Interview Vino TSK

Interview Vino - 511

L'équipe de Bopgunn s'est entretenue avec Vino TSK, un writer espagnol qui a débuté dans les années 90 sur trains et métros, mettant en avant la scène barcelonaise. Innovateur et toujours actif, il n'a pas sa langue dans sa poche et n'épargne personne dans cette interview dont voici quelques extraits.

« J'avais l'habitude de dessiner à la maison, mon frère qui faisait des tags m'a demandé de faire un lettrage. Ce n'était pas si mauvais que ça pour un 1er essai. Depuis le jour ou j'ai eu une bombe de peinture entre les mains, je n'ai pas cessé de peindre. »

« J'essaie toujours de faire des pièces dont je peux être fier, quelque chose d'original. J'essaie toujours de faire mieux et différemment que mes dernières pièces. C'est aussi très important pour moi de peindre autant que je peux. Ce qui est bien avec le graffiti, c'est que si tu t'arrêtes, personne ne se souviendra de toi. Tu dois montrer à tout le monde que tu es actif, en actes et surtout pas en paroles. Je déteste tous ces vieux gars qui disparaissent et qui passent des années à se défoncer et à faire la fête. Ils croient être les rois parce qu'ils ont été les premiers. Le respect s'obtient en travaillant, certainement pas en se reposant sur ses lauriers. »

« Au fil des années, ma vie n'a pas beaucoup changé. Je travaille toujours, j'ai une petite amie et ma vie est consacrée à 100% au graffiti. Plutôt que d'aller à la plage en vacances, j'ai toujours dépensé mon argent en voyages, pour voir des nouveaux pays, peindre des nouveaux modèles de trains et rencontrer des gens. Dès le début, j'ai rencontré de nombreuses personnes dont le graffiti était le mode de vie. Comme les gars du crew IT. Honet, Opak et des finlandais comme Trama, Sado et Mans sont les 1ers interrailers à être venus à Barcelone. Quand le crew IT est venu, c'était la 1ere fois que j'entendais parler d'interrail. Quelques semaines plus tard, je partais moi aussi en voyage. »

« Pour être honnête, il y a effectivement des gars qui ont commencé à peindre avant moi, mais très peu peignent encore. On a un peu changé le concept de graffiti traditionnel. Pas uniquement en s'y consacrant pleinement mais aussi en y mettant du style. Être en contact avec des personnes venant de différents pays m'a ouvert l'esprit. Je pense que les étrangers m'ont plus influencé que la scène barcelonaise. Au début beaucoup de gens pensaient que nous avions un style dégueu. Mais ces mêmes personnes ont arrêté de peindre et désormais plein de gens essaient de copier notre soi-disant style dégueu. »

L'interview est à lire dans son intégralité en anglais ici.

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