L'équipe de MTN-World s'est entretenue avec Vicky (Viki, Vichi, Vickie, Vicki, Vikie) alias Super Blondie, alias Bad Girl Drunky Funky crew, jeune femme writer italienne qui peint des trains dans la région de Milan et s'essaie au tatouage.
« Ce qui m'a vraiment plus dans le graffiti, c'est que tu ne peux pas comprendre les règles sans en faire partie. Tous ces codes non écrits composent un monde parallèle qui me fascine [...] Le fait d'être une fille ne m'a pas facilité la tâche, au début, on ne me considérait pas comme un writer mais comme un fille qui fait du graffiti. Donc certains trouvaient ça cool de peindre avec une fille tandis que d'autres me rejetaient en prétextant une trop lourde responsabilité »
« Je déteste qu'on me demande si je suis capable de faire ceci ou cela quand je porte une échelle ou un sac de bombes. Si je suis dans cette situation, c'est que je l'ai choisie. Je n'ai pas besoin de ton aide, peut-être as-tu besoin de la mienne ? [...] Je suis désormais plus consciente de ce que je peux et veux faire. Je ne me sens pas le besoin de prouver quelque chose, ceux qui me considèrent uniquement comme une fille ne sont plus de la partie, ce qui compte c'est ce que tu fais et comment tu le fais. »
« Je pense que le monde du tatouage et celui du graffiti ont beaucoup en commun, de nombreux writers sont aussi tatoueurs, et ce n'est pas un hasard. Ta pièce sur la peau circule comme un panel sur un train, mais sur la peau, il n'y a pas de buff. Le plus tu en fais, le plus on reconnait ton style, les gens n'ont pas besoin de te rencontrer en personne pour connaître ton nom. »
L'interview est à lire dans son intégralité en anglais ici.
Le plus tu en fais, le plus on reconnait ton style, les gens n’ont pas besoin de te rencontrer en personne pour connaître ton nom.
heu peut on parler de style quand on refait des tatouage facon a lancienne marin comme tt le monde ?