L'exposition Mémoire Industrielle s'offre une 2ème session à Paris du 18 au 30 Avril 2011 à l'espace Frichez nous la paix.
Le vernissage aura lieu le 23 Avril 2011 à partir de 18h, une performance graffiti aura lieu toute la journée avec l'équipe de Mémoire Industrielle au grand complet.
Frichez nous la paix
22 bis rue Dénoyez
75020 Paris
Plan d'accès ici
La mémoire industrielle?
Je ne comprend pas le principe!
salut fred, si çà peut répondre à ta question:
Dark, Dspri, Keyler, Mikoz, Spazm, Spot et Xerou sont des membres actifs de la scène graffiti toulousaine actuelle. En dehors de quelques murs plus ou moins officiels, les rares endroits où ils peuvent s’exprimer librement et faire évoluer leur art à l’abri de la répression et des coups de Karcher sont les terrains vagues et les friches industrielles … et ils en sont tombés amoureux à jamais!
Par le biais de l’exposition collective « Mémoire industrielle », ils vous invitent à les suivre dans leur univers, à passer outre le panneau « chantier interdit au public » . Jetez un coup d’oeil discret derrière vous pour voir si on ne vous observe pas, escaladez la palissade à l’aide d’une palette ou d’un caddie qui traîne (attention de ne pas vous couper les doigts), passez par le trou dans le grillage à droite derrière les ronces, et vous y êtes!
Un monde parallèle, un joyeux chaos où la nature a, malgré tout, repris ses droits et où se retrouvent les rebuts de notre société: des déchets industriels, des fantômes d’ouvriers licenciés, des objets de consommation « en fin de vie », des marginaux de tous poils et, bien sûr, des graffitis.
Mais ce que ces peintres urbains affectionnent par-dessus tout (au point de les rechercher à l’aide de photos par satellite), ce sont les friches industrielles encore inexplorées par d’autres graffeurs. On y trouve une ambiance particulière, comme si le temps s’était arrêté, et surtout des murs « vierges », marqués par l’industrie et les intempéries. Autant de nouveaux supports avec des matières, des couleurs et des formats variés où « poser » leurs graffs, en s’adaptant à l’atmosphère du lieu.
Depuis des années, ils arpentent les zones industrielles et les campagnes de la région et même du pays, et y glanent des souvenirs symboliquement chargés de mémoire industrielle. Photos de ruines contemporaines, tiroirs cabossés, plaques signalétiques rouillées, bidons rongés, cahiers de comptes abandonnés, plans industriels piétinés, tampons éparpillés… Ce sont ces objets qu’ils ont choisi d’utiliser comme supports ou comme outils pour les recycler, leur redonner vie, comme ils l’auraient fait pour un mur d entrepôt abandonné.
Travaillant la matière brute des vieux murs et des matériaux usés par le temps, ils réhabilitent à leur manière ces lieux et ces objets abandonnés par l’homme, témoins de drames écologiques et humains, questionnant petits et grands sur l’avenir d’une société du gâchis.
dossier téléchargeable: http://www.keyler.fr/dossier_memoire_industrielle.zip