas le quel des deux est le pire.

      Quand tu fais du vrai Graffiti, t’es en compète avec les autres Graffeurs. Quand tu fais de l’ »art », t’es en compète avec Michel Ange, Boticelli, les Hollandais, David, Seurat, Monet, Van Gogh, Picasso, Miro et toute la clique. Même si j’ai bien kiffé ces trucs en 90 et que je n’ai rien contre lui personnellement, Bando n’a jamais fait, ne fait pas et ne fera jamais le poids. Et ça vaut pour tous les autres bouffons.

      Ironiquement, il y a quelques gars qui arrivent à gérer la transition de façon convaincante. Aucun d’eux ne fait des graffs sur toile et aucun d’eux ne fait partie de la collection machin. Ce n’est pas une coïncidence.

      • heinhein le

        sa fait du bien de lire un vrai discours , jpense que des gens comme toi devrai ecrire plus souvent et être plus entendu , avec les années qui passent on perd , on cannibalise l’authenticité pour « paraitre » devant les autres

      • clairement le graff s’est la rue , et pas la galerie..
        . mais moi, j’aime bien le style ringard, 80s, de psyckose, ça me rappelle les charbonniers…. à Matignon ça pête .! Non ?
        ! Sinon j’espere que la rue n’a pas oublié l’âme du trés grand pochoriste, LE BATELEUR, mort déjà depuis bien longtemps, qui colorait, les rues de paris
        ,Avant,
        quand toute cette commercialisation, de cet art libre et non -conformiste ( voir même subversif non ?) que sont le graffiti, le pochoire,les install et,les performances etc, etc , ne se soient fait appellé : street art! Les artistes, comme ,LE BATELEUR, refusaient de jouer ce jeu de cette societé du spectacle, de consommation :la commercialisation de nos biens culturelles.
        Mais bon, au vu des cotes d’artistes , les artistes soit disant » street art « décédés ( souvent dans la misére quand même…) rapportent du gros pognons aux galeries sur les grosses places des marchés de l’art internationaux.
        A quand un hommage de toutes ces têtes montantes de l’art contemporain au Bateleur …?

  18. POLIZIA le

    Alain fournier PBLV > Relis tes Posts & admire la Merde que tu est ! Même si ont réunissait tous les excréments qu’un Homme peut produire en une seul vie, ont serait loin d’atteindre la moitié de ta taille..

  19. bob deep le

    Le vrai souci derrière ca c’est Galizia. Sa collection de merdes faites sur commande. Si certains mecs au sein même du ‘mouvement’ ou en tout cas qui avaient les connections internes n’avait pas joué son jeu, ce collectionneur de timbres frustré n’aurait pas eu grand chose à exposer. Il serait passé à autre chose aussi vite que le vent tourne et tout cela ne serait qu’une anecdote vite oubliée comme la prochaine expo chez maquisart.
    Faire des toiles chez lui pour sa collection c’est quand même un truc d’enculé de pimp… Il te borde le soir aussi? Il apporte un gouter à 4h pour voir son investissement avance bien?

  20. heinhein le

    peut etre qu’il faudrait « relancé » l’idée du clash comme dans le rap ( et pas les machins contenders ) certains tomberaient de haut , un truc serieu , un delire ou tu joue limite ta fame en plus sa décontracterai le boul a certains awai le graffiti c serieu maintenant alors que quand j’avai 12ans a paris la ville etait en pleins delire en pleine guerre en meme temps c’etait leger gratuit sauvage , maintenant on dirai on lance une marque de fringues a chaque graff

  21. heinhein le

    sinon on organise des one one

  22. C’est beau, des tâches parmi les tâches, une vraie photo de famille.

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