Le magazine en ligne Acclaim s'est entretenu avec Satone, un writer allemand au passé graffiti classique qui s'oriente depuis quelques temps vers une production dont l'inspiration est plus organique, nous en avons traduit quelques extraits.
« Je suis né au Venezuela en raison du travail de mon père. J'ai grandi à Munich. J'ai toujours dessiné, j'ai commencé à peindre il y a plus de 20 ans, en 1991. Je vivais dans un petit village en banlieue de Munich dans un petit village et j'ai remarqué rapidement du graffiti illégal le long des voies ferrées. Je prenais mon vélo pour aller prendre des photos. Durant mes premières années de graffiti, je peignais près de la maison de mes parents, il y avait plein de zones abandonnées, ce n'était ni légal, ni illégal, tout le monde s'en foutait. »
« En 2000, j'ai commencé à changer de sujet, en ajoutant à mes peintures plus d'histoires et de sens, mon style aujourd'hui est un mélange d'abstraction et de tyle graphique [...] Maintenant, pour moi, l'histoire derrière la pièce est plus importante que la pièce elle même [...] Chacune de mes pièces est comme une page de mon journal intime. Je me souviens ce qui se passait pendant que je peignais. J'essaie de transmettre mes sentiments et mes émotions dans mes peintures. »
« C'est compliqué pour moi de travailler avec des artistes de Munich qui sont plus dans un esprit old school. Voyager me permet de rencontrer des gens qui font des choses plus intéressantes [...] Quand on peint ensemble, ce n'est plus une histoire de style, mais de combinaison d'énergie provenant de différentes personnes. »
L'interview est à lire dans son intégralité en anglais ici.