Le magazine en ligne Acclaim s'est entretenu avec Askew TMD MSK, un writer néo zélandais qui teste de nombreux styles depuis plusieurs années. On a traduit quelques extraits de l'interview.
« Bonus KOA m'a filé mon premier nom de tag en 1991, la graine était plantée. En 1993, j'étais au collège et je commençais à sortir le soir avec mes potes pour faire des tags autour de chez moi, mais c'était toujours très naïf. Je pense que vers 94/95 je me suis retrouvé avec le nom Askew, de plus en plus de jeunes de mon âge faisaient de vraies pièces, ce qui m'a rapidement motivé à faire pareil. Ikon RTR de Melbourne a joué un grand rôle pour moi dans tout ça. Il est venu chez moi avec un stock impressionnant de bombes de peinture volées, ce qui m'a permis de faire mon premier vrai mur. C'est le mur le plus moche que j'ai peint. »
« A l'école j'ai toujours été le chef d'orchestre. Je montais de petits projets et je forçais mes potes à y participer. J'ai toujours eu une vision ambitieuse pour ce que je voulais faire, généralement complètement irréalisable, mais j'étais ce type de personnage. Je voulais faire des films, écrire des textes de rap et diriger mes potes, organisant les chorégraphies, ce genre de truc, quoi. »
« Je ne suis pas gêné par mes débuts. J'ai toujours essayé de ne pas devenir une tête de con en réfléchissant au lieu et à la manière de faire du graffiti, j'aime penser que j'ai embelli certains espaces publics [...] Je vis dans un endroit qui n'a pas les ressources financières d'avoir un vandal squad à plein temps. »
« Les gens pensent que je change de style tout le temps, mais en regardant ma production sur plusieurs années, on peut se rendre compte que de nombreuses idées sont récurrentes et que d'autres viennent directement de mes dessins d'enfant. »
« On peut travailler très dur sur un projet artistique, que ce soit un livre, un mur, une vidéo, qu'importe, ça reste en ligne quelques jours et ensuite c'est absorbé, digéré par le flux constant d'informations en provenance du cyber espace… »
L'interview est à lire dans son intégralité en anglais ici.